Affichage des articles dont le libellé est sdo. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est sdo. Afficher tous les articles

jeudi 25 mai 2017

Compte-rendu comité d'entreprise du 11 mai 2017

Compte-rendu comité d'entreprise du 11 mai 2017
Compte-rendu non officiel

1. SDO : présentation du troisième et dernier rapport SACEF
Le projet de Schéma Directeur Opérationnel (SDO) a été développé dans le but d'optimiser les ressources et générer une meilleure efficacité des entités. L’organisation opérationnelle s’appuie sur trois piliers (le triptyque).

1. Engagement des salariés
La majorité des acteurs a progressé vers l’acceptation, néanmoins de grandes disparités existent :
  • entre les salariés et les managers qui adhérent de manière beaucoup plus forte ;
  • entre filières. Ainsi, la filière « A&C » qui a conservé un modèle de polyvalence (distribution/sinistres) obtient l’adhésion la plus élevée tandis que la filière « sinistres » entre tout juste dans le palier "acceptation" et prouve qu'elle n’est toujours pas satisfaite de l’évolution de son métier. A noter que c'est elle qui absorbe la majorité des réductions d’effectifs (60 % des réductions).
2. Qualité de la relation avec le sociétaire 
L’ensemble des fonctions supports, ainsi que les salariés de la MAIF ont œuvré pour assurer une prestation professionnelle de qualité auprès des sociétaires. Cependant, il est important de souligner que sur la filière "sinistre", le taux de satisfaction est le plus faible pour les sociétaires (63 %) alors que l’ensemble des autres filières est à plus de 75 %, ce qui est un comble pour notre mutuelle.

3. Performance économique
Deux leviers principaux sont constatés : 
  • Diminution des frais généraux (réduction du taux d'encadrement, limitation du recrutement de conseillers et gains immobiliers) ;
  • Gains techniques (Un essor du développement PP et PM, une amélioration de la productivité dans le domaine sinistre).
Certaines nuances sont à constater : 
  • le volume de contrat est proche de la situation de 2009 ;
  • la productivité 2015 version SDO 2015 perd 25 % par rapport à la productivité attendue dans la version originale ;
  • la version initiale de SDO devait aboutir à la suppression de 675 ETP. En réalité le gain d’ETP concerne en 2015 393 ETP soit un écart de 42 % ;
  • par rapport au modèle initial, il y a une baisse de la productivité de 7 % observée entre 2009 et 2016 pour la filière distribution ;
  • une amélioration de la productivité dans le domaine sinistre : la productivité des centres de gestion a augmenté de 22 % entre 2014 et 2015 avec des objectifs atteints à 106 %.
Ce sujet concernant SDO a été interrompu pour des raisons de temps. D'autres précisions seront apportés lors d'un prochain CE.

A la lecture de la synthèse de ce rapport d'expertise, les élus UNSA MAIF ne peuvent que faire le constat que le bilan de SDO est loin de n'être que positif sur les trois éléments du triptyque.
Les élus UNSA-MAIF souhaitent que notre Direction, même si elle ne partage pas toutes les conclusions de l'expert, ait le courage de tirer les conclusions qui s'imposent en réalisant notamment des embauches dans la filière sinistre afin de retrouver un taux de satisfaction sociétaire en adéquation avec les objectifs attendus.


2. Point de suivi du projet OSER

Point de suivi des expérimentations en cours

L’ensemble des réunions CHSCT sur les expérimentations de la vague 2 se sont tenus entre le 23 mars et le 7 avril. 9 CHSCT étaient consultés sur 16 expérimentations qui emportent des dérogations importantes sur les horaires. La répartition des avis des instances est de 8 avis favorables, 7 avis défavorables, 1 avis partagé.

Le télétravail 

Les 3 types de forfaits de télétravail les plus répandus sont : 3 jours par semaine, 2 jours par semaine et 1 jour par semaine.

Une expérimentation réussie, plébiscitée par les salariés avec un taux de satisfaction générale de 90 % : 
  • Une performance collective et individuelle a minima maintenue ;
  • Une forte satisfaction concernant les modalités de télétravail à la MAIF, en dépit de quelques demandes de flexibilité.
Les points de vigilance : 
  • Des outils de travail et de communication à distance qui concentrent toujours la majorité des critiques malgré une amélioration notable depuis le début de l’expérimentation ;
  • Trois managers remontent certains abus : manque de motivation, disponibilité insuffisante, refus de flexibilité.
Un débordement du télétravail en dehors des plages habituelles de travail pour 1 télétravailleur sur 4.

