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mardi 16 décembre 2014

Avis UNSA MAIF au CE du 16/12/2014

Bonjour, voici les avis rendus par l'UNSA MAIF au CE du 16/12/2014.
Ces avis concernent le plan de formation 2015, MAIF CONCEPT ainsi que l'organisation du temps de travail au sein des structures d'innovation et d'expérimentation.



1) Recueil d’avis sur le projet de plan de formation 2015 (document remis et présenté lors de la réunion de la commission formation du 4 décembre 2014)

L’UNSA MAIF regrette en premier lieu que la négociation GPEC ( gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) ne soit toujours pas à l’ordre du jour, car le plan de formation en fait partie intégrante.
Nous prenons acte que l’entreprise a fait le choix d’une gestion directe du 0.2% CPF (art R6323-5), et à ce titre l’UNSA MAIF rappelle que le Législateur fait de la  négociation sur les abondements CPF un thème obligatoire dans le cadre de l’obligation triennale de négociation GPEC (article L.2242-15).
Par ailleurs, nous souhaitons faire part de certaines remarques quant à ce choix de gestion directe qui est soumis à un accord d’entreprise:
-          Si le CPF fonctionne de manière importante : l’entreprise ne pourra pas bénéficier de ressources supplémentaires de la part de l’Opca (organisme collecteur) , alors que tel aurait été le cas si elle avait versé sa contribution.

-          Si le CPF ne fonctionne pas : l’entreprise devra de toute façon verser sa contribution à l’Opca et ne pourra dépenser moins que 0,2 %.

-           De plus, elle devra gérer elle-même les coûts de fonctionnement du CPF et cette possibilité ne lui permet pas de définir ses propres critères et conditions d’accès au CPF, le droit du salarié étant le même quelle que soit la modalité de gestion financière.

-           Il n’est pas exclu, de plus, que dans le cadre de la négociation nécessaire à cette exonération, l’accord prévoit un niveau de dépense supérieur à 0,2 %, à défaut de quoi les organisations syndicales pourraient estimer que l’on prive les salariés de la possibilité d’accéder à des financements supérieurs du fait de la mutualisation.

Nous notons également que l’entreprise n’est pas encore prête à prendre en compte les points de la réforme de la formation professionnelle mais nous souhaitons fortement que les principes de cette réforme soient intégrés au plus tôt dans la politique de formation de l’entreprise.

Nous rappelons les objectifs de la réforme :
1 - Sécuriser les parcours professionnels en mobilisant mieux l'orientation et la formation professionnelle
2 - Réhabiliter la formation professionnelle comme levier de promotion sociale et la considérer davantage comme INVESTISSEMENT
3 - Améliorer la lisibilité et l'efficacité du système afin de FACILITER l'accès à la formation professionnelle des demandeurs d'emploi

Enfin, à la lecture de la note n°068 mise en ligne concernant les EI, nous nous interrogeons sur les possibilités données à un salarié pour se positionner sur une formation souhaitée lors de son Entretien Individuel. La période des EI commence le 15/12/2014 pour être clôturée le 15/03/2015. 
Nous remarquons que l’entretien Professionnel demandé dans le cadre de la Réforme de la Formation Professionnelle est intégré à l’EI. Il est évident que le salarié ne sera pas prêt à être proactif pour solliciter une formation certifiante et/ou qualifiante.

Il serait important de communiquer vers les salariés sur la Réforme de la Formation Professionnelle avant que les EI ne démarrent dans les entités. Nous n’oublions pas à ce sujet les managers pour gérer ce type de demande dans le cadre de la formation professionnelle.

Quant au plan de formation en lui-même, nous ne pouvons que nous féliciter du fait que l’entreprise consacre 5.77% de sa masse salariale aux actions de formation. Nous aimerions cependant qu’un effort soit réalisé dans le cadre du développement des compétences et des formations diplômantes en termes de nombre de stagiaires concernés.

L’avis de l’UNSA MAIF sur le plan de formation 2015 est malgré tout positif bien que nous restons dans l’attente de négociations importantes sur le sujet.


2)Consultation et recueil d’avis sur le projet MAIF Concept (information du CE le 15 mai 2014)


« La MAIF souhaite développer un espace de rencontres permettant de tester de nouvelles manières d’aborder le métier d’assureur (conception large et étendue du métier) en s’appuyant notamment sur l’usage des nouvelles technologies ».

Nous ne pouvons que nous féliciter du fait que notre Mutuelle s’engage sur le chemin de l’innovation dans la relation avec le public, cependant il aurait été souhaitable dans le même temps qu’elle soit en mesure de proposer également de nouveaux produits d’assurances.

