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mardi 4 juillet 2017

Compte-rendu de la réunion paritaire du 28 juin 2017

Compte-rendu de la réunion paritaire du
28 juin 2017

Compte-rendu non officiel
Poursuite de la négociation OSER
Approche globale des dix principes

La Direction nous a livré sa troisième proposition d'écriture de l'accord. Pour comprendre l'évolution des négociations, vous pouvez cliquer sur les liens en début de principe.
PRINCIPE 1 La capacité pour chacun de s'auto-positionner sur les horaires de travail pour répondre aux besoins exprimés par l'entreprise et aux attentes des sociétaires

Pour connaître les précédentes versions de la Direction, cliquez sur ces liens :proposition 1proposition 2

Nouveautés :
  • Expression des besoins par l’entreprise : Ajout d’un exemple concernant la présence requise de la totalité de l’effectif sur des créneaux spécifiques : « Par exemple, pour l’organisation de réunions, de formations, ou à l’occasion de créneaux correspondant à une forte affluence d’appels (lundi matin en CDS…). »
     
  • Ajustements ultérieurs : Des modifications de la planification peuvent intervenir ultérieurement, de façon exceptionnelle, en raison d’impératifs liés au service. Celles-ci sont organisées en privilégiant le volontariat.
     
  • Planification particulières sans auto-positionnement : « Ces planifications directes par l’encadrement sont effectuées en intégrant, autant que faire se peut, une phase de concertation avec le ou les salariés. » 
     
  • Concernant la possibilité pour le salarié de couper sa journée pour s’absenter, a été rajouté cet exemple :
    « un salarié planifié uniquement de 16h à 17h peut s’absenter de 14h30 à 15h30 pour se rendre à un RDV médical, réaliser une formalité administrative après information de son responsable. » 

     
  • Organisation des prises de congés : « les demandes tardives seront néanmoins examinées ».
     
Nous demandons :
  • Que la concertation avec le salarié soit requise en cas d'arbitrage par l'encadrement pour la livraison du planning.
  • Une réécriture garantissant une planification du salarié par l'encadrement sur des journées de travail continues, à moins qu'il ait lui même fait le choix lors de son auto-positionnement d'une journée de travail discontinue.
     
  • Un délai de 2 mois pour l'expression des besoins de l'entreprise et un délai de réponse des salariés de 3 semaines.
     
  • Que le temps utilisé pour s'auto-positionner le soit sur le temps de travail.
PRINCIPE 2 : La répartition du volume de travail adaptée sur l'année

Pour connaître les précédentes versions de la Direction, cliquez sur ces liens :proposition 1proposition 2

Nouveautés - salariés en décompte horaire :
  • Le nombre de semaines affichant un besoin attendu > 38h00 ne peut être supérieur à 11 par an (14 dans la proposition 2) et ne peut être de plus de 2 à 3 semaines consécutives.
  • 13h de repos entre deux journées de travail pouvant être ramenées à 11h par exception. 
     
  • Trajet inhabituel (rappel de la définition de l'accord en vigueur et exemple donné) : Sur une semaine attendue à 40h, le salarié qui a une réunion de 6h et un trajet de 3h verra sa journée comptabilisée de 8h et son trajet indemnisé 1h.
Nouveautés - salariés en forfait jour :
  • Un outil « fiable et infalsifiable » sera mis à disposition des salariés pour visualiser et comptabiliser leurs journées travaillées. 
  • Les possibilités de ne pas accoler le second jour de repos au dimanche et que le repos soit pris sous la forme de 48h consécutifs : « Cette mesure fait l'objet d'un simple accord de principe au travers de la planification ou par courriel. »
    Cette dernière phrase a été retirée.
  • Suivi de l’activité : Lors d’un entretien annuel, le salarié au forfait annuel en jour examine avec son responsable hiérarchique le respect des temps de repos.
Nouveautés - salariés en CATS et PA :

Salariés intégrant les CATS et les points d’accueil à compter du 1er janvier 2018 
  • Suppression de la possibilité de bénéficier des compensations associées au travail du samedi et de fin de journée.
  • Suppression de la possibilité de choisir entre une répartition sur la base de 36h45 ou sur la base de 36h00 hebdomadaires.
    Désormais, c'est l'entreprise qui décidera lors de l'embauched'une répartition :
    - sur la base de 35h00
    - ou sur la base de 36h45 hebdomadaire et 11 JATT
    - ou sur la base de 36h00 hebdomadaire et 6 JATT
    (Dans ces trois hypothèses, selon une organisation hebdomadaire de 4,5 jours ou 9 demi-journées, réparties dans le cadre de l’amplitude horaire des CATS.)
    - ou sur la base d’un temps partiel de 1408h00, correspondant à une organisation hebdomadaire de 32h00/4 jours ou 8 demi-journées.
 