Les élus Unsa-Maif sont favorable au télétravail dans la mesure où cela permet de concilier les intérêts de l'entreprise tout en préservant l'équilibre vie privée-vie professionnelle. C'est cette vision qui guidera nos représentants dans le cadre des négociations en cours sur l'OTT.
Pas encore adhérent(e) ? Rejoignez-nous !

Les comptes-rendus font ressortir les points principaux. N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez plus d'informations.

mercredi 14 septembre 2016

Compte rendu du comité d'entreprise ordinaire du jeudi 25 août 2016


Compte rendu du comité d'entreprise ordinaire du 25 août 2016

Compte rendu non officiel

  1. Avis sur le projet d'évolution des centres de gestion experts

Pour l'Unsa-Maif, Frédéric Raison donne la position des élus UNSA absents : malgré certaines réserves sur la spécialisation et la charge de travail, l'avis des élus Unsa-Maif aurait été favorable.

   2. Présentation du bilan SDO
La direction estime que le bilan de SDO est bon même s'il n'est pas parfait tandis que certains élus pensent que ce n'est pas une réussite. La plupart des idées évoqués constate un écart entre la réalité du terrain et les propos tenus par la direction.
Concernant le "tout téléphone" évoqué, la direction fait part de son désaccord car désormais on parle de "conversationnel" (tchat, tel, sms…) et les métiers tels qu'aux CDS et CCS vont évoluer sur cette réalité.

Pour l'UNSA MAIF, nous ne partageons pas l'idée que cette transformation ait convaincu les salariés et qu'ils ont une meilleure compréhension des enjeux. De plus, certaines activités (CDS, gestion sinistre) n'ont pas apporté à nos collègues l'épanouissement professionnel promis par notre Direction du fait du principe de spécialisation requis par SDO.

Nous interrogeons la Direction sur différents éléments du document présenté :
o   La révision des objectifs de production s'expliquerait par une évolution du marché.
o   La limitation des besoins ETP : la Maif n'a jamais autant utilisé de contrats précaires (CQP, alternance, CDD) et peu de transformation d'alternants en CDI. Pour la direction, la Maif a été félicité pour son taux de transformation de CDD en CDI et aucune entreprise de la branche assurance ne ferait mieux.
o   La productivité/ETP en conseil-vente baisse mais pas leur production. La direction précise ne plus vouloir limiter le temps de prise d'appel (7mns/appel).
o   La productivité/ETP en sinistre augmente mais pourtant l'insatisfaction croît également. La productivité engendre une baisse de la qualité. La direction est d'accord avec nous et il est décidé de baisser le taux de productivité pour rétablir la qualité.
o   Perception SDO : constat d'un écart important entre les managers et les collaborateurs, tout comme entre les militants et les salariés Maif. Ces écarts s'expliqueraient par le niveau d'information et l'expérience de chacun.
o   Face à face: aucune allusion sur le document au taux de visite-sinistre sur les entités face à face qui pourtant reste important( près de 30% sur certaines entités). La direction indique que ce taux ne baisse plus (entre 11% et 15%). Il y a également un problème de localisation de certaines entités mais elles seraient peu nombreuses.
La direction précise par ailleurs qu'à ce jour, le taux de rapport frais généraux/cotisation est de 30%, un des plus élevés du marché.
                                   
   3. Point de situation sur la loi Hamon 
Le volume était élevé en début d'année mais actuellement, il y a moins de départs "loi Hamon" que l'an passé. Pour la direction, il n'y a rien d'alarmant. Les prévisions sont bonnes pour la fin d'année.
Le profil de ceux qui nous quitte : la hausse tarifaire.

   4. Plan opérationnel de prévention des départs
  • 1er temps: entretenir la fidélité (émission d'appel principalement)
  • 2e temps: prévenir un départ pressenti via une cellule dédié à la prévention des départs.
Nous regrettons qu'il n'y ait pas de suivi réalisé après l'intervention de la cellule. Ex : 6000 appels pour 30 radiations évités !
  • 3e temps: prévenir un départ pressenti.

   5.  Projet marges de manœuvres
Une centaine de contributeurs issus de différentes filières ont co-construit ce projet qui est défini comme "une initiative personnelle et responsable du conseiller ou du gestionnaire pour assouplir exceptionnellement, au regard de la situation particulière du sociétaire ou du prospect, l'application stricte d'une règle technique ou d'une consigne".