En effet, il est intéressant d’innover sur l’attractivité de notre entreprise en tant que MEDIA, c'est-à-dire en tant que  « moyen de diffusion permettant une communication avec des publics », mais cette innovation peut s’avérer vaine si au final la solution que nous avons a proposé à ces publics est absente de toute nouveauté. 
Cependant, nous retenons l’ambition affichée dans ce projet d’impliquer « les sociétaires dans l’élaboration de nouvelles solutions dans une dynamique de co-construction », et nous estimons que cette implication peut contribuer à une fidélisation accrue.
Il sera intéressant d’avoir un retour sur cet aspect du projet à son issu, afin d’envisager le moyen de pérenniser cette collaboration définitivement.

Nous retenons également le fait que ce projet souhaite initier dans les réseaux de distribution de nouvelles pratiques et nouveaux dispositifs au service de la relation. A ce sujet, il serait souhaitable qu’avant une généralisation au réseau, des tests sur un périmètre géographique plus large que MAIF CONCEPT soient réalisés.

Les ambitions affichées de ce projet ne prêtent pas ou peu à la critique, seul le volet concernant l’OTT n’emporte pas notre adhésion.

En conclusion, l’UNSA MAIF espère au final que le projet MAIF CONCEPT donnera tort à un célèbre écrivain qui définissait l’innovation de la façon suivante : « Innovation : toujours dangereuse » Gustave Flaubert.


3)Avis sur le projet d’accord relatif à l’organisation du temps de travail au sein des structures d’innovation et d’expérimentation


« La MAIF souhaite pouvoir expérimenter et développer des modalités, des activités et
des concepts innovants permettant de rendre plus visible la Marque MAIF en lien avec les
Valeurs qu’elle véhicule et dans le souci du service au sociétaire et du développement du
Sociétariat.
MAIF Concept, notamment, constitue un maillon au sein d’un processus d’innovation plus
global permettant de développer des logiques d’expérimentation. »
Tel est le préambule du projet d’accord soumis au comité d’entreprise.
L’UNSA MAIF ne peux que se féliciter du fait que notre entreprise souhaite investir dans l’innovation. Nous avions à ce titre déjà fait savoir en son temps, notre souhait que des efforts soient réalisés sur des produits innovants afin de permettre à notre Mutuelle de reprendre une place de choix sur le marché de l’Assurance.
En l’espèce, nous sommes sur une tout autre approche, non pas basé sur des produits mais des process de travail, d’approche du sociétaire, de communication et donc, de vente différents.
Notre direction souhaite obtenir l’accord des organisations syndicales afin de déroger aux
accords d’entreprise existants relatifs à l’organisation du temps et des horaires de travail au sein de deux structures que seront MAIF CONCEPT et le laboratoire.
Nous avons bien compris que l’entreprise souhaite une très grande souplesse en termes d’horaire de travail, d’horaire d’ouverture et de planification.
Cependant, l’UNSA MAIF ne souhaite pas cautionner l’organisation de travail envisagée dans ce projet d’accord car les besoins des deux structures envisagées ne sont pas identiques et sont pourtant traitées par la Direction au sein d’un même accord avec une déclinaison de l’OTT très proche l’une de l’autre.
Nous n’estimons pas justifier le recours à des horaires de travail allant jusqu’à 21h voir au-delà, même dans le cadre d’une expérimentation, car si cette dernière était validée à son terme, il serait très tentant pour notre Direction d’essayer d’instaurer dans l’entreprise cette pratique.
Pour rappel, dans l’affaire du magasin « le Printemps » en Yvelines, Le comité d'établissement (CE) de l'enseigne et le syndicat Unsa-Printemps avaient assigné la direction en janvier pour lui interdire d'ouvrir au-delà de 21H00. Le juge a estimé qu'en "l'état, l'emploi de salariés pour assurer l'ouverture au public (...) au-delà de 21H, en violation de dispositions d'ordre public social, est illicite et constitue un trouble manifestement illicite qu'il convient de faire cesser". La loi stipule que le recours au travail de nuit (après 21H00 et jusqu'à 6H00) est en principe exceptionnel et doit être justifié par la nécessité d'assurer la continuité de l'activité économique ou des services d'utilité sociale.

