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vendredi 11 janvier 2013

CLASSIFICATION –REMUNERATION A LA MAIF : LES PREMIERS EFFETS NEGATIFS !!!!!!


CLASSIFICATION – RÉMUNÉRATION : LES PREMIERS EFFETS NÉGATIFS !!!!!!


Nous recevons des témoignages de collègues qui laissent apparaître un décalage entre :


- La volonté de notre direction qui prétend  donner un sens à nos parcours professionnels grâce à l’accord de Classification/Rémunération.

- Et................ la réalité du terrain !!!!!

« Je suis ex-TC2 dans un CATS, comment puis je être évalué sur le niveau « expert » qui correspond aux compétences que je mets en œuvre depuis plusieurs années alors qu'à ce jour notre division ne nous permet pas d’exercer nos missions ? »

« Je suis conseiller du Sociétaire, pratique courante, en CATS. Je pensais pouvoir donner un sens à mon parcours professionnel au sein même de mon entité, étant bloqué par SDO.
Je suis aujourd'hui démotivé car comment progresser si l’on ne me confie pas de missions autres que le téléphone ? ».

En effet, en 2012, la direction a organisé des groupes de travail suite aux insatisfactions générées par SDO dans les CATS, en particulier en ce qui concerne les perspectives d’évolution. A cette occasion, une des plus forte demande des participants concernait le maintien des missions de soutien technique dans les CATS, à la fois, pour permettre :
- aux conseillers de travailler dans de bonnes conditions,
- à l’encadrement de se concentrer sur l’accompagnement des équipes, pour offrir un service de qualité aux sociétaires
- pour que l’obtention du niveau maîtrise et expert soit source de motivation.
Cette demande formulée lors des groupes de travail a trouvé une fin de non recevoir dès la réunion de restitution, la réponse fut : « on ne peut pas éternellement baby sitter les téléconseillers ».

Aujourd’hui on annonce que les conseillers sociétaires à distance niveau maîtrise doivent prendre le téléphone 100 % de leur temps et que la mission de soutien technique est entièrement dévolue aux adjoints.

Mais les effets de l’accord Classification-rémunération se font sur tous les conseillers face à face ou généraliste, et se feront sentir progressivement sur la plupart des métiers de notre mutuelle :

« Je suis en délégation, ex-TA2, au service sinistre. Ma responsable me demande d’exercer les mêmes missions que mes autres collègues mais vient me solliciter systématiquement pour répondre aux problématiques qu'elle rencontre. On ne peut pas à la fois dévaloriser mes compétences et me demander d’apporter mon expertise ! » 

Quel impact sur la qualité et la performance ???

Les nouvelles grilles fonctions employés et cadres de l’accord CLASSIFICATION-REMUNERATION sont entrée en vigueur et les conséquences ne sont pas anodines, par exemple prenons une partie de la fiche fonction suivante :


CONSEILLER(E) SOCIETAIRES A DISTANCE
Pratique courante Maîtrise Expertise
Accueillir, conseiller et
vendre en appliquant la
démarche MAIF
I
Pratique courante : Appliquer systématiquement l'ensemble de
la démarche de vente MAIF (de l'accueil à la
prise de congé) dans les situations
courantes.
Maîtrise :Contribuer aux actions de prospection.
Proposer les réponses appropriées mais
aussi soutien ou conseil quelle que soit la
situation.
Assurer systématiquement un relais
qualifié auprès d’un spécialiste.
Traiter des demandes contractuelles et
des situations complexes en toute
autonomie.
Saisir toutes les opportunités
commerciales.
Mener en toute autonomie une action de
prospection.
Expert :Etre référent sur la mise en oeuvre de la
démarche de vente et dans sa capacité à
obtenir des résultats.
Pouvoir conseiller un collègue sur des
situations particulières.


 Parlons vrai :
Aujourd’hui les salariés subissent les décisions prises et ne peuvent plus croire aux beaux discours qui leur sont servis tant par notre Direction que par les syndicats signataires de cet accord.

lundi 2 avril 2012

chsct avis sdo et classif rému


Voici l'avis UNSA-MAIF rendu lors de la consultation dp/CHSCT du 22/03/2012


AVIS « CHSCT, DP» UNSA-MAIF
Nous sommes interpellés pour donner un avis concernant deux dossiers majeurs,
D’une part :
-La mise en place d’un  nouveau système de classification et de rémunération.
D’autre part :
-La mise en place d’un projet de Schéma Directeur Opérationnel (SDO)
Nous ne traiterons pas ici de  l’opportunité qu’a notre mutuelle à conduire ces deux projets.
Mais bien des impacts engendrés par leurs mises en œuvre. Sur les risques que nous estimons encourus par les salariés MAIF au travers de la déclinaison de ceux-ci
Telle est la mission que nous nous assignons.
Pour autant force est de constater et nous le regrettons, la mission qui incombe en la circonstance aux CHSCT et les ayants droits (DP)  a été menée à marche forcée, peut-être même prématurément. Il ne nous semble pas que ces projets soient finalisés
Nous estimons que ces deux dossiers ont des adhérences fortes entre eux.
Des expertises ont été menées sur ces deux projets que sont « SDO » et Classification - rémunération. C’est en nous appuyant sur celles-ci que nous avons forgé notre avis
Nous allons nous attacher à déterminer sur chacun des dossiers ce qui pour nous est risques majeurs pour nos collègues, et mesurés comme tels.
_______________