  • Rôle du manager : tous les conseillers et gestionnaires ont accès aux marges de manœuvre mais le manager peut estimer si chacun  dispose d'un degré d'autonomie suffisant. Dans tous les cas, il doit veiller à leur délivrer un accompagnement adapté.
  • Rôle du conseiller ou du gestionnaire : au regard de la situation particulière du sociétaire/prospect, le conseiller ou le gestionnaire se pose la question de la marge de manœuvre en tenant compte des enjeux pour le sociétaire mais également pour la Maif. 
Un premier lot de 9 mesures a été livré en avril et le deuxième lot de 13 mesures fin juin. Une livraison par trimestre est envisagée.


Toute l'équipe de l’UNSA-MAIF vous souhaite une très bonne rentrée !
Nous continuerons à suivre de près toutes les évolutions de la Maif et bien sûr à vous tenir informés. N'hésitez pas à agir et nous contacter si vous avez des idées, des interrogations, ou envie de vous investir !
Pas encore adhérent(e) ? Rejoignez-nous !

Les comptes rendus font ressortir les points principaux. N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez plus d'informations.
Twitter : @UnsaMaif
Blog : www.unsa-maif.blogspot.fr
© UnsaMaif, Tous droits réservés.
UNSA MAIF - Maison des syndicats Maif - 79016 Niort Cedex - Deux-Sèvres
Pour vous désinscrire de cette liste, écrivez-nous.

lundi 31 mars 2014

Compte rendu des réunions paritaires MAIF et Groupe MAIF du 27 mars 2014

Bonjour, voici notre compte rendu de la réunion paritaire MAIF et de la réunion paritaire groupe qui se sont tenues à Niort le 27/03/2014. 

Ce compte rendu est un peu plus court qu'à l'accoutumée, du fait de débats stériles de part et d'autres de la table des négociations, notamment sur le protocole pré électoral.





1) Paritaire de groupe ( Maif/filia maif, parnasse maif et Maif solution financière : OUVERTURE NEGOCIATION PARTICIPATION DE GROUPE

L’UNSA était représentée par l’UNSA-MAIF (Frédéric RAISON, José LAURENCO) et UNSA MSF (Richard CALVO.)

La DRH souhaite mettre en place une participation de groupe en lieu et place de la participation propre à chacune des 3 entités.

Ainsi, nous devons  rechercher une harmonie pour les 3 structures, dont  les modalités de répartition (présence/rémunération : MSF 50/50, Parnasse 100 % sur présence, MAIF, 65 salaire/35 présence).
Les échanges portent également sur le mode de calcul de la participation : Formule légale ou formule dérogatoire (pour 2013 par exemple la formule légale nous a permis de dégager une participation plus importante.) Une demande d’avoir les calculs sur les précédentes années est portée,  afin de pouvoir vérifier sur la durée.

A suivre dans les prochains mois.

2)Réunion paritaire Maif sur les protocoles préélectoraux

Cette ouverture de négociation vise à établir la liste des sites pour lesquels une élection DP est à réaliser (suite au déploiement SDO) ou, une élection partielle (suite aux mobilités.)

L’élection pourrait avoir lieu dès cette année mais si et seulement si un accord unanime est trouvé entre les différents syndicats et la direction.

L’UNSA-MAIF, FO, CGT et CAT  conviennent de la nécessité de réaliser les élections fin mai début juin.

Cependant la CFDT  ne souhaite pas réaliser des élections rapides mais attendre 2015… Et la CFE CGC a besoin de réfléchir au fait qu’elle souhaiterait un double collège (élection employée et élection cadre.) 

Ainsi, une prochaine négociation concernera ce sujet.

L’UNSA-MAIF, Cat, CGT, FO souhaitent élection au plus vite afin d’avoir une représentation des salariés au plus proche de la réalité du terrain. 

Pour donner votre opinion, réagir, nous rejoindre, c'est ici_unsa@maif.fr

lundi 1 juillet 2013

Le changements et les salariés MAIF, les enseignements de l'enquête réalisée par l'UNSA-MAIF

A l’aide d’une enquête anonyme l’UNSA-MAIF a tenté de mieux comprendre, comment vous, salariés, acceptiez les changements que connaît notre Mutuelle à travers les divers projets actuels de réorganisation.




Vous avez été nombreux à nous répondre et nous tenons à vous remercier pour votre participation, gage de l’intérêt que vous portez à notre Mutuelle et à notre action.