De plus, le Conseil Constitutionnel, dans une décision du vendredi 4 avril 2014, a jugé que les dispositions contestées sur le travail de nuit (articles L 3122-32, L 3122-33 et L 3122-36 du code du travail) étaient conformes à la Constitution. D’après le Conseil, en prévoyant que le recours au travail de nuit est exceptionnel et doit être justifié par la nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique ou des services d’utilité sociale, les textes ne sont manifestement pas déséquilibrés entre la liberté d’entreprendre et la protection de la santé et le repos.
Il est par conséquent pour l’UNSA MAIF hors de question d’autoriser dans le cadre d’un accord collectif le recours à une telle pratique, nullement justifié par une activité économique ou d’utilité sociale.
Enfin, la planification envisagée avec de surcroît des pauses méridiennes entre  11h à 15h pouvant aller de 1heure à 4 heures ne permettent pas une conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle, sujet cher à l’UNSA MAIF.
En conclusion, l’UNSA MAIF ne signera pas ce projet d’accord.

jeudi 15 novembre 2012

Avis du CHSCT sur le projet Maif de Déclaration Rénovée



campagne_adverbes_Page_1Bonjour,
Voici l’avis rendu par le CHSCT le 17/10/2012 sur le projet de déclaration rénovée.

Le 18 09 2012, le CHSCT a été informé préalablement à sa consultation de la nature du projet de Déclaration rénovée et du pilote visant à tester l’outil auprès d’utilisateurs de plusieurs sites de gestion. Cette évolution bureautique s’intègre dans le projet de système de rénovation progressif de l’ensemble du Système d’Information, afin d’obtenir des améliorations sur le patrimoine informatique et pouvoir accueillir plus facilement les évolutions d’offres.
Au-delà, l’outil est destiné à simplifier et réduire les applicatifs inhérents aux déclarations de sinistres. Aujourd’hui, le système exige des gestionnaires qu’il mémorise et « ouvrent » de nombreux applicatifs.
Si le système est destiné à lever ces difficultés et contraintes pour les gestionnaires en leur proposant un outil guidant et générique multi-produits, il doit les aider à être efficient dans leur travail, sans générer de nouvelles sources de stress et de tensions, du fait de nouvelles contraintes face auxquelles ils n’auraient pas suffisamment les moyens de faire face. Aussi, pour le CHSCT, le pilote doit avoir vocation à mettre en exergue l’ensemble des conséquences que l’outil peut avoir à partir de la réalité du travail, au regard de l’ensemble des tâches que le gestionnaire doit accomplir. Les avantages perçus par l’instance en terme de fonctionnalités, à l’issue de la présentation dynamique qui a lui a été faite, doivent être mis à l’épreuve du travail au quotidien.

Plus concrètement, le CHSCT fait part de ses préoccupations sur les points suivants :
- concernant les questions de l’évolution de la terminologie : les changements tenant aux « circonstances » ne doivent pas constituer une source d’incompréhensions, d’erreurs et de difficultés supplémentaires dans le travail voire de blocages,
- si le système paraît présenter des avantages en première approche, il est susceptible de générer, à ce stade important de la relation sociétaire, des pertes de repères et la nécessité d’en reconstruire de nouveaux rapidement ainsi que de nouveaux réflexes,
- si le système « entonnoir » paraît logique et adapté, il convient de s’assurer qu’il envisage toutes les situations afin de ne pas mettre le gestionnaire en incapacité de nourrir l’applicatif et aller jusqu’au bout de sa tâche.
Par conséquent, le pilote doit permettre d’identifier :
- les éventuelles difficultés d’ordre technique, inhérentes à l’outil,
- le temps d’appropriation et les charges de travail,
- les efforts et contraintes nouvelles afin d’adapter le cas échéant les modalités d’accompagnement envisagées, l’ergonome ayant de surcroît signalé que ce nouveau dispositif générerait pour le gestionnaire un travail cognitif important du fait notamment de devoir traduire au fur et à mesure le discours du sociétaire dans l’outil
- que l’outil ne dégrade pas davantage les conditions de travail des gestionnaires et ne créé pas de nouveaux facteurs de risques psychosociaux.

