mardi 17 décembre 2019

Une solution UNSA pour la sortie de crise

Une solution UNSA pour la sortie de crise

L’UNSA est toujours dans l’action par la mobilisation et le dialogue.
Elle sera un acteur de la grève du 17 décembre prochain.
En parallèle, l’UNSA ne rompt pas le dialogue social pour une raison évidente : elle ne veut pas laisser le gouvernement décider seul pour les salarié·e·s.
Aujourd’hui, il s’agit de sortir de la crise provoquée par le gouvernement.

dimanche 15 décembre 2019

Grève le 17 décembre 2019

Si quelques mesures annoncées reprennent des propositions de l’UNSA (100 % des droits acquis, transition plus longue pour entrer dans le nouveau système), un trop grand flou, le manque de prospective et l’apparition d’une nouvelle mesure punitive sont en l’état inacceptables.

POUR VOUS, L'UNSA EXIGE :


  •  L’ouverture rapide de négociations concernant la pénibilité, pour l’ensemble des métiers. 
  • Des garanties sur les compensations pour les secteurs négativement impactés et les régimes spécifiques (RATP, SNCF, Enseignants, Territoriaux, Hospitaliers, Fonctionnaires sans primes…).
  • Le retrait de la mesure « âge pivot à 64 ans » car elle pénalise les salariés du privé et du public, dès 2022, en les faisant travailler au-delà de 62 ans, sous peine d’un malus.
  • Au minimum, une pension au Smic pour une carrière complète au Smic.


Ni puni·es, ni perdant·es : l’UNSA appelle l’ensemble des salariés à se mobiliser et à faire grève le 17 décembre

jeudi 12 décembre 2019

Communiqué Retraite UNSA: Grève et Manifestation du 17 décembre

UNSA


Bagnolet, le 12 décembre 2019

Ni puni·es, ni perdant·es : grève et manifestations le 17 décembre

Hier, le Premier ministre a levé le voile sur ses intentions concernant la réforme des retraites. Imprécisions, manque de prospective et nouvelle mesure punitive : tel est le bilan des annonces.
Certes quelques-unes sont à mettre à l’actif des propositions et des actions de l’UNSA :
·      La première génération concernée sera celle née en 1975. Ce qui permet de protéger ceux qui sont à 12 ans de leur retraite et qui ont fait des choix de carrière et de vie en fonction du régime actuel. Ces 12 années laisseront également le temps nécessaire pour améliorer les carrières, les salaires, la qualité de vie au travail de l’ensemble des salariés.
·      Les salariés, nés à partir de 1975, bénéficieront de 100 % de droits acquis dans l’actuel régime. Ce qui est une garantie indispensable en particulier pour celles et ceux qui y ont déjà accompli une part significative de leur carrière

Mais au final le compte n’y est pas !

Pour une grande part, les mesures avancées continuent à entretenir le flou et manquent d’engagements concrets :
·      Les propos sur la pénibilité sont très décevants. Des négociations doivent s’ouvrir rapidement et bien concerner l’ensemble des métiers.
·      Les personnels de santé publique, les forces de l’ordre et les pompiers, les agents territoriaux, les fonctionnaires ayant peu ou pas de primes (dont les enseignants), les salariés de la SNCF, de la RATP… restent sur leur faim car aucune garantie ne leur a été concrètement apportée. Il ne suffit pas de dire que des discussions vont commencer, il faut préciser quand, à quel rythme et pour aller dans quelle direction.
Pire, le Premier ministre compte mettre en place, pour l’ensemble des salariés, un âge pivot de 64 ans en 2027 avec une montée en charge dès 2022.
Cette mesure financière est particulièrement punitive : dès 2022, les salariés âgés de 62 ans seront obligés de travailler quelques mois de plus sauf à se voir imposer un malus supplémentaire.
L’UNSA avait proposé que ne soit pas mêlées retraite universelle et mesures financières. Le gouvernement a fait le choix contraire et fait porter cet effort supplémentaire aux seuls salariés. Ce n’est pas acceptable pour l’UNSA.