Notre enquête contenait des énoncés relatifs aux préoccupations suivantes :
-          Préoccupations relatives aux résultats que le changement organisationnel peut avoir sur le travail des salariés, sur les nouvelles tâches, les nouvelles responsabilités, l’augmentation de la charge de travail.
-          Préoccupations relatives à la capacité des individus à faire face et s’adapter aux changements.
-          Préoccupations relatives au soutien des supérieurs ou des collègues.
-          La capacité de l’entreprise à faire face au changement
      -          L’absence éventuelle de préoccupations

L’analyse de vos réponses  nous a permis le constat suivant :

1/ l’émergence des préoccupations :


Des préoccupations en lien avec l’âge et l’ancienneté !

Les préoccupations des salariés les plus âgés sont significativement plus orientées sur leur capacité à supporter le changement, à se l'approprier et au soutien qu'ils peuvent recevoir pour justement les aider à y faire face. A contrario, plus le salarié est jeune, moins il remet en cause sa capacité d'adaptation, sa possibilité à intégrer le changement. Quant aux préoccupations sur le soutien qu'il peut recevoir, elles sont, de toute évidence, non significatives.

Les salariés sont inquiets des changements à venir !

Force est de constater que la préoccupation sur la capacité de l’entreprise à faire face au changement et à en tirer de réels bénéfices est importante !!


2/ Comportement de résistance et accompagnement du salarié

Paradoxalement, l’émergence de préoccupations n’entraîne pas de comportements de résistances actifs ou passifs de la part des salariés !

De façon générale, les salariés de notre mutuelle font preuve de fatalisme et témoignent d’une absence de solidarité face aux changements.

3/ Une culture d’entreprise et un sentiment d’appartenance mis à mal

Les salariés ne se sentent pas suffisamment accompagnés face au changement, ce qui entraîne une baisse notable de la confiance dans l’entreprise !
                       
En conclusion, même s'il n'y a pas de comportements de résistances majeurs au sein de notre entreprise, il s'avère  que la présence de préoccupations pourrait en déclencher si aucun soutien supplémentaire de la part de l'organisation n'est mis en place pour l'accompagnement des salariés afin qu'il puisse s'approprier le changement (formation communication, information, gestion des compétences...).
Cette faiblesse dans l’accompagnement est en relation directe avec le sentiment d'appartenance à l'entreprise mais aussi avec les comportements de résistances que les salariés pourraient entreprendre à l'égard du changement.


L’UNSA-MAIF alerte notre Direction et demande à ce que l’accompagnement, de nos collègues impactés par les différentes réorganisations en cours dans l’entreprise, soit accru et personnalisé à chaque situation ! L’industrialisation de notre travail, l’individualisation et l’uniformisation des pratiques ont leurs limites !!


vendredi 11 janvier 2013

CLASSIFICATION –REMUNERATION A LA MAIF : LES PREMIERS EFFETS NEGATIFS !!!!!!


CLASSIFICATION – RÉMUNÉRATION : LES PREMIERS EFFETS NÉGATIFS !!!!!!


Nous recevons des témoignages de collègues qui laissent apparaître un décalage entre :


- La volonté de notre direction qui prétend  donner un sens à nos parcours professionnels grâce à l’accord de Classification/Rémunération.

- Et................ la réalité du terrain !!!!!

« Je suis ex-TC2 dans un CATS, comment puis je être évalué sur le niveau « expert » qui correspond aux compétences que je mets en œuvre depuis plusieurs années alors qu'à ce jour notre division ne nous permet pas d’exercer nos missions ? »

« Je suis conseiller du Sociétaire, pratique courante, en CATS. Je pensais pouvoir donner un sens à mon parcours professionnel au sein même de mon entité, étant bloqué par SDO.
Je suis aujourd'hui démotivé car comment progresser si l’on ne me confie pas de missions autres que le téléphone ? ».

En effet, en 2012, la direction a organisé des groupes de travail suite aux insatisfactions générées par SDO dans les CATS, en particulier en ce qui concerne les perspectives d’évolution. A cette occasion, une des plus forte demande des participants concernait le maintien des missions de soutien technique dans les CATS, à la fois, pour permettre :
- aux conseillers de travailler dans de bonnes conditions,
- à l’encadrement de se concentrer sur l’accompagnement des équipes, pour offrir un service de qualité aux sociétaires
- pour que l’obtention du niveau maîtrise et expert soit source de motivation.
Cette demande formulée lors des groupes de travail a trouvé une fin de non recevoir dès la réunion de restitution, la réponse fut : « on ne peut pas éternellement baby sitter les téléconseillers ».