La rigueur dont il convient de faire preuve dans le suivi de ce pilote est d’autant plus importante que ce projet s’inscrit dans un contexte d’évolution importante du métier, davantage centré aujourd’hui sur la gestion et l’exécution d’une multitude de tâches en lien avec les outils. Soumis à ces contraintes, certains gestionnaires éprouvent le sentiment d’une perte de sens et d’utilité. Ce sentiment est particulièrement aigu pour ceux qui ont un vécu avec ce métier et qui ont des difficultés avec les outils. A cette perception génératrice d’un mal-être, s’ajoutent l’efficacité parfois très relative des outils et le sentiment d’un asservissement à ces outils. Les efforts d’adaptation et l’absence de répit dans les changements doivent absolument être pris en compte par la Direction pour exiger de ce pilote qu’il puisse produire tous les résultats attendus avant d’envisager un déploiement qui n’apporte pas un surcroît de difficultés et de mal être pour les gestionnaires.
Aussi sur la méthode mise en œuvre pour suivre ce pilote, le CHSCT tient à faire part de ses observations et préconisations :
- il est indispensable de s’assurer d’une écoute complète des gestionnaires impliqués dans le test, faciliter les remontées d’information dans toutes leurs dimensions pour faire émerger écueils et contraintes et procéder à leur analyse : à cet effet, les utilisateurs doivent pouvoir s’exprimer collectivement et chaque semaine en présence des tuteurs et des managers afin de permettre une écoute partagée et complète des éventuelles difficultés, des bonnes pratiques et d’objectiver les constats ; des moyens devront être accordées pour organiser ces temps d’échange qui devront donner lieu à la rédaction de bilans intermédiaires ou de retours d’expérience,
- il est également nécessaire d’organiser la présence sur site de l’ergonome, à des fins observations et d’entretiens avec les utilisateurs afin qu’elle puisse contribuer à l’analyse fine et approfondie de cette expérimentation et émettre si nécessaire les recommandations adaptées. L’instance a pris note de l’engagement pris par la Direction, postérieurement à la réunion d’information préalable à sa consultation, sur l’implication de l’ergonome sur le site de Bessines et sur un autre site en fonction de la nature des premiers retours, si possible secteur mixte.

Ces deux points sont pour l’instance des conditions de réussite du pilote en termes d’enseignements sur la santé des salariés et à terme du déploiement au niveau national : il est en effet essentiel que cette phase d’expérimentation s’appuie sur la contribution des utilisateurs et de l’ergonome, prolongeant ainsi les modalités de conduite du projet dans sa phase amont.
Ces précautions méthodologiques nous semblent être constitutives d’une véritable étude d’impacts des risques psychosociaux en amont du déploiement de tout nouveau projet d’envergure, dont le principe est annoncé par la Direction dans son plan d’action sur les risques psychosociaux.

Il réitère également à l’occasion de ce projet une demande qu’il a pu exprimer précédemment à savoir disposer de visibilité requise des projets et organisation à venir, tant il est vrai qu’un outil n’est qu’un élément qui participe à la construction d’un ensemble touchant à l’organisation du travail. Au regard du contexte SDO, l’instance attend que la Direction lui apporte dès à précisions quand à la prise en charge des déclarations des entités experts.

Le CHSCT demande qu’à l’issue du pilote la Direction présente l’analyse et les résultats probants qui en découlent avant la généralisation. Sous réserve que la préconisation ci-dessous concernant l’écoute des gestionnaires fasse l’objet d’une consigne d’expérimentation de la Direction à respecter par les managers, le CHSCT émet un avis favorable.

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vendredi 6 avril 2012

Avis classification rémunération des élus unsa-maif

CE du 05/04/2012

Avis classification rémunération

Classification rémunération couplé à SDO

L’UNSA-MAIF  à travers ses délégués syndicaux n’a eu de cesse d’être force de proposition sur ce dossier et ce jusqu’à la dernière minute du temps imparti par notre Direction à cette négociation.

Malgré sa volonté de trouver un juste compromis entre les intérêts de l’entreprise et ceux de ses salariés, les revendications de nos délégués syndicaux n’ont trouvé que peu d’écho auprès de notre Direction !

En effet, rappelons sur ce dossier que notre Conseil d’administration à l’entame de cette négociation, avait donné un cadre très strict, fixant unilatéralement un ultimatum de dénonciation des accords de 1997 relatif à la classification et à la rémunération, s’il estimait que l’avancée des négociations n’allait pas dans le sens souhaité .

Ce fut chose faite en juillet 2010, sans même prendre le soin de répondre aux revendications des différentes Organisations Syndicales qui avait été force de nombreuses propositions !

Par la suite, table rase étant faite du passé, une nouvelle négociation, si l’on peut l’appeler ainsi, débuta !
Ce ne fut  pendant des mois que des réunions explicatives de l’équipe en charge de la négociation,  nos délégués syndicaux découvrant souvent la veille voir le jour même les propositions !

Comment dans ces conditions, négocier raisonnablement sans avoir eu au préalable une présentation globale du projet classification-rémunération.

Chaque réunion se résumant à un enchevêtrement de questions afin d’essayer de comprendre l’atterrissage recherché.