Nous demandons :
  • la mensualisation sur la base de 145h en lieu et place de l'annualisation du temps de travail ;
     
  • des semaines hautes de maximum 39h, et pas plus de 10 semaines par an (à plus de 38h) ;
     
  • la suppression de l'écrêtage des heures réalisées au-delà de 1540h ;
     
  • la suppression du décompte dans un système sécurisé le nombre de demi-journées travaillées dans la limite de 2/jour pour les salariés en forfait jour ;
     
  • pour les CATS et PA, conserver le statut 32h/4j en ouvrant cette possibilité aux nouveaux entrants et en leur laissant le choix de la répartition du temps de travail avec d'autres possibilités.
PRINCIPE 3 L'assouplissement des modalités de prise des jours de récupération et l'intégration des temps parties dans le système de l'horaire variable

Pour connaître les précédentes versions de la Direction, cliquez sur ces liens :proposition 1proposition 2

Aucune nouveauté dans ce principe. La Direction nous confirme lemaintien des bornes hebdomadaires de +2h et -2h, dont l'objectif est de faciliter le pilotage de nos heures par les services métiers mais également de maîtriser et réguler le nombre de journées mobiles.

Pour l'Unsa-Maif, nous estimons que cette borne est un frein à la conciliation vie privée / vie professionnelle. Un salarié peut avoir plus de contraintes personnelles sur certaines semaines que d'autres. Par conséquent, nous estimons que des bornes mensuelles sont amplement suffisantes.

De plus, certains sites sont aujourd'hui en expérimentation sur des bornes mensuelles élargies à +/- 10h, sans conséquence sur l'activité, ni sur la production.

Nous demandons :
  • la suppression de l'accord hiérarchique pour la monétisation ou l'épargne des JM ;
  • la limite de crédit de + 10h mensuelle ;
  • la suppression des bornes hebdomadaires.
PRINCIPE 4 L'opportunité de travailler à domicile ou à distance

Pour connaître les précédentes versions de la Direction, cliquez sur ces liens :proposition 1proposition 2

Aucune nouveauté dans ce principe. La Direction nous confirme toutefois que la possibilité pour un salarié de travailler après 19h30 devient un critère d'éligibilité au télétravail, notamment pour enrichir la relation sociétaire au travers d'un nouveau canal : le chat.
 
Nous proposons dans le but de s'adapter à la réalité du marché de créer une entité spécialisée pour traiter ce type de flux avec un contrat de travail précisant ces horaires de travail spécifiques. Le salarié qui postule ferait un choix éclairé et non contraint. La Direction refuse notre proposition.

Nous estimons que le dispositif du télétravail doit contribuer à l'amélioration de la conciliation vie privée / vie professionnelle des salariés. Un travail tardif au domicile ne va pas dans ce sens... 

Nous demandons :
  • pas de créneaux de travail après 19h30 ;
  • le versement d'une indemnité de 50€ nets / mois pour les télétravailleurs, correspondant à la participation aux frais engendrés par le télétravail.
PRINCIPE 5 La visibilité donnée aux collaborateurs pour s'engager sur des temps de travail supplémentaires ou additionnels

Pour connaître les précédentes versions de la Direction, cliquez sur ces liens :proposition 1proposition 2

Aucune nouveauté dans ce principe. La Direction nous confirme la possibilité d'imposer les heures supplémentaires en cas de nécessité. 
 
Nous demandons :
  • un délai de 2 mois pour l'expression des besoins de l'entreprise et un délai de réponse des salariés de 1 mois comme initialement indiqué dans la proposition 1 (passant à 10 jours dans les deux dernières versions) ;
     
  • en cas d'obligation, un délai de prévenance de 15 jours du salarié avant la réalisation de ces heures ;
     
  • la majoration des 4 premières heures effectuées un samedi à 25% et à 50% au-delà (au regard de la totalité des heures effectuées sur l'année) ;
     
  • la prise en charge aux coûts réels pour tous types de frais (déplacements, parking, garde).
     