L’UNSA n’est pas dans une logique du tout ou rien qui se traduit très souvent par rien du tout. Au contraire, l’UNSA accentuera ses pressions sur le gouvernement, en discutant et argumentant jusqu’au bout, pour qu’il modifie sa copie.

Pour qu’il n’y ait ni puni·es, ni perdant·es, l’UNSA appelle l’ensemble des salariés à se mobiliser et à faire grève le mardi 17 décembre.
 
Laurent ESCURE
Secrétaire Général


mercredi 13 novembre 2019

Communication UNSA-MAIF


DECLARATION DES ELUS UNSA-MAIF AU CSE DU 13/11/2019




DECLARATION DES ELUS UNSA MAIF

 « Groupe de plus de 7 000 salariés, la MAIF a une responsabilité sociale qu'elle entend assumer pleinement. La confiance a priori qu'elle promeut dans la relation avec ses sociétaires est la même qu'elle érige en principe de management. En contrepartie, elle doit pouvoir compter sur l'esprit de responsabilité, d'initiative et d'implication de ses acteurs pour offrir le meilleur des services. »
« Parce que nous considérons que le respect de chaque salarié et la qualité de vie au travail sont des leviers de cohésion sociale et de performance ». (source : entreprise.maif.fr)

Apparemment, ces principes ont dû échapper à certains membres de notre Direction…
Ainsi très récemment, le responsable  de la filière Face à Face, a estimé que la cause de la faiblesse du niveau de production épargne et prévoyance était LE CONSEILLER MAIF.

Le responsable de cette filière a donc tenu a rappeler, dans un certain nombre de messages adressés à ses équipes, la hauteur de ses attentes et les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir, quitte « à dégrader à court terme le climat social, et à l'assumer ».

Il a donc été demandé d'augmenter le niveau d'exigence, tout en restant dans la bienveillance bien entendu, et de mettre en mouvement l'ensemble des collaborateurs ( conseillers et managers).
Les moyens préconisés :
- des accompagnements de proximité et  « la contrainte d'un plan d'accompagnement plus dur si nécessaire… », qui renvoie à une notion à peine voilée de construction de dossier d'insuffisance professionnelle que nous avons aussi entendue sur le terrain.

- Un focus mis sur « les collègues qui ne font pas » , qui sont reçus en entretiens individuels de recadrage par leur managers ou RR. Des entretiens où les collègues sur la sellette peuvent être invités sans grande bienveillance à se projeter sur la délégation de demain pour savoir comment ils s'y voient, au vu du pivot pris et des objectifs de plus en plus forts en assurance de personnes.

- une proposition systématique, bien éloignée du service personnalisé de qualité, de l'écoute des besoins des sociétaires, et du conseil que nous leur devons.

Ce message du responsable de la filière face à face, ayant reçu l'aval de sa Direction, a été comme il se doit relayé par les RR avec, selon les régions, un excès de zèle plus au moins prononcé et des dérapages verbaux pouvant s'apparenter dans certains cas à des menaces sur l'emploi des salariés de la filière Face à Face…

L'UNSA MAIF s'insurge contre cette démarche basée sur la peur et une pression intolérable mise sur les salariés (conseillers et managers).

Est-ce cela la différence MAIF ?
Comment peut-on croire que  «  la MAIF a développé un modèle d'assurance mutualiste centré sur l'humain » lorsqu'on tient un tel discours ?