Première étape, attachons nous au projet SDO
Nous allons énumérer les risques majeurs que nous considérons comme devant être levés avant tout déploiement !
SDO et la technique: Il ne nous apparaît pas que la mutualisation des moyens techniques, ainsi que les moyens techniques eux-mêmes  soient efficients à 100%. Ce qui, nous le pensons engendrera un déploiement des plus périlleux, largement dommageable pour nos collègues :
générateur d’un surcroît de travail et d’anxiété, déjà vécu dans le labo. 
SDO peut-il être mené sachant l’existence d’un contexte psychologique de perte de confiance et de frustration chez une partie des salariés? Perte de confiance moult fois constatée
Cette confiance doit être restaurée avant tout déploiement 
SDO: vers une organisation par filière, vers une spécialisation du métier de TA, avec disparition programmée des TA sinistre en délégation qui sont en souffrance
Il n’est pas clairement établi que changer de filière soit possible
La spécialisation des métiers sans perspective de changement est insoutenable !
Le sentiment d’utilité au service du sociétaire ne sera plus aussi patent pour certains métiers.
Ce sentiment d’utilité permettant jusqu’à présent d’amortir les RPS  
SDO et les valeurs: Les salaries MAIF, estiment dans leur grande majorité qu’un virage important se prend au travers de ce projet.
Virage, mettant à mal l’étique fondant notre mutuelle.
Étique, forgeant la culture d’entreprise encrée au plus profond des salariés, d’autant plus encrée que l’adhésion à cette culture existe depuis longtemps chez le salarie.
Ce virage est vécu comme une rupture dramatique, une trahison !
Et pourtant rien de durable ne peut se construire dans notre Mutuelle sans l’adhésion des salariés !
SDO et les nouvelles entités: chacun se demande comment pourra fonctionner les  points de contacts sociétaires (PCS) de par le nombre de salariés travaillant sous cette organisation.
Cinq personnes, c’est trop peu, entre les absences imprévues, les congés, les formations, etc. nous pensons que cette structure n’est pas tenable à long terme.
SDO et le Management de proximité : La réduction du taux de l’encadrement fait partie des objectifs stratégiques du projet.
Les managers auront-ils l’opportunité pour ceux qui le souhaitent de toujours manager ?
Dans quelle mesure l’encadrement intermédiaire aura-t-il réellement les moyens de faire face à l’ensemble des tâches qui lui seront confiées ? La gestion à distance demande une forte réactivité non seulement de la part du salarié mais également de la part de l’encadrement.
SDO un choix: Tous les Salariés MAIF ne sont pas intégrés au projet SDO.
Ne devraient-ils pas l’être ? Tels les salariés des cats, des centres, des plateaux, du siège
Cela doit être fait !
SDO et les délocalisations des salariés : c’est la problématique la plus perturbante, génératrice d’inquiétudes fortes menant aux Risques Psyco-Sociaux. L’incertitude règne, les doutes doivent être levés !
 Pour ces raisons mais pas seulement, L’UNSA-MAIF émettra un avis défavorable au projet SDO tel qui nous a été présenté. 
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Deuxième étape, attachons nous au projet Classification Rémunération
Ce projet fait suite à la dénonciation du précédent accord de 1997
C’est fort des résultats de l’expertise menée sur ce dossier, que nous allons décliner quelques axes forts qui déterminent notre opinion. Cette déclinaison ne saurait en aucune manière être exhaustive.
Ce nouveau système de classification rémunération est perçu comme une rupture avec le passé, sans justification particulière. Ce qui engendre des doutes, voir une perte de confiance en la Mutuelle.
Les Salariés MAIF pensent dans leur grande majorité qu’au travers de la personnalisation, c’est la notion de conseil aux sociétaires qui risque d’être mise à mal, puisque la culture du résultat s’invite dans notre Mutuelle.
Culture du résultat, qui se heurte à la culture d’entreprise qui se veut gage de qualité de service rendu aux sociétaires. Cela génère bien évidement de l’inquiétude quant à la pérennité de notre culture d’entreprise
Pour nos collègues, ce dossier parait bien compliqué. Ce qui n’est pas un gage de transparence.
Il ne semble pas finalisé à l’heure actuelle
Les nombreux collègues interrogés ne comprennent pas pourquoi le système actuel n’est plus économiquement viable, en comparaison du nouveau. Ils considèrent que l’entreprise ne l’a pas démontré
Les collègues regrettent l’ajournement  de la prime collective, demandée par une organisation syndicale, sans en connaitre les raisons.
L’UNSA-MAIF reconnait tout de même qu’un énorme travail a été fourni par les équipes DRH en charge de cette négociation, notamment sur le volet classification.
S’agissant des conclusions de l’expertise menée sur ce projet, les préconisations sont nombreuses trop nombreuses pour considérer ce projet comme finalisé .En conséquence, l’UNSA-MAIF émettra un avis défavorable…