  • Activité exceptionnelle lors du repos hebdomadaire :
    - uniquement sur la base du volontariat ;

    - majoration de 100% de la rémunération pour le travail dominical.
PRINCIPE 6 Les plages de travail adaptées aux attentes des sociétaires et aux besoins de service

Pour connaître les précédentes versions de la Direction, cliquez sur ces liens :proposition 1proposition 2

Nouveautés :
  • Horaires réguliers de 19h30 à 20h00 : Dans les services en relation avec les sociétaires, l’organisation se fait en sollicitant exclusivement les télétravailleurs, et les salariés qui souhaiteraient travailler sur site pendant ces créneaux.
     
  • Horaires réguliers pour les CATS du lundi au vendredi : de 8h00 à 19h30 en équipes successives et chevauchantes et en horaire fixe.

Nous demandons :
  • Pour les entités dont le samedi ferait partie de l'horaire habituel de travail :
    - 70€ brut mensuel / samedi matin travaillé ;
    - la prise en charge à hauteur des coûts réels pour les frais de parking, de garde, et de déplacement ;
    - fermeture au public à 12h et de l'entité à 12h30.
     
  • Pas d'ouverture d'entité ou de télétravail après 19h30.
  • Créneaux de 18h30-19h30 et avant 8h30 : exclusivement sur la base du volontariat.
  • 2 jours de repos consécutifs obligatoires, la dérogation à cette règle est uniquement à la main du salarié.
PRINCIPE 7 Des modalités de temps partiels plus souples, adaptées à l'activité et aux attentes des salariés

Pour connaître les précédentes versions de la Direction, cliquez sur ces liens :proposition 1proposition 2

Nouveautés :
  • Temps partiels choisis : l'accord de l'encadrement rendu nécessaire si le salarié souhaite un temps partiel < 1102h/an.
     
  • Temps partiel parental : le salarié pourra demander des horaires fixes de fin et de début de journée par période de 3 mois.
PRINCIPE 8 L'entreprise mobilisée en gestion de crise

Pour connaître les précédentes versions de la Direction, cliquez sur ces liens :proposition 1proposition 2

Nouveautés :
  • Organisation de la gestion de crise : « Une cellule composée d'une équipe restreinte dédiée à l'organisation et la préparation de la gestion de crise peut être mobilisée par anticipation ou placée en astreinte... ».
La Direction nous précise que cette cellule existe déjà, notamment pour prévoir l'organisation optimale du travail des conseillers au moment de l'activation d'une gestion de crise. Les services concernés sont principalement l'informatique et la filière sinistre mais sa composition et son dimensionnement dépend de la nature de la crise.

Nous demandons :
  • La prise en charge des frais de déplacement, de parking et de garde correspondant aux coûts réels.
PRINCIPE 9 La qualité de vie au travail améliorée

Pour connaître les précédentes versions de la Direction, cliquez sur ces liens :proposition 1proposition 2

Nouveautés :
  • Le cumul d'autorisations d'absence pour les couples salariés en cas de mariage d'un descendant a été retiré alors qu'il était présent dans les versions 1 et 2.
     
  • Rentrée scolaire : Il est possible de prendre une journée entière si on rajoute une demi-journée de congé à celle accordée pour cet événement. 
     
  • Parents d'enfant handicapé :
    - Une journée complète lors de la rentrée scolaire au lieu d'une demi-journée, même si l'enfant est âgé de plus de 7 ans.
    - La disposition du congé parental de maximum 3 ans avec la garantie de reprendre son poste, a été retirée de l'accord.

    La Direction explique que ce paragraphe portait à confusion et renvoie cette disposition au code du travail.
Nous demandons :
  • La réintégration de toutes les autorisations d'absences dont un couple salarié peut bénéficier dans les accords actuels.
    Selon nous, le projet OSER ne justifie pas un recul des garanties acquises par le salarié. 
     
  • Rentrée scolaire : La possibilité de fractionner la demi-journée accordée (ex : 2h le matin et 1h40 l'après-midi) afin de rendre cohérente l'utilisation de ces heures.
PRINCIPE 10 La gestion des fins de carrière pour anticiper les départs en retraite

Pour connaître les précédentes versions de la Direction, cliquez sur ces liens :proposition 1proposition 2

Nouveautés :
  • Dispositif applicable aux salariés âgés de 57 ans et plus :
    - Les seniors de 54 ans et plus, fragilisés par le handicap, intègrent ce dispositif.
    - Tout senior au titre du présent article qui demande à bénéficier d'un temps partiel voit sa demande acceptée.

     
  • Dispositif applicable aux salariés âgés de 60 ans et plus :
    Le temps partiel annualisé à 40% du temps de travail a été rajouté.