Voici quelques verbatim de nos collègues :
« Mes collègues et moi sommes très inquiets de cette visite de notre RR. 
Qu'est-ce que c'est que cet engagement demandé !! Nous avons déjà des objectifs annuels, un bilan mensuel, des mails quotidiens !
 Nous ne supportons plus cette pression commerciale permanente. C'est devenu invivable au quotidien. Notre santé est en jeu »
« Je tiens à vous informer de la pression mise en réseau face à face. La situation évolue de plus en plus vers une pression inimaginable.
Tout est compté :  
°          nos rebonds suite à visite, téléphone
  • temps d'attente des sociétaires qui viennent en visite spontanée ou qui ont rendez-vous
  • nos taux de tout et de rien grâce au formidable outil GPS. .. On n'y comprend rien mais tout est surveillé et surtout comparé par rapport à l'entité, à la région ...
  • petit mail insidieux pour nous faire remarquer qu'on n'exploite pas assez les listings
  • on nous demande fixer des rendez-vous  (car on manque de visite). Cela devient grotesque. On fixe des rendez-vous à des sociétaires qui sont devant nous car on ne peut pas les recevoir... évidemment les 3 collègues qui reçoivent sont toutes occupées...
  • on nous demande des heures sup .....
Bref, un ras le bol général s'installe.  Je croyais que la MAif prônait un management par la confiance : pourquoi tout compter et tout contrôler et cela tous les jours !!! Nous ne parlerons pas de toutes les nouveautés : bandeau, NORA, calculette décès... »

Les élus UNSA MAIF demandent à la Direction de cesser cette communication à l'encontre de nos collègues de la filière face à face.
Selon elle, le faible niveau de production en épargne et prévoyance serait exclusivement dû à la faible implication des conseillers !!
Quand une problématique concerne une filière dans son ensemble, on peut se demander si ce n'est pas le pilotage lui-même qui est en cause.
On est aussi fondé à douter de l'adéquation des moyens d'accompagnement mis en place pour permettre à la filière FAF d'assurer ce fameux « pivot » vers l'assurance de personnes.

Les élus UNSA MAIF sont conscients des difficultés que l'entreprise peut rencontrer et de la nécessité qu'elle assure son développement  pour continuer d'offrir le meilleur service à ses sociétaires. Ils sont aussi conscients que le pilotage de la performance commerciale est un enjeu majeur de la Direction.
 Cependant, un pilotage efficace passe par :
  • des formations, pour aider nos collègues pour améliorer leur discours et leurs compétences
  • par la mise en avant des réussites des personnes, ce qui contribue à une plus grande cohésion des équipes
Un pilotage efficace ne passe pas par une pression sur les salariés, et des menaces à peine dissimulées.

« Les entreprises qui réussissent sont celles qui ont une âme »


Twitter : @UnsaMaif

Blog : www.unsa-maif.blogspot.fr

_unsa@maif.fr

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vendredi 8 novembre 2019

Pression dans le réseau MAIF

Les résultats Epargne/ Prévoyance tombent dans la filière Face à Face, et la réponse consiste à un recadrage des équipes et de leurs managers, au travers de propos inacceptables et choquants.

Le devoir de conseil à la #MAIF ? D'après les consignes c’est proposer systématiquement un produit défini à nos sociétaires #DDA .

La Bienveillance à la #MAIF ? C’est quand un responsable de filière se dit prêt à accepter  une dégradation du climat social  pour atteindre ses objectifs commerciaux, et avec la bénédiction des directeurs délégués et de la DRH !

MAJ 12/11/2019 :
L’accompagnement des salariés à la #maif?
C'est quand tu exerces une pression constante sur ces derniers afin de réaliser des objectifs commerciaux trop ambitieux !

Retrouvez demain notre déclaration en CSE

L’UNSA MAIF soutient tous nos collègues, managers et conseillers, sérieusement ébranlés par de telles méthodes aux effets dangereux, et en totale contradiction avec les messages affichés par l’entreprise sur sa singularité et la promotion de la qualité de vie et du bien-être au travail, au service des Sociétaires.




#Bienveillance  #ChaqueActeCompte #DDA #BIENVEILLANCE #QVT
#RESPECT_DE_LA_PERSONNE


vendredi 25 octobre 2019

Compte rendu paritaire du 22 octobre


COMPTE RENDU PARITAIRE DU 22 OCTOBRE



1 / Suite et fin de la négociation relative aux évolutions envisagées des régimes de prévoyance et de santé sur complémentaires
 
Présentation par le cabinet ADDING de son rapport de synthèse sur le bilan santé 2018.
A chaque exercice la MGEN affecte une part du solde créditeur du compte santé au compte de participation aux bénéfices dédié à la MAIF.

