jeudi 27 décembre 2018

Compte rendu PARITAIRE du 19/12/2018




Réunion Paritaire
Compte-rendu 
du 19 décembre 2018

Compte rendu non officiel


1. Poursuite des négociations relatives à l'accord handicap.

Certaines OS demandent à l'entreprise de faire mieux en terme de recrutement que l'année précédente en terme d'objectif, car sur un objectif de 40 recrutements externes, elle en a réalisé 65.

La Direction répond qu'il n'est pas opportun de faire venir un travailleur handicapé pour qu'il quitte l'entreprise 3 mois plus tard, et souhaite un recrutement pérenne.

L'UNSA MAIF demande si l'entreprise utilise le  dispositif légal d'emploi accompagné en termes de recrutement et d'intégration.

La Direction nous explique les contraintes particulières qu'elle rencontre notamment sur le dépt de Deux Sèvres (limite de 50 personnes) ; MDPH 79  préfère placer ces 50 personnes dans d'autres secteurs que le nôtre.

L'UNSA MAIF revient sur ses revendications et souhaite connaître les réponses de l'entreprise notamment sur notre demande de mise en place d'une veille veille proactive de l'entreprise en terme d'accompagnement et d'évolution professionnelle des travailleurs handicapés.

La direction estime que la plupart des travailleurs handicapés peuvent avoir accès aux informations.

L'UNSA MAIF répond que c'est à l'entreprise d'être vigilante, au-delà d'un simple accès à l'information.
L'UNSA MAIF  demande si l'entreprise prendra  en charge les remboursements des frais médicaux nécessaire aux salariés handicapes même s'ils ne sont pas remboursés par la sécurité sociale.

La direction : oui  mais à condition que ces frais soit prévu par  notre  mutuelle santé (ex : ostéopathie).

L'UNSA MAIF  souhaite avoir une réponse de la DRH sur sa demande d'intégration des salariés handicapés dans le processus de cessation anticipé  d'activité.

La direction ne souhaite pas les intégrer mais nous annonce revenir dans les prochaines semaines sur le sujet afin d'aborder certaines situations.

Nous insistons sur notre demande  car nous ne comprenons pas  pourquoi  il est possible pour des salariés parents d'enfants handicapés de bénéficier de ce type de dispositifs, mais pas aux salariés handicapés eux-mêmes.

L'UNSA MAIF souhaite savoir si l'entreprise donne suite à sa demande de possibilité pour un salarié handicapé en temps partiel thérapeutique de cotiser à taux plein  avant 54 ans  avec prise en charge par l'entreprise de la part salariale.
La direction est d'accord pour donner cette possibilité pour les travailleurs handicapés à partir de 45 ans,  mais l'entreprise ne prendra pas en charge la part salariale.

Nous attendons désormais le projet définitif d'accord de l'entreprise.

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mercredi 19 décembre 2018

PRIME MACRON : L'UNSA MAIF demande 10.000 euros pour... HIER


UnsaMaif, syndicat 100 % autonome, au service de tous les salariés maif, employés et cadres.
Si vous ne visualisez pas correctement ce message, cliquez sur "Afficher les images".

PRIME MACRON : L'UNSA MAIF demande 10.000 euros pour... HIER


Vous y croyez ??

Pourtant nous sommes les premiers et les seuls à le demander…c'est sûr, vous allez voter pour nous !!! 



Soyons un peu sérieux, l'UNSA MAIF est un syndicat pragmatique, c'est pour cela que nous avons préféré, suite à l'effet d'annonce du Président de la République concernant sa demande faite aux entreprises de donner une prime de fin d'année à leurs salariés, attendre les conditions exactes encadrant cette dernière.
 
Ainsi, cette prime sera défiscalisée à hauteur de 1000 euros, concernera les salariés touchant jusqu'à 3600 euros mensuels net et pourra être versée jusqu'au 31 mars. Ce projet sera présenté ce mercredi, en conseil des ministres, avant d'être débattu au parlement pour pouvoir ensuite être intégré au projet de loi de finance.

La Négociation Annuelle Obligatoire débutera en janvier, comme nous l'a fait savoir la Direction. C'est dans le cadre de ces négociations que l'UNSA MAIF fera part de ses revendications qui iront bien au-delà de cette simple prime.

Ne l'oublions pas, les 2% d'inflation ont été dépassés depuis juillet 2018, activant par ce fait la clause de sauvegarde du dernier accord NAO. L'entreprise devra donc compenser rétroactivement cette baisse du pouvoir d'achat en proposant des mesures salariales dignes de ce nom. D'autant plus, qu'elle a su le faire dès le mois de septembre dernier concernant ses militants en leur octroyant 2% d’augmentation sur leurs émoluments.
 


Au-delà d'une simple prime, l'UNSA MAIF souhaite des augmentations de salaires conséquentes. En effet, afficher une carte de visite avec un salaire d'entrée de 1690 euros net ( prime de vacances incluse, base temps plein) c'est bien, mais s'assurer que ses salariés fidèles continuent de progresser en termes de salaire, c'est mieux.
Aujourd'hui, à la vue des grandes transformations auxquelles les salariés de l'entreprise doivent faire face (SDO, OSER, Numérique...), notre Direction se doit de récompenser ses salariés non pas par la délivrance d'une simple prime ponctuelle mais par des augmentations de salaires motivantes

Nous sommes cependant conscients qu'à la vue des problèmes nationaux actuels en termes de pouvoir d'achat, une prime serait un signe fort de soutien de l'entreprise auprès de ses salariés, notamment pour ceux dont les revenus du ménage sont inférieurs parfois à 3000 euros.
Ainsi, nous demanderons à notre Direction de verser fin janvier une prime d'un montant minimum de 1000 euros net.




jeudi 13 décembre 2018

Compte rendu CSE du 12/12/2018


Comité Social Economique
Compte-rendu 
du 12 décembre 2018

Compte-rendu non officiel


L'ensemble des organisations syndicales, en lien notamment avec les déclarations du président de la république, demandent à la direction de verser une prime de fin d'année aux salariés de MAIF.  

La direction indique que si prime il y avait cela était du ressort de la Négociation annuelle sur les salaires.
 

1. Information sur l'activité du restaurant d'entreprise du siège social en 2018.


La fréquentation du restaurant progresse de 17% entre 2015 et 2017 (dont 81% de salariés MAIF.) La progression est de près de 8% sur 2018. La Saladerie progresse de 14% le site de Chauray de 8%.

Des externalisations d'activités à faible valeur ajoutées sont en cours  au restaurant du siège (notamment l'épluchage des légumes.)
Au 1er janvier 2019 le prix des plats sera revalorisé de 2%.
Le niveau d'admission (touche les extérieurs) augmentera de 90 ct. Le prix de revient moyen progresserait donc de 7,5%.

Une admission de 4€5 sera mise en place à la saladerie (pour les extérieurs)

Des actions ergonomiques ont été mises en place sur 2018 notamment à la laverie et concernant les chauffes assiettes.
Les achats locaux ( 48%) et bio/labellisés ( 17%) progressent.

Une structure en dur toute saison sera mise en place en 2019 afin d'améliorer la capacité d'accueil du restaurant.

L'UNSA-MAIF indique qu'il est nécessaire de mettre en place des actions sur la gestion de la file d'attente.
La direction indique que suite à l'enquête en cours, ce point remonte fortement, ainsi des actions seront mises en place courant du 1er semestre 2019


2. Information préalable à la consultation sur le projet de modification du règlement intérieur.

La mise à jour du règlement intérieur se fait au regard de l’accord IRP sur la façon dont se déroulent les procédures disciplinaires, sur l’assistance que le salarié peut avoir dans ces cas.

La direction permet désormais que les procédures disciplinaires se passent en région
voire sur le site même de travail du collègue. Les organisations syndicales estiment que la souplesse avancée par la Direction pour justifier cette évolution risque joue surtout en faveur de l’entreprise et pourrait être source de déstabilisation et de mal-être pour le salarié concerné dans l’hypothèse où l’entretien se déroulerait au sein de son entité
.

L’UNSA demande à la Dir. De mettre en conformité son projet de mise à jour avec les dispositions en vigueur sur la composition du conseil de discipline. En l’occurrence, le salarié doit pouvoir être assisté d’un salarié de son choix lorsqu’il est convoqué de la convocation à un conseil de discipline.


3.  Information consultation du CSE sur le projet de recours à « l'activité partielle » dans les établissements de l'île de la Réunion.

Les élus du CSE donnent lecture d'un avis  approuvé à l'unanimité :
 
Le CSE est consulté sur le point "activité partielle de l'ile de la réunion".
L'ile de la réunion a été fortement perturbée fin novembre en raison des forts mouvements sociaux qui ont touché et parfois même bloqué l'ile.
Cela a très fortement impacté la vie professionnelle de nos collègues.
Les salariés MAIF ont vécu ainsi une situation exceptionnelle en raison du climat d'insécurité et de danger et des consignes ordonnées par le préfet local, à savoir des restrictions de déplacements.
L'entreprise a fait le choix de fermer ses sites à plusieurs reprises.
Nous prenons acte de la décision de la MAIF de recourir au dispositif "activité partielle".
Cependant, ce dispositif n'a pas vocation à couvrir toutes les conséquences de ces événements subis par les collègues.
 Les élus de l'instance CSE demandent donc à l'entreprise :

  • la prise en charge de la perte de rémunération restante à la charge des collègues

  • La réimputation des jours de congés posés compte tenu des risques encourus 

Les élus du CSE demandent à l'entreprise quelles dispositions elle entend prendre à l'avenir concernant la question du traitement des situations où des salariés d'un ou plusieurs sites sont empêchés collectivement d'exercer leur activité professionnelle.


4.  Désignation des représentants de proximité

Une liste de 117 représentant de proximité est approuvée à l'unanimité.  


5.  Désignation de membres supplémentaires au bureau du CSE

Le bureau du CSE est actuellement composé de 3 organisations syndicales. Considérant qu'il est de l'intérêt de tous de participer au bon fonctionnement de l'instance et  de travailler les projets collectivement dans l'intérêt des salariés de la MAIF,  le bureau a proposé à chaque organisation syndicale de s'intégrer. FO et la CGT ont répondu positivement à l'appel. Seule la CFDT a refusé de participer. 

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