Aujourd’hui on annonce que les conseillers sociétaires à distance niveau maîtrise doivent prendre le téléphone 100 % de leur temps et que la mission de soutien technique est entièrement dévolue aux adjoints.

Mais les effets de l’accord Classification-rémunération se font sur tous les conseillers face à face ou généraliste, et se feront sentir progressivement sur la plupart des métiers de notre mutuelle :

« Je suis en délégation, ex-TA2, au service sinistre. Ma responsable me demande d’exercer les mêmes missions que mes autres collègues mais vient me solliciter systématiquement pour répondre aux problématiques qu'elle rencontre. On ne peut pas à la fois dévaloriser mes compétences et me demander d’apporter mon expertise ! » 

Quel impact sur la qualité et la performance ???

Les nouvelles grilles fonctions employés et cadres de l’accord CLASSIFICATION-REMUNERATION sont entrée en vigueur et les conséquences ne sont pas anodines, par exemple prenons une partie de la fiche fonction suivante :


CONSEILLER(E) SOCIETAIRES A DISTANCE
Pratique courante Maîtrise Expertise
Accueillir, conseiller et
vendre en appliquant la
démarche MAIF
I
Pratique courante : Appliquer systématiquement l'ensemble de
la démarche de vente MAIF (de l'accueil à la
prise de congé) dans les situations
courantes.
Maîtrise :Contribuer aux actions de prospection.
Proposer les réponses appropriées mais
aussi soutien ou conseil quelle que soit la
situation.
Assurer systématiquement un relais
qualifié auprès d’un spécialiste.
Traiter des demandes contractuelles et
des situations complexes en toute
autonomie.
Saisir toutes les opportunités
commerciales.
Mener en toute autonomie une action de
prospection.
Expert :Etre référent sur la mise en oeuvre de la
démarche de vente et dans sa capacité à
obtenir des résultats.
Pouvoir conseiller un collègue sur des
situations particulières.


 Parlons vrai :
Aujourd’hui les salariés subissent les décisions prises et ne peuvent plus croire aux beaux discours qui leur sont servis tant par notre Direction que par les syndicats signataires de cet accord.

jeudi 15 novembre 2012

Avis du CHSCT sur le projet Maif de Déclaration Rénovée



campagne_adverbes_Page_1Bonjour,
Voici l’avis rendu par le CHSCT le 17/10/2012 sur le projet de déclaration rénovée.

Le 18 09 2012, le CHSCT a été informé préalablement à sa consultation de la nature du projet de Déclaration rénovée et du pilote visant à tester l’outil auprès d’utilisateurs de plusieurs sites de gestion. Cette évolution bureautique s’intègre dans le projet de système de rénovation progressif de l’ensemble du Système d’Information, afin d’obtenir des améliorations sur le patrimoine informatique et pouvoir accueillir plus facilement les évolutions d’offres.
Au-delà, l’outil est destiné à simplifier et réduire les applicatifs inhérents aux déclarations de sinistres. Aujourd’hui, le système exige des gestionnaires qu’il mémorise et « ouvrent » de nombreux applicatifs.
Si le système est destiné à lever ces difficultés et contraintes pour les gestionnaires en leur proposant un outil guidant et générique multi-produits, il doit les aider à être efficient dans leur travail, sans générer de nouvelles sources de stress et de tensions, du fait de nouvelles contraintes face auxquelles ils n’auraient pas suffisamment les moyens de faire face. Aussi, pour le CHSCT, le pilote doit avoir vocation à mettre en exergue l’ensemble des conséquences que l’outil peut avoir à partir de la réalité du travail, au regard de l’ensemble des tâches que le gestionnaire doit accomplir. Les avantages perçus par l’instance en terme de fonctionnalités, à l’issue de la présentation dynamique qui a lui a été faite, doivent être mis à l’épreuve du travail au quotidien.