A la fin de l'exercice 2019, le cumul de cette réserve sera d'environ 2 millions d'euros (1,4+0,5 de 2019.)
Cette somme peut servir à financer les excédents de dépenses pour certaines années mais pas uniquement…
C'est pour cela qu'il a été acté en NAO 2019 le principe de de l'utilisation des excédents du régime en santé pour financer la création d'un régime sur complémentaire en prévoyance.

Suite à l'examen des offres des 3 candidats présentées lors de la dernière réunion paritaire du 19 septembre, la Direction a décidé de rentrer en négociation exclusive avec le groupe VYV.

Ainsi, la Direction nous présente la réponse du groupe VYV et les cotisations associées à l'amélioration des garanties pour lesquelles la MAIF les a sollicité :

  • Capital décès et rente éducation
  • Invalidité 2 et 3 (avec et sans reprise du passé avant le 01/01/20)
  • Invalidité 1 (avec et sans reprise du passé avant le 01/01/2016)
 Cette réponse comporte plusieurs options tendant à répondre au cahier des charges fixé par la MAIF.

Au final, il s'avère que le groupe VYV est beaucoup plus cher de que ce qu'avait prévu le cabinet ADDING lors de la présentation qui nous avait été faite en septembre dernier sur l'option répondant intégralement aux cahiers des charges.
(A noter que la reprise du passé pour les salariés en invalidité 1 avant le 01/01/2016 s'avère impossible puisqu'il représenterait à lui seul plus des 2/3 du budget alloué à la mise en en place de ce régime de sur complémentaire en prévoyance.)
 

L'UNSA MAIF interpelle donc la Direction pour savoir comment elle compte financer ce surcoût :

  • Souhaite-t-elle utiliser la réserve dont nous disposons ?
  • Souhaite-t-elle augmenter les cotisations de salariés et employeur en matière de santé ?
 La direction pense s'orienter sur une nouvelle option, consistant à améliorer en priorité pour le moment le sort des salariés en invalidité 2 (dans l'impossibilité totale de travailler). Cette option (avec reprise du passé) aurait un coût proche du budget dont elle dispose.

Coût de cette option: 0,29% T1 T2 au lieu d'un 0.26 initialement envisagé.
(Tranche 1 : partie du salaire limitée au plafond de la Sécurité sociale, ou salaire total si celui-ci est inférieur au plafond.
- Tranche 2 : partie du salaire comprise entre le plafond de la Sécurité sociale et huit fois ce plafond.)

Le représentant d'ADDING précise que c'est plutôt 0,30 % de cotisation qu'il faut envisager afin d'anticiper des rajouts de coûts de gestion.

La DRH propose d'utiliser la réserve des fonds pour financer les 0,03 ou 0,04% d'écart.

Débat s'engage avec la Direction et les OS sur les objectifs initiaux recherchés dans cette négociation et ce que l'on nous présente ce jour.
 

L'UNSA MAIF reconnait que l'amélioration de la condition des salariés en invalidité 2, étant dans l'impossibilité totale de travailler, est importante mais souhaite cependant que l'on réfléchisse à la possibilité d'intégrer également l'amélioration du décès avec rente éducation et regrette l'impossibilité de reprendre le passé des salariés en invalidité 1 avant le 01/01/2016.

La Direction s'engage à revenir vers les OS afin de nous faire une proposition essayant de tenir compte de nos revendications en termes d'amélioration de garanties tout en étant dans le budget alloué.
 
Présentation par le cabinet ADDING du 100% santé

La réforme du gouvernement (1/01/2020) :
« 100 % santé" : remboursement intégral dans les domaines de l'optique, de l'audiologie et du dentaire »
https://www.gouvernement.fr/argumentaire/100-sante-remboursement-integral-dans-les-domaines-de-l-optique-de-l-audiologie-et-du

Création du «panier libre», du «panier 100%» et du «panier maitrisé»

«Le panier libre»  = le contrat
Les remboursements qui s'appliquent correspondent aux garanties prévues aux contrats.

Le panier «100%» = prise en charge intégrale
Les actes réalisés dans le «panier 100%» sont remboursés intégralement indépendamment des garanties prévues au contrat.
Le professionnel de santé doit appliquer des tarifs encadrés.