     
  • Les seniors ayant choisi d'être dispensés d'activité :
    Il pourra leur être demandé de restituer tout le matériel professionnel mis à leur disposition pour l'exercice de leur activité.
Ce que nous continuerons à défendre :
  • Dispositifs de temps partiels pour les salariés seniors âgés de 57 ans et plus et aux seniors de 54 ans et plus fragilisés par un handicap :
    La prise en charge à 100% des cotisations salariales et patronales au régime général et complémentaire tout comme dans l'accord relatif à la retraite progressive.

     
  • Dispositifs de retraite progressive pour les salariés seniors âgés de 60 ans et plus, et pour ceux en temps partiel :
    Que la prime de départ à la retraite soit versée par l'entreprise sur la base d'un taux plein.
La dernière réunion de négociation sur le projet OSER aura lieu le mercredi 5 juillet. Nous espérons que l'entreprise, soucieuse du bien-être de ses salariés veillera à tenir compte du fait que l'adhésion des acteurs est primordial au fonctionnement du triptyque.
Nous attendrons donc les dernières avancées dans cette négociation avant de vous communiquer notre position définitive.
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mercredi 14 septembre 2016

Compte rendu du comité d'entreprise ordinaire du jeudi 25 août 2016


Compte rendu du comité d'entreprise ordinaire du 25 août 2016

Compte rendu non officiel

  1. Avis sur le projet d'évolution des centres de gestion experts

Pour l'Unsa-Maif, Frédéric Raison donne la position des élus UNSA absents : malgré certaines réserves sur la spécialisation et la charge de travail, l'avis des élus Unsa-Maif aurait été favorable.

   2. Présentation du bilan SDO
La direction estime que le bilan de SDO est bon même s'il n'est pas parfait tandis que certains élus pensent que ce n'est pas une réussite. La plupart des idées évoqués constate un écart entre la réalité du terrain et les propos tenus par la direction.
Concernant le "tout téléphone" évoqué, la direction fait part de son désaccord car désormais on parle de "conversationnel" (tchat, tel, sms…) et les métiers tels qu'aux CDS et CCS vont évoluer sur cette réalité.

Pour l'UNSA MAIF, nous ne partageons pas l'idée que cette transformation ait convaincu les salariés et qu'ils ont une meilleure compréhension des enjeux. De plus, certaines activités (CDS, gestion sinistre) n'ont pas apporté à nos collègues l'épanouissement professionnel promis par notre Direction du fait du principe de spécialisation requis par SDO.

Nous interrogeons la Direction sur différents éléments du document présenté :
o   La révision des objectifs de production s'expliquerait par une évolution du marché.
o   La limitation des besoins ETP : la Maif n'a jamais autant utilisé de contrats précaires (CQP, alternance, CDD) et peu de transformation d'alternants en CDI. Pour la direction, la Maif a été félicité pour son taux de transformation de CDD en CDI et aucune entreprise de la branche assurance ne ferait mieux.
o   La productivité/ETP en conseil-vente baisse mais pas leur production. La direction précise ne plus vouloir limiter le temps de prise d'appel (7mns/appel).
o   La productivité/ETP en sinistre augmente mais pourtant l'insatisfaction croît également. La productivité engendre une baisse de la qualité. La direction est d'accord avec nous et il est décidé de baisser le taux de productivité pour rétablir la qualité.
o   Perception SDO : constat d'un écart important entre les managers et les collaborateurs, tout comme entre les militants et les salariés Maif. Ces écarts s'expliqueraient par le niveau d'information et l'expérience de chacun.
o   Face à face: aucune allusion sur le document au taux de visite-sinistre sur les entités face à face qui pourtant reste important( près de 30% sur certaines entités). La direction indique que ce taux ne baisse plus (entre 11% et 15%). Il y a également un problème de localisation de certaines entités mais elles seraient peu nombreuses.
La direction précise par ailleurs qu'à ce jour, le taux de rapport frais généraux/cotisation est de 30%, un des plus élevés du marché.
                                   
   3. Point de situation sur la loi Hamon 
Le volume était élevé en début d'année mais actuellement, il y a moins de départs "loi Hamon" que l'an passé. Pour la direction, il n'y a rien d'alarmant. Les prévisions sont bonnes pour la fin d'année.
Le profil de ceux qui nous quitte : la hausse tarifaire.

   4. Plan opérationnel de prévention des départs
  • 1er temps: entretenir la fidélité (émission d'appel principalement)
  • 2e temps: prévenir un départ pressenti via une cellule dédié à la prévention des départs.
Nous regrettons qu'il n'y ait pas de suivi réalisé après l'intervