vendredi 24 juin 2016

Compte rendu de la réunion paritaire du 21 juin 2016


1. Point sur le calendrier social du second semestre 2016


Revendications des OS (organisations syndicales) : 
  • Demande d’une réunion de suivi avec documents à l’appui sur l’accord Classification-rémunération.
  • Élargir les dispositions de travail pour les contrats génération.
  • Demande que l’accès à la BDU (Base de données unique) soit élargi car pour l’instant l’outil est en test.
La direction précise qu’Office 365 qui regroupe MAYA, One Drive, Sharepoint (où la BDU est hébergée), etc., va être ouvert au fur et à mesure. Les OS devraient y avoir accès cet été.

Par ailleurs, le DRH précise qu’il souhaite coupler la négociation sur les contrats génération avec celle de la retraite progressive. Les élections CHSCT auront lieu au mois de décembre.






2. Poursuite sur la négociation sur l’accord CHSCT du 9 janvier 2016

L’UNSA-MAIF demande à notre DRH s’il souhaite toujours regrouper les instances DP/CHSCT avec des CHSCT par filière. Ce système remettrait également en cause le collège électoral. DRH confirme.

La CAT-MAIF, qui n’a pas souhaité proroger les mandats actuels mais réaliser les élections prévues, revendique des heures de mandats supplémentaires pour les élus et les représentants syndicaux. Malgré les arguments avancés, le DRH précise que sur des statistiques réalisées, il s’avère que peu de monde utilise l’intégralité de ses heures de mandats donc cette demande est un non-sens.

Pour l’UNSA-MAIF, il sera plus pertinent d’engager des discussions sur les moyens et le fonctionnement des CHSCT une fois qu’un périmètre sera défini. Nous interrogeons notre DRH afin de savoir si l’accord actuel convient toujours à la direction et si le cas échéant, nous pourrions réaliser ces élections sans pour autant revoir tout le périmètre et fonctionnement des CHSCT actuels (regroupement des instances avec les conséquences qui en découlent).

Le DRH est en effet d’accord pour négocier sur le fonctionnement de l’accord actuel. Soit on améliore l’accord d’aujourd’hui, soit on retombe sur le code du travail en cas de désaccord sur la négociation.

Tout le monde étant d’accord pour conserver l’essentiel du présent accord, le DRH demande les revendications des OS sur les améliorations à apporter. Il précise toutefois qu’il souhaite limiter les modifications à l’article 2 (entrée en vigueur et durée de l’accord) et l’article 3 concernant les moyens.


Revendications des OS : 
  • Possibilité de reporter le crédit d’heure inutilisé sur le mois suivant pour les Représentants Syndicaux et les Élus.
  • Le temps de trajet lors des visites d’entités ne doit pas être limité.
  • Nous alertons le DRH sur certaines difficultés concernant les supports envoyés par la direction avant les réunions aux élus et RS (qualité des documents, pertinence notamment sur les indicateurs de régions et délai légal qui n’est pas toujours respecté).
  • Élargir la prise de note par un prestataire à l’ensemble des CHSCT.
Par ailleurs, l’UNSA-MAIF rappelle que l’activité CHSCT est complexe mais la possibilité de transférer des heures entre élus est une chose positive ; cependant certaines situations nécessitent d’être améliorer, notamment la relation qui peut parfois être tendue entre les élus et l’équipe managériale en particulier sur les petites délégations.

Fin de la première négociation sur ce sujet. La prochaine réunion aura lieu le 1er septembre.
Pas encore adhérent(e) ? Rejoignez-nous !

Les comptes rendus font ressortir les points principaux. N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez plus d'informations.

mercredi 22 juin 2016

Compte rendu du comité d'entreprise ordinaire du 15 juin 2016


Compte rendu du comité d'entreprise ordinaire du 15 juin 2016

Compte rendu non officiel

1. Information sur les congés de fin d'année.
 
Filière distribution : La direction a souhaité anticiper les problématiques sur ce sujet afin de satisfaire un maximum de demandes. La validation des congés se fera au plus tard le 23 septembre.
Les principaux éléments du dispositif de la direction permettant le traitement de l’activité pendant la période de l’avis d’échéance :
  •  Renfort de 100 prestataires extérieurs pour les semaines 51 et 52.
  •  Renouvellement et renforcement du plateau de volontaires siège pour le traitement des flux froids + solidarité renforcée des autres filières.
  • Si nécessaire, mise en place d’heures supplémentaires dans le réseau sur la base du volontariat : 2 Samedis en Décembre et 2 Samedis en Janvier en cas de volume d’instances trop élevé.
  • Tous les effectifs disponibles sont positionnés principalement dans le traitement des flux « chauds » (téléphone, visites).
  • Le traitement des visites est prioritaire dans les entités de Face à Face mais avec prise de téléphone entre 2 visites.
  •  Avis d’échéance : envoi en semaine 42 (1 semaine + tôt que les années précédentes) pour lissage des plis postaux.
Par ailleurs, il est envisagé la fermeture des CATS et des PA les samedis matin 24 et 31 décembre pour faciliter la prise des congés par ces entités. 
La direction enverra un message à tous les salariés le cas échéant.
Filière sinistre : La Direction considère que pour les filières de Gestion Généraliste et Gestion Expert, la problématique des congés de fin d’année ne se pose pas.

Pour la filière Déclarations, les contrats de génération sont une solution car ils permettent d’assurer une capacité minimum de prise en charge des flux. Et de fait, chaque conseiller peut prendre au moins une semaine de congés pendant la période de la fin de l’année.
Même projet que pour la filière distribution de mettre en place des heures supplémentaires sur la base du volontariat si les instances sont élevées.

Cependant, une question concerne également les contrats de génération : les 24 & 31 décembre. Quelle consigne pour cette période, en principe travaillée selon les termes du contrat de travail ? La solution est à l’étude.
 

2. Point sur deux problématiques évoquées par le responsable de la filière sinistre :
  • Les taux d’appels le lundi sont inférieurs aux objectifs en CDS.
  • Les pics d’activité pendant les événements Pégase.
Un test va être mis en place pour répondre à ces deux items.
Modalités  Environ 20 ETP du prestataire CCInternational seront formés à partir de fin juin sur une activité CDS. A partir de septembre : traitement de flux toute la semaine pour monter en compétence et après, uniquement le lundi pour 2017 et lors événements ponctuels tels que Pégase.

Pour l’UNSA-MAIF, nous déplorons cette solution à défaut d’embauche, car nous jugeons peu pertinent le fait d’externaliser une activité du cœur de métier de la MAIF. Nous pourrions ainsi pérenniser certains de nos alternants en CDI (pour information, seul 6 sur 436 alternants ont obtenu un CDI en 2015).
Nous craignons une dérive de ce type de pratique à l’avenir et une dégradation de la qualité rendu aux sociétaires.

Pour la direction, ce dispositif est un test, donc, qui ne sera pas mis en place s’il n’est pas convaincant niveau qualité. Concernant les embauches, la direction estime que ce n’est pas un besoin aujourd’hui.

D’autre part, l’UNSA-MAIF regrette que l’insatisfaction des collègues CDS sur leurs conditions de travail ne soit pas prise en compte. Nous évoquons, au responsable de la filière sinistre, quelques irritants remontés par les collègues en particulier la planification et les remises dans le téléphone très récurrentes  sur leur peu de temps « hors tel ».
Ce dernier considère avoir très peu de retour sur la « souffrance » des collègues du terrain pour envisager une action mais a précisé qu’il ne souhaitait pas que les conditions restent ainsi. Affaire à suivre…
 

La présentation du bilan SDO inscrite à l'ordre du jour a été reportée.
 
Pas encore adhérent(e) ? Rejoignez-nous !

Les comptes rendus font ressortir les points principaux. N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez plus d'informations.

vendredi 10 juin 2016

Quand la négociation tourne au chantage a la MAIF



QUAND LA NÉGOCIATION TOURNE AU CHANTAGE ... ET LA CONFIANCE DANS TOUT ÇA !







L’UNSA MAIF vient d’apposer sa
signature à l’avenant à notre accord
d’intéressement, qui vous permettra de
bénéficier de la prime nette de 1 000 €
annoncée par notre directeur général.
Mais, malheureusement, fidèle à ses
habitudes, le geste de la Direction à
votre attention ne pouvait être gratuit.



LE TOUR DE PASSE-PASSE DE LA DIRECTION


Contre toute attente, l’entreprise a en effet souhaité profiter de l’occasion pour revoir les critères de calcul de l’intéressement et y fondre la prime collective perçue depuis deux ans par nos collègues du réseau.

Arguments avancés :

• une reconnaissance de la contribution des collègues du Siège social à la réussite du réseau par un élargissement de la prime à l’ensemble du personnel ;

• le bénéfice de la fiscalité avantageuse de « l’intéressement », tant pour l’entreprise que pour les salariés.

Bien que le but recherché soit louable, le montage proposé par notre Direction ne nous satisfait pas intégralement pour les raisons suivantes :

==>La direction évoque le renforcement de l’équité de traitement et la solidarité entre les différentes filières du réseau et les services du Siège.


Cependant, le système mis en place risque au contraire de susciter des crispations de part et d’autre. En effet, la prime versée à nos collègues du siège dépendra d’une formule alambiquée basée sur la moyenne pondérée des intéressements des filières du réseau.



L’UNSA Maif préconisait, quant à elle, des critères de reconnaissance spécifiques pour les collègues du Siège, au même titre que pour les autres filières, de façon à ce qu’ils puissent eux-aussi, voir directement reconnus leur contribution aux résultats de l’entreprise.


L’entreprise a préféré jouer la facilité dans le principe (et la complexité dans le calcul).


==> Le manque de progressivité dans le calcul de  l’intéressement : nous avions préconisé quatre hauteurs de marche (25 %, 50 %, 75 %, 100 %) suivant le niveau d’atteinte des indicateurs retenus. L’entreprise est restée sur une échelle de deux niveaux (50 % sous réserve que les critères de résultat soient très largement atteints, 100 % si les critères sont atteints totalement).

==> Or, au regard des objectifs de résultat assignés à chaque filière, le montant maxi de 2 100 € bruts par personne que la Direction brandit (en fait, 1 920 € nets + impôt si débloqué aussitôt) n’est qu’un but inaccessible.

==> Et lorsque vos représentants syndicaux ont l’impertinence aux yeux de la Direction de demander une augmentation de ce plafond, la réponse fuse, arrogante, déplacée : « C’est l’argent des sociétaires ! ».

 Arrogante et déplacée car les sociétaires aimeraient sans doute bien voir la couleur des excédents réalisés depuis plusieurs années, comme le permettent les Statuts de la Mutuelle au travers d’une ristourne.

==> Pour nos collègues du réseau qui participent grandement aux résultats de l’entreprise, le levier complémentaire de mobilisation et d’engagement que constituait la prime collective disparaît purement et simplement.


ET LE CHANTAGE A COMMENCÉ !



En effet, la direction a subordonné le versement de la prime nette de 1 000 € par salarié à la signature globale d’un avenant intégrant ses propositions de refonte de calcul.



Prime qui avait pourtant été promise par notre directeur Général, sans autre condition qu’un accord dérogatoire aux règles actuelles de répartition (60 % salaire, 40 % présence) et ce, par un communiqué en date du 23 mars dernier dont voici un extrait : « …j’ai souhaité saluer nos résultats par un geste supplémentaire. Aussi, chacune et chacun d’entre vous recevra une prime nette d’un montant de 1 000 euros qui sera versée en juin. Cette prime prendra la forme d’un supplément d’intéressement. »

L’UNSA MAIF, syndicat autonome et responsable, qui est l’un des 3 signataires de l’accord d’intéressement, n’a donc pas souhaité que VOUS soyez les otages d’une stratégie d’entreprise.

Mais dans ce contexte, la confiance et la considération affichée à votre égard a une fois de plus montré ses limites.

Une chose est sûre, lors de la prochaine négociation qui s’ouvrira sur l’intéressement, nous saurons rappeler à notre Direction nos revendications actuelles et leur intérêt pour l’ensemble des salariés de la Mutuelle. Dans cette optique, nous reviendrons bientôt sur d’autres sujets : la retraite progressive et le renforcement du dispositif d’épargne retraite au bénéfice des salariés, aujourd’hui très faible (à l’exception de celui mis en place pour les cadres supérieurs et dirigeants), seront nos prochaines priorités lors du prochain semestre.