vendredi 3 février 2012

SDO volet social nos propositions

SDO 3 février 2012


L’UNSA-MAIF peut comprendre la nécessité du changement,
à travers l’adaptation de notre mutuelle aux conditions économiques,
à travers l’adaptation de notre mutuelle aux changements sociétaux.
Mais ces changements doivent se faire dans le respect des personnes (salariés et militants) et de l’éthique de l’entreprise !

Nous sommes contre le projet SDO sous sa forme actuelle !

D’autant que la crise économique durable que nous subissons est passée par là, alors que le projet a été élaboré avant celle-ci !
Notre Mutuelle ne doit-elle pas réajuster ses ambitions ?

Ce projet risque de mettre en péril notre Mutuelle, par les changements profonds qu’il porte, notamment la notion de véritable conseil à l’usage des Sociétaires.
La MAIF se doit d’être exemplaire, elle a vocation à être copiée c’est une des missions qu’elle s’est imposée lors de sa fondation. Il en va de la  perception de «l’économie sociale ».
C’est la culture d’entreprise qui risque d’être mise à mal !
La vigilance est de mise!

Nous pensons qu’il est judicieux dans un premier temps d’asseoir la mutualisation au travers des moyens techniques à l’ensemble de la mutuelle, et dans un deuxième temps de poursuivre le projet  si nécessaire, nourri par l’expérience de cette mutualisation.   
L’UNSA-MAIF estime que ce projet qui refonde notre Mutuelle ne doit pas être mis en œuvre à marche forcée.
 Il est temps que chacun prenne la mesure de cette décision, et même si les salariés du réseau seront pratiquement les seuls concernés, il faut que tous nous nous mobilisions pour demander au Conseil d’Administration d’envisager une autre organisation qui prenne en compte les individus et leur vie de famille.

Mais le projet SDO est un projet d’entreprise. Nous n’avons pas vocation à le négocier, nous n’avons qu’un avis consultatif !
Par contre, l’opportunité nous est donnée d’en négocier le volet social

En préambule  l’UNSA-MAIF pose les principes suivants :
-  La MAIF ne peut pas se passer de l‘adhésion de ses salariés dès lors que des projets d’entreprise d’importances sont mis en œuvre !
-  Le salarié MAIF est un trésor pour notre Mutuelle, sans qui rien ne peut être construit et qui, nous en sommes convaincus, est l’essence même de son futur.
- Les salariés du groupe MAIF sont et seront toujours au centre de nos préoccupations.

Nous considérons que les propositions actuelles sont nettement insuffisantes sur différents points, tant sur les modalités, les montants et les situations. C’est pourquoi nous souhaitons que l’entreprise prenne en compte, en plus des mesures déjà annoncées aux salariés, les points suivants :

Forfait d’aide à la mobilité
- forfait porté à 30000 € nets, majoré de 10000 € pour un conjoint, et de 5000 € par enfant à charge (dans la limite de 3).
- En cas de licenciement ce montant doit rester acquis.
- En cas de démission, les montants non consommés en prestation (frais de déménagement …) seraient remboursés prorata temporis
- pour le conjoint, prise en charge de 80% de la différence entre ancien et nouveau salaire (ou assedic) pendant 2 ans
Déploiement
(en plus du forfait)
- versement d’une prime de déploiement de 400 € pour tous les salariés des entités déployées
Immobilier
(en plus du forfait)
- indemnisation des surcoûts nécessaires à l’acquisition d’un nouveau logement  (de même nature) en cas de vente de son logement
- proposition de prêt à des taux d’intérêt bonifiés
- prise en charge des frais d’adaptation du nouveau logement en cas de personne à charge âgée ou handicapée
- prise en charge de 80% de la charge éventuelle de double loyer pendant 9 mois
Enfants à charge
(en plus du forfait)
- prise en charge pendant un temps à définir des frais supplémentaires de garde d’enfant générés par l’éloignement
Salariés en fin de carrière
Nous souhaitons que les salariés en fin de carrière ne soient pas contraints à la mobilité et nous proposons pour les salariés qui le souhaitent :
-     une dispense totale d’activité à 12 mois de la retraite
-     un départ anticipé dans le cadre de l’annexe Dbis à 24 mois de la retraite
-     un passage à temps partiel « bonifié » par un complément de rémunération à 36 mois de la retraite
Départ négocié
- garantie d’un complément minimum pour tous
Droit à l’erreur
- pendant 6 mois, ce droit permet au salarié de se réorienter en cas d’erreur
 
Le sentiment général, que ce soit au niveau des salariés ou de la plupart des militants de notre mutuelle, est celui d’assister à une banalisation de notre mutuelle.

N’hésitez pas à nous faire parvenir vos commentaires ou vos propositions ! C’est dans l’action et la réaction que nous pourrons influer sur les décisions prises actuellement au plus haut niveau de notre Mutuelle.

Assez, des paroles qui n’engagent que ceux qui les écoutent !
Les propos de nos dirigeants sont rassurants certes, mais ne rassurent personne !

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