Le panier «maitrisé» = le contrat
Les remboursements qui s'appliquent correspondent aux garanties prévues aux contrats.
Le professionnel de santé doit néanmoins appliquer des tarifs encadrés.

Le professionnel proposera 2 devis : un équipement dans le panier libre et un équipement dans le panier 100%.


L'assuré aura le choix de son équipement.

 Selon son choix, le tarif et le remboursement sera différent.
Cette réforme aura un impact sur notre contrat responsable MGEN :

 

 2/ Suite et fin de la négociation relative au projet d'avenant à l'accord NAO 2019 (Prolongation des périodes d'abondement du PERCO).
                                                                         
La Direction nous présente le projet d'accord afin d'étendre l'application du dispositif d'abondement de l'employeur pour les versements volontaires jusqu'au 29 février 2020 et ainsi permettre aux salariés de bénéficier dudit dispositif pendant une période de douze mois. 

Extrait du projet d'accord : « Les versements volontaires réalisés entre le 1er janvier 2020 et le 29 février 2020 seront également abondés selon les mêmes modalités que pour l'année 2019, y compris si le salarié a déjà bénéficié d'un abondement au titre de l'année 2019.
En revanche, le fait de bénéficier d'un abondement sur les versements volontaires en janvier et février 2020 viendra réduire d'autant le montant d'un éventuel abondement mis en œuvre ultérieurement sur l'année 2020 sur les versements volontaires affectés au PERCO. »

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lundi 14 octobre 2019

«Comment motiver sa Direction Générale ?»


 «Comment motiver sa Direction Générale ?»


« L'engagement de la MAIF pour le bien-être de ses salariés se traduit également par un socle social avantageux. La rémunération de nos collaborateurs est composée d'un salaire fixe, de primes liées à la performance collective et d'un grand nombre d'avantages sociaux.

Performance collective

Une prime d'intéressement et une prime de participation (montants conformes aux pratiques du marché de l’assurance)

Avantages sociaux

Prévoyance, Mutuelle santé, Retraite supplémentaire, Abondement PERCO, Prime garde d'enfant, prime d'aide au logement sur certains secteurs géographiques, frais de transports en commun »  (source : entreprise.maif.fr)


A la veille de la Négociation Annuelle Obligatoire sur la rémunération, à la veille de la négociation du futur système de « reconnaissance » qui va selon notre Direction au-delà de la rémunération, notre Conseil d’administration vient de valider la mise en place d’un système de rémunération variable long terme pour les membres du  Comité de Direction Générale !!
Ce variable s’élèvera à 25% maximum de la moyenne des rémunérations fixes  brutes du Comité de Direction Générale et a pour vocation d’évaluer la réussite des axes et objectifs du plan stratégique 2019-2022.

Notre Direction, qui vante les mérites de la différence du modèle social MAIF par tous les moyens de communication à sa disposition, vient purement et simplement de mettre en œuvre une pratique courante dans de nombreuses entreprises « capitalistes », celle des ILT ( Incentives Long terme) destinées essentiellement à la rémunération des dirigeants.

Notre CA a fait le choix, parmi ces ILT, d'un plan de rémunération variable à long terme  qui repose  sur la fixation d'objectifs collectifs à caractère stratégique. Lorsque les objectifs sont atteints, les primes sont versées à échéance et peuvent représenter des montants très importants.

L’UNSA MAIF s’interroge sur ce choix de système de rémunération pour nos Dirigeants…
A-t-on à ce point besoin de MOTIVER nos Dirigeants dans la réalisation des objectifs fixés par ce nouveau plan stratégique ? Assiste-t-on aux Prémices de l’instauration d’une part variable « qualitative » de la rémunération des salariés de notre entreprise ?

Cette décision du Conseil d’Administration nous laisse perplexe et nous inquiète à la veille de la négociation d’un système de reconnaissance des salariés de l’entreprise.

Nous contacter :    05 49 26 51 68     unsa-maif.blogspot.fr     _unsa@maif.fr    @unsamaif