Plus concrètement, le CHSCT fait part de ses préoccupations sur les points suivants :
- concernant les questions de l’évolution de la terminologie : les changements tenant aux « circonstances » ne doivent pas constituer une source d’incompréhensions, d’erreurs et de difficultés supplémentaires dans le travail voire de blocages,
- si le système paraît présenter des avantages en première approche, il est susceptible de générer, à ce stade important de la relation sociétaire, des pertes de repères et la nécessité d’en reconstruire de nouveaux rapidement ainsi que de nouveaux réflexes,
- si le système « entonnoir » paraît logique et adapté, il convient de s’assurer qu’il envisage toutes les situations afin de ne pas mettre le gestionnaire en incapacité de nourrir l’applicatif et aller jusqu’au bout de sa tâche.
Par conséquent, le pilote doit permettre d’identifier :
- les éventuelles difficultés d’ordre technique, inhérentes à l’outil,
- le temps d’appropriation et les charges de travail,
- les efforts et contraintes nouvelles afin d’adapter le cas échéant les modalités d’accompagnement envisagées, l’ergonome ayant de surcroît signalé que ce nouveau dispositif générerait pour le gestionnaire un travail cognitif important du fait notamment de devoir traduire au fur et à mesure le discours du sociétaire dans l’outil
- que l’outil ne dégrade pas davantage les conditions de travail des gestionnaires et ne créé pas de nouveaux facteurs de risques psychosociaux.

La rigueur dont il convient de faire preuve dans le suivi de ce pilote est d’autant plus importante que ce projet s’inscrit dans un contexte d’évolution importante du métier, davantage centré aujourd’hui sur la gestion et l’exécution d’une multitude de tâches en lien avec les outils. Soumis à ces contraintes, certains gestionnaires éprouvent le sentiment d’une perte de sens et d’utilité. Ce sentiment est particulièrement aigu pour ceux qui ont un vécu avec ce métier et qui ont des difficultés avec les outils. A cette perception génératrice d’un mal-être, s’ajoutent l’efficacité parfois très relative des outils et le sentiment d’un asservissement à ces outils. Les efforts d’adaptation et l’absence de répit dans les changements doivent absolument être pris en compte par la Direction pour exiger de ce pilote qu’il puisse produire tous les résultats attendus avant d’envisager un déploiement qui n’apporte pas un surcroît de difficultés et de mal être pour les gestionnaires.
Aussi sur la méthode mise en œuvre pour suivre ce pilote, le CHSCT tient à faire part de ses observations et préconisations :
- il est indispensable de s’assurer d’une écoute complète des gestionnaires impliqués dans le test, faciliter les remontées d’information dans toutes leurs dimensions pour faire émerger écueils et contraintes et procéder à leur analyse : à cet effet, les utilisateurs doivent pouvoir s’exprimer collectivement et chaque semaine en présence des tuteurs et des managers afin de permettre une écoute partagée et complète des éventuelles difficultés, des bonnes pratiques et d’objectiver les constats ; des moyens devront être accordées pour organiser ces temps d’échange qui devront donner lieu à la rédaction de bilans intermédiaires ou de retours d’expérience,
- il est également nécessaire d’organiser la présence sur site de l’ergonome, à des fins observations et d’entretiens avec les utilisateurs afin qu’elle puisse contribuer à l’analyse fine et approfondie de cette expérimentation et émettre si nécessaire les recommandations adaptées. L’instance a pris note de l’engagement pris par la Direction, postérieurement à la réunion d’information préalable à sa consultation, sur l’implication de l’ergonome sur le site de Bessines et sur un autre site en fonction de la nature des premiers retours, si possible secteur mixte.

Ces deux points sont pour l’instance des conditions de réussite du pilote en termes d’enseignements sur la santé des salariés et à terme du déploiement au niveau national : il est en effet essentiel que cette phase d’expérimentation s’appuie sur la contribution des utilisateurs et de l’ergonome, prolongeant ainsi les modalités de conduite du projet dans sa phase amont.
Ces précautions méthodologiques nous semblent être constitutives d’une véritable étude d’impacts des risques psychosociaux en amont du déploiement de tout nouveau projet d’envergure, dont le principe est annoncé par la Direction dans son plan d’action sur les risques psychosociaux.

Il réitère également à l’occasion de ce projet une demande qu’il a pu exprimer précédemment à savoir disposer de visibilité requise des projets et organisation à venir, tant il est vrai qu’un outil n’est qu’un élément qui participe à la construction d’un ensemble touchant à l’organisation du travail. Au regard du contexte SDO, l’instance attend que la Direction lui apporte dès à précisions quand à la prise en charge des déclarations des entités experts.

Le CHSCT demande qu’à l’issue du pilote la Direction présente l’analyse et les résultats probants qui en découlent avant la généralisation. Sous réserve que la préconisation ci-dessous concernant l’écoute des gestionnaires fasse l’objet d’une consigne d’expérimentation de la Direction à respecter par les managers, le CHSCT émet un avis favorable.

campagne_adverbes_Page_7

Pour réagir,  demander plus d'information, adhérer, remplissez le formulaire de contact






lundi 15 octobre 2012

Compte rendu de la réunion paritaire du 11/10/2012


Bonjour,

La réunion paritaire du 11/10/2012 était intégralement consacrée à la négociation relative à la couverture des salariés du groupe maif par le CHSCT ( Comité hygiène, sécurité et conditions de travail)


La CGT donne lecture de ses propositions.
Olivier Delacroix, pour l’Unsa Maif rappelle que les propositions ont été transmises lors de la réunion paritaire du 05/09/2012 et que l’Unsa-Maif attend des réponses. Il redonne lecture des propositions. S’en suit un débat constructif avec des échanges de question/réponse entre les différentes organisations syndicales. 


Frédéric Raison et Olivier Delacroix  répondent aux questions pour le compte de l’UNSA-MAIF et tentent de démontrer l’intérêt d’une représentation mixant filière et régionalisation (notamment pour les activités de face à face) plutôt qu’une simple régionalisation. L’objectif de l’UNSA-MAIF est de proposer un CHSCT spécialiste de sa filière et de proximité,  qui aurait les moyens de réaliser sa mission.
Mr Mounsi ( de la DRH) donne exemple de la MAAF, organisée par filière pour sa couverture CHSCT. Mr Ruthardt souhaitait également une organisation par filière et est séduit par notre proposition, mais il semble que la majorité des syndicats souhaite une régionalisation.


La DRH, bien que partisane d'une organisation par filière, présente donc les moyens qu'elle est prête à accorder si l'organisation des CHSCT se fait par région (au sens de SDO.) Force est de constater que les moyens ( 10h / mois pour les élus CHSCT en région) sont très largement insuffisants...

Certains syndicats en plus de l'UNSA-MAIF sont prêts à étudier l'organisation par filière et les moyens que la direction est prête à leur accorder.
Compte tenu de l'importance d'une bonne couverture des salariés par le CHSCT, nous attendons de la direction qu'elle présente lors de la prochaine réunion paritaire consacrée au CHSCT les moyens qu'elle serait prête à accorder si l'organisation se faisait par filière.


Abonnement newsletter:




campagne_adverbes_Page_7

Pour réagir,  demander plus d'information, adhérer, remplissez le formulaire de contact



jeudi 27 septembre 2012

Compte rendu de la paritaire du 25/09/2012

 
campagne_adverbes_Page_4Bonjour, voici un compte rendu succinct de la paritaire qui s’est tenue à Niort le 25/09/2012
 
1/ RETOUR SUR PROJET D ACCORD DU COMITÉ DE GROUPE
 
L’accord permettant que chaque syndicat représentatif soit présent au comité de groupe est mis à la signature des Organisations syndicales suite à quelques modifications.



 

2 / RÉUNION DE CONCERTATION CLASSIFICATION/RÉMUNÉRATION
 
Présentation du kit 2 de présentation de la rémunération qui va être présenté aux managers lors de deux journées de formation qui auront lieu en octobre/novembre : objectifs faire découvrir le processus et les règles d’évolutions salariales.
 
-Présentation du rôle des managers (les 5 comportements clés dans le cadre de l’entretien)
D.Cortial (Unsa) demande si le traitement des RPS (que se soit pour les managers ou les salariés) a été intégré à travers ce kit. Réponse RH les formations Rps des managers sont déjà traités mais pas à travers ce kit.
 
-Présentation du questionnaire (vrai/faux) sur le thème rémunération.
-Questions sur LES ENTRETIENS 2013 : Entretien individuel d’évaluation et entretien de rémunération. (présentation questionnaire vrai/faux)
Précision sur le système des promotions qui évolue selon RH de façon plus favorable que l’application stricto-sensu de l’accord.Précision sur la mobilité fonctionnelle au sein d’une même classe.
 
Vos managers suite à leur formation, vous présenteront ce kit, si vous avez la moindre question suite à cette présentation, N’hésitez pas à revenir vers nous .
 

2/ OUVERTURE DES NÉGOCIATIONS SUR LA DIVERSITÉ ET L ÉGALITÉ DES CHANCES
 
Présentation par la RH de l’objectif des négociations
-LA DIVERSITÉ : une composante de l’identité MAIF…
-Le Management de la Diversité : une démarche que la MAIF souhaite porter à un niveau d’exemplarité : un outil de progrès social et un champ d’innovation pour la MAIF.
-nombreuses thématiques  du mangement de la diversité (impératifs posés par des contextes sociétaux, légaux …, des éléments de perturbation dans le déroulement de carrière)
 
La Drh  proposera des architectures de travail aux OS. La DRH souhaiterait un accord cadre sur ce sujet.
F.RAISON (Unsa-Maif) demande si l’entreprise souhaite obtenir le « label diversité » : réponse oui !