L’UNSA-MAIF soucieuse d’avancer dans cette négociation, et fidèle à son esprit constructif, n’a pas souhaité présenter un énième contre projet !
Nous avons  revu notre copie de départ et nous nous sommes basé sur le projet présenté par notre Direction, en émettant des revendications afin de sécuriser ce dernier au maximum dans l’intérêt des salariés de l’entreprise.

Un grand pas avait été fait vers la Direction afin de trouver un accord juste, équitable, sécurisé.

Malgré cela, notre Direction est resté sourde, ne répondant que très faiblement à nos revendications, et revenant même en arrière sur certaines de ses propositions,  ce à notre grande surprise !

Il nous fallu peu de temps pour comprendre qu’une autre négociation était déjà engagée avec 2 autres organisations syndicales permettant en cas d’accord d’atteindre le seuil de 33% requis pour valider un accord d’entreprise.


Que penser d’une telle attitude ? Nous laissons les salariés en juger par eux-mêmes.

L’UNSA-MAIF  reconnait qu’un énorme travail à été fourni par l’équipe DRH en charge de cette négociation, notamment sur le volet classification.

Cependant le but recherché a été atteint : individualisé au maximum possible à l’heure actuel, les rémunérations de nos cadres ! 
En effet, nul besoin d’individualiser les rémunérations des salariés non cadre, puisque les cadres se chargeront de répercuter à leur N-1,-2 la pression qu’ils subiront au niveau de l’atteinte de leurs objectifs.

Ce nouveau système de classification rémunération est perçu comme une rupture avec le passé, sans justification particulière.

Les Salariés MAIF pensent dans leur grande majorité qu’au travers de la personnalisation, c’est la notion de conseil aux sociétaires qui risque d’être mise à mal, puisque la culture du résultat s’invite dans notre Mutuelle.

Culture du résultat, qui se heurte à la culture d’entreprise qui se veut gage de qualité de service rendu aux sociétaires. Cela génère bien évidement de l’inquiétude quant à la pérennité de notre culture d’entreprise

Pour nos collègues, ce dossier parait bien compliqué. Ce qui n’est pas un gage de transparence.

De plus, l’UNSA-MAIF regrette d’avoir eu à mener de front un autre dossier, et ce à travers ses élus CE et ses DS, celui de SDO.

La négociation Classification-rémunération s’en est trouvée faussée. Un exemple flagrant le démontre, celui de l’ajournement de  la prime collective à la demande d’une organisation syndicale, et ce au grand regret d’un certain nombre de salariés.


Dans ces conditions, l’UNSA-MAIF ne peut à ce jour valider le projet d’accord Classification-Rémunération présenté par notre Direction. En effet, bien que certaines avancées aient été faites, nous estimons que nous sommes en présence d’une régression plus que d’une avancée sociale.

Seul l’intérêt de l’entreprise en termes de gain de productivité, d’économie d’échelle, d’économie sur la masse salariale a été recherché.
Celui des salariés n’y est pas  malgré ce que peuvent en dire certains !
De plus, les préconisations issues de l’expertise menée sur ce projet sont trop nombreuses  pour considérer ce dernier comme finalisé.

Par conséquent, les élus UNSA-MAIF émettront un avis négatif à ce projet d’accord.


_unsa@maif.fr

jeudi 5 avril 2012

avis unsa maif SDO au CE

CE du 05/04/2012
Avis des élus de l’UNSA-MAIF
Au sujet du Projet de la nouvelle organisation SDO

Après plus de 2 ans d’expérimentation au sein d’une zone laboratoire, le Conseil d’Administration est sur le point de valider le lancement d’une importante réorganisation au sein de notre Mutuelle.
Les motivations qui nous étaient exposées au sein de l’instance du Comité d’Entreprise ont été multiples et variées, justifiées ou non. Les élus UNSA-MAIF, au cours des nombreux débats qui ont eu lieu ont toujours fait preuve d’objectivité dans leur propos et leur avis.

Nous ne traiterons pas ici de  l’opportunité qu’a notre mutuelle à conduire ce projet, mais bien des impacts engendrés par leurs mises en œuvre, des risques que nous estimons vis-à-vis des sociétaires pour le  service attendu et des risques encourus par les salariés MAIF relatifs à la mobilité géographique et/ou fonctionnelle qui leur sera imposée.

Telle est la mission que nous nous assignons.

Les élus UNSA-MAIF n’ont eu de cesse, au travers des diverses séances d’informations du comité d’entreprise sur le projet SDO de rappeler leur attachement au fait qu’avant d’envisager des mouvements de personnel, nous souhaitons que tous les moyens techniques de mutualisation des flux soient mis en place et soient ainsi évalués objectivement après une utilisation suffisamment conséquente.