3 / POURSUITE DE LA CONCERTATION AUTOUR DU PROTOCOLE PRÉÉLECTORAL ( déploiement SDO et maintien des mandats)
 
Tour de table des OS.
F.RAISON présente les revendications de l’UNSA-MAIF.
 
1/ première proposition : principe général
- Même si l’établissement (déleg ou autre structure plus grande) voyait sa situation juridique modifiée lors du déploiement SDO (par exemple deleg passe pcs ou entité pmag ou pôle décla… ), les DP élus aux dernières élections, toujours présents sur l’établissement considéré, conservent leur mandats.
- Organisation d’élection partielle si le nombre de DP requis sur l’établissement concerné, selon les dispositions de l’art. R2314-1 du code du travail, n’est pas atteint du fait de l’augmentation de l’effectif ; en tenant compte du fait bien évidemment que les DP élus présents conservent leurs mandats.
 
2 / deuxième proposition : hors GAG
- Dès le déploiement de la région concernée par SDO, hors GAG : regroupement de tous les établissements pcs, pa, entités pmag de moins de 11 salariés et plus, dépendant du même encadrant, afin d élire leurs DP communs.
In fine : si plusieurs encadrants présents sur la région considérée, plusieurs regroupements d’établissements.
- 1 Poste de DP minimum garanti pour 2 établissements de moins de 11 salariés.
- Organisation d’élection partielle si le nombre de DP requis (au sens du code du travail art.R2314-1) sur la zone considérée n’était pas atteint en tenant compte de l’effectif total du regroupement d’établissements réalisé ; pour rappel les DP déjà en place sur un des établissements concernés par ce regroupement conservent leurs mandats.
 
3 / troisième proposition : GAG
- En GAG : regroupement des établissements présents sur la GAG par filière pour les élections DP, en demandant toujours la garantie d’1 DP minimum représentant 2 établissements de moins de 11 salariés.
-Organisation d’élection partielle si le nombre de DP requis, au sens de l’art.R2314-1 ct, n’était pas atteint sur le ou les regroupements réalisés sur la GAG considérée. Rappel : les DP élus présents sur la GAG conservent leurs mandats.
- Si plusieurs établissements se trouvent regroupés par le projet SDO sur un même site, regroupement également par filière de ces établissements pour l’élection de DP communs.
En cas de départ du DP titulaire, du ou des établissements concernés par son mandat, son remplacement devra être effectué dans le respect des modalités prévues à l’art L.2314-30 CT.
 
4/ quatrième revendication :
Organiser des élections sur les nouveaux établissements créés, dans les établissements de 11 salariés et plus ou dès que 2 établissements de moins de 11 salariés peuvent être regroupés selon les modalités mentionnées précédemment.
Un calendrier devra être mis en place afin de coordonner le déploiement de ces nouveaux établissements et la mise en place d’élections .
L’objectif de l’Unsa-Maif de par sa proposition, et d’assurer une représentation de proximité auprès de l’ensemble des collègues.
-Réponse du DRH après interruption de séance : ne souhaite pas remettre en cause le résultat des élections et créer des DP supplémentaires :
Pour les variations d’effectifs: application du code du travail.
Pour la régionalisation : pour les DP la négociation est close (protocole électoral de juin) et ne reviendra pas la dessus. Pour les CHST cela dépend d’une négociation CHSCT. Pour les points d’accueil rattaché aux délégation, si le global passe à moins de 11, ils sont rattachés au siège…
 

4/ POURSUITE NÉGOCIATIONS SUR LA COUVERTURE CHSCT
 
DRH ne fera pas de propositions lors de cette séance, mais souhaite une régionalisation des chsct en fonction des régions SDO.
Organise un tour de table pour que les OS n’ayant pas déjà exposé leurs revendications le fassent.
CGC souhaite régionalisation sur 10 régions.
CGT pense que l’on va trop vite, car il n’y a déjà encore d’accord pour les DP. 
 

Abonnez vous à la newsletter  pour recevoir la lettre d’info hebdomadaire de l’Unsa-Maif
Pour réagir,  demander plus d'information, adhérer, remplissez le formulaire de contact