Dès lors que de cette mutualisation de techniques abouties sera bien en place, recourir à la mobilité ne sera peut-être plus une priorité, une nécessité absolue.   
Le professionnalisme de nos collègues faisant le reste !!

Nous émettons, une fois de plus, 2 souhaits qui nous l’espérons trouveront un écho auprès de notre Direction :
- « Que la raison prenne le pas sur la précipitation! ».
- « Que la mutualisation de tous les moyens techniques soit mise en place sur une période suffisamment longue pour en apprécier toute l’efficacité.

Ainsi, le déploiement SDO, tel qu’envisagé pourrait ne plus être aussi incontournable!
D’autant moins incontournable que le projet SDO a vu le jour bien avant la crise durable qui nous assaille.
L’UNSA-MAIF invite nos dirigeants à revisiter le projet SDO, afin de le réajuster à l’aulne de cette crise
Nous n’avons pas le sentiment que ce projet SDO ait été revu, voir corrigé depuis.

Pourquoi nos dirigeants sont-ils aussi pressés d’aboutir, alors que le contexte national peut évoluer et apporter une dynamique aux sociétés de l’économie sociale et solidaire. Quels sont ces conseillers capables d’autant influencer nos Administrateurs et notre Président dans un contexte économique instable ?
La MAIF décline des valeurs structurantes concernant la qualité attendue par le sociétaire, au delà de la norme (norme MAIF qui la pousse d’ailleurs vers l’excellence). 
Nous avons le prix de la Relation Client grâce à l’implication des salariés de la Mutuelle, impliqués et solidaires. Mais demain même si nous sommes déjà un assureur à distance, nous devons laisser la possibilité à nos sociétaires de se déplacer dans une Délégation (ou futures PCS). La Maif doit se mettre en situation d’accueillir nos sociétaires de la façon la plus professionnelle qui soit.
C’est un des services qui est attendu.



Nous vous  citerons Monsieur le Président  (extrait du site Bienvenue à la MAIF) : «  La MAIF est restée une vraie mutuelle, attachée aux valeurs des instituteurs laïques qui l’ont fondée en 1934 et aux principes de l’économie sociale. Sa démarche est exclusivement tournée vers la satisfaction d’une exigence collective, celle de ses sociétaires. 
Dans la course au profit, la MAIF refuse sa place. Elle campe sur ses positions : démocratie, solidarité, confiance, transparence, respect mutuel, qualité, efficacité. Elle n’en oublie aucune pour imaginer avec une conviction intacte l’offre adaptée à l’évolution des besoins de ses sociétaires. 
Pour être réactive, présente, disponible, elle améliore sans cesse ses capacités : le site internet très fonctionnel, riche de services en ligne, en est une illustration, les délégations départementales, points d’accueil, centres de gestion et centres d’accueil téléphoniques, complètent un réseau dense totalement dévoué à l’assuré.
Mutuelle et performante, voilà notre pari. Vous êtes plus de 2,8 millions de sociétaires à nous faire confiance aujourd’hui, plus encore je l’espère demain ! La MAIF vous est ouverte. 
Je vous remercie de lui donner ce dynamisme qui nous permet de faire entendre notre voix. Dans un monde régi par des intérêts souvent obscurs, cette voix exprime des préoccupations bien plus humaines, bien plus durables.
Une mutuelle fondée par et pour ses sociétaires. Une organisation humaine et technique articulée autour de délégations départementales, une double structure de militants et de salariés aux rôles complémentaires : la MAIF peut revendiquer une position originale dans le monde de l'assurance.
La MAIF a déployé ses activités afin de répondre à l'ensemble des besoins de ses sociétaires


Nous estimons et voulons croire que c’est toujours le cas, nous n’en doutons pas.
MAIS

Nous rappellerons les risques majeurs que nous considérons comme devant être levés avant tout déploiement !


SDO et la technique: Il ne nous apparaît pas que la mutualisation des moyens techniques, ainsi que des moyens techniques eux-mêmes  soient efficients à 100%. Ce qui, nous le pensons, engendrera un déploiement des plus périlleux, largement dommageable pour nos collègues : générateur d’un surcroît de travail et d’anxiété, déjà vécu d’ailleurs dans le labo. 

SDO peut-il être mené sachant l’existence d’un contexte psychologique de perte de confiance envers notre Direction et de frustration chez une partie des salariés? Perte de confiance moult fois constatée (cf rapport d’expertise ARETE)
Cette confiance doit être restaurée au préalable de toute opération de grande ampleur, au risque d’en compromettre la réussite.

SDO : vers une organisation par filière, vers une spécialisation du métier de TA, avec disparition programmée des TA sinistre en délégation qui sont en souffrance. Changer de filière est-il possible ? Les salariés auront-ils cette capacité ? La spécialisation des métiers sans perspective de changement est insoutenable ! Le sentiment d’utilité au service du sociétaire ne sera plus aussi patent pour certains salariés.

Ce sentiment d’utilité permet jusqu’à présent d’amortir les Risques Psycho-sociaux. 
De plus, L’UNSA MAIF considère qu’il serait souhaitable que la création des nouvelles entités « Décla », « Gestion de Sinistres » et « CCS » soient pensées sur les mêmes agglomérations. Cela faciliterait la mobilité fonctionnelle des salariés sans les contraindre à une mobilité géographique. Cela répondrait également au sentiment insoutenable décrit ci- dessus (spécialisation des métiers sans perspective de changement).

SDO et les valeurs: Les salaries MAIF estiment dans leur grande majorité qu’un virage important se prend au travers de ce projet. Virage, mettant à mal l’éthique fondatrice de notre mutuelle.
Ethique, forgeant la culture d’entreprise ancrée au plus profond des salariés, d’autant plus ancrée que l’adhésion à cette culture existe depuis longtemps chez le salarié.
Ce virage est vécu comme une rupture dramatique.
Et pourtant rien de durable ne peut se construire dans notre Mutuelle sans l’adhésion des salariés !

SDO et les nouvelles entités: chacun se demande comment pourront fonctionner les  points de contacts sociétaires (PCS)  compte tenu du nombre de salariés travaillant sous cette organisation.
Cinq personnes, c’est trop peu, entre les absences imprévues, les congés, les formations, etc. Nous pensons que cette structure n’est pas tenable en l’état.

SDO et le Management de proximité : La réduction du taux de l’encadrement fait partie des objectifs stratégiques du projet. Les managers auraient ils démérités ? Auront-ils l’opportunité, pour ceux qui le souhaitent de toujours manager ?
Dans quelle mesure l’encadrement de proximité aura-t-il réellement les moyens de faire face à l’ensemble des tâches qui lui seront confiées ? La gestion à distance demande une forte réactivité de la part du salarié et une grande disponibilité de la part de l’encadrement.

SDO un choix: Tous les Salariés MAIF ne sont pas intégrés au projet SDO.
Ne devraient-ils pas l’être ? Tels les salariés des CATS, des PA, des centres de Gestion, des plateaux, du siège.
Cela doit être fait !

SDO et les délocalisations des salariés : c’est la problématique la plus perturbante, génératrice d’inquiétudes fortes menant aux Risques Psycho Sociaux. L’incertitude règne, les doutes doivent être levés !



 Pour ces raisons mais pas seulement, L’UNSA-MAIF émettra un avis négatif au projet SDO tel qui nous a été présenté.

lundi 2 avril 2012

chsct avis sdo et classif rému


Voici l'avis UNSA-MAIF rendu lors de la consultation dp/CHSCT du 22/03/2012


AVIS « CHSCT, DP» UNSA-MAIF
Nous sommes interpellés pour donner un avis concernant deux dossiers majeurs,
D’une part :
-La mise en place d’un  nouveau système de classification et de rémunération.
D’autre part :
-La mise en place d’un projet de Schéma Directeur Opérationnel (SDO)
Nous ne traiterons pas ici de  l’opportunité qu’a notre mutuelle à conduire ces deux projets.
Mais bien des impacts engendrés par leurs mises en œuvre. Sur les risques que nous estimons encourus par les salariés MAIF au travers de la déclinaison de ceux-ci
Telle est la mission que nous nous assignons.
Pour autant force est de constater et nous le regrettons, la mission qui incombe en la circonstance aux CHSCT et les ayants droits (DP)  a été menée à marche forcée, peut-être même prématurément. Il ne nous semble pas que ces projets soient finalisés
Nous estimons que ces deux dossiers ont des adhérences fortes entre eux.
Des expertises ont été menées sur ces deux projets que sont « SDO » et Classification - rémunération. C’est en nous appuyant sur celles-ci que nous avons forgé notre avis
Nous allons nous attacher à déterminer sur chacun des dossiers ce qui pour nous est risques majeurs pour nos collègues, et mesurés comme tels.
_______________

Première étape, attachons nous au projet SDO
Nous allons énumérer les risques majeurs que nous considérons comme devant être levés avant tout déploiement !
SDO et la technique: Il ne nous apparaît pas que la mutualisation des moyens techniques, ainsi que les moyens techniques eux-mêmes  soient efficients à 100%. Ce qui, nous le pensons engendrera un déploiement des plus périlleux, largement dommageable pour nos collègues :
générateur d’un surcroît de travail et d’anxiété, déjà vécu dans le labo. 
SDO peut-il être mené sachant l’existence d’un contexte psychologique de perte de confiance et de frustration chez une partie des salariés? Perte de confiance moult fois constatée
Cette confiance doit être restaurée avant tout déploiement 
SDO: vers une organisation par filière, vers une spécialisation du métier de TA, avec disparition programmée des TA sinistre en délégation qui sont en souffrance
Il n’est pas clairement établi que changer de filière soit possible
La spécialisation des métiers sans perspective de changement est insoutenable !
Le sentiment d’utilité au service du sociétaire ne sera plus aussi patent pour certains métiers.
Ce sentiment d’utilité permettant jusqu’à présent d’amortir les RPS  
SDO et les valeurs: Les salaries MAIF, estiment dans leur grande majorité qu’un virage important se prend au travers de ce projet.
Virage, mettant à mal l’étique fondant notre mutuelle.
Étique, forgeant la culture d’entreprise encrée au plus profond des salariés, d’autant plus encrée que l’adhésion à cette culture existe depuis longtemps chez le salarie.
Ce virage est vécu comme une rupture dramatique, une trahison !
Et pourtant rien de durable ne peut se construire dans notre Mutuelle sans l’adhésion des salariés !
SDO et les nouvelles entités: chacun se demande comment pourra fonctionner les  points de contacts sociétaires (PCS) de par le nombre de salariés travaillant sous cette organisation.
Cinq personnes, c’est trop peu, entre les absences imprévues, les congés, les formations, etc. nous pensons que cette structure n’est pas tenable à long terme.
SDO et le Management de proximité : La réduction du taux de l’encadrement fait partie des objectifs stratégiques du projet.
Les managers auront-ils l’opportunité pour ceux qui le souhaitent de toujours manager ?
Dans quelle mesure l’encadrement intermédiaire aura-t-il réellement les moyens de faire face à l’ensemble des tâches qui lui seront confiées ? La gestion à distance demande une forte réactivité non seulement de la part du salarié mais également de la part de l’encadrement.
SDO un choix: Tous les Salariés MAIF ne sont pas intégrés au projet SDO.
Ne devraient-ils pas l’être ? Tels les salariés des cats, des centres, des plateaux, du siège
Cela doit être fait !
SDO et les délocalisations des salariés : c’est la problématique la plus perturbante, génératrice d’inquiétudes fortes menant aux Risques Psyco-Sociaux. L’incertitude règne, les doutes doivent être levés !
 Pour ces raisons mais pas seulement, L’UNSA-MAIF émettra un avis défavorable au projet SDO tel qui nous a été présenté. 
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Deuxième étape, attachons nous au projet Classification Rémunération
Ce projet fait suite à la dénonciation du précédent accord de 1997
C’est fort des résultats de l’expertise menée sur ce dossier, que nous allons décliner quelques axes forts qui déterminent notre opinion. Cette déclinaison ne saurait en aucune manière être exhaustive.
Ce nouveau système de classification rémunération est perçu comme une rupture avec le passé, sans justification particulière. Ce qui engendre des doutes, voir une perte de confiance en la Mutuelle.
Les Salariés MAIF pensent dans leur grande majorité qu’au travers de la personnalisation, c’est la notion de conseil aux sociétaires qui risque d’être mise à mal, puisque la culture du résultat s’invite dans notre Mutuelle.
Culture du résultat, qui se heurte à la culture d’entreprise qui se veut gage de qualité de service rendu aux sociétaires. Cela génère bien évidement de l’inquiétude quant à la pérennité de notre culture d’entreprise
Pour nos collègues, ce dossier parait bien compliqué. Ce qui n’est pas un gage de transparence.
Il ne semble pas finalisé à l’heure actuelle
Les nombreux collègues interrogés ne comprennent pas pourquoi le système actuel n’est plus économiquement viable, en comparaison du nouveau. Ils considèrent que l’entreprise ne l’a pas démontré
Les collègues regrettent l’ajournement  de la prime collective, demandée par une organisation syndicale, sans en connaitre les raisons.
L’UNSA-MAIF reconnait tout de même qu’un énorme travail a été fourni par les équipes DRH en charge de cette négociation, notamment sur le volet classification.
S’agissant des conclusions de l’expertise menée sur ce projet, les préconisations sont nombreuses trop nombreuses pour considérer ce projet comme finalisé .En conséquence, l’UNSA-MAIF émettra un avis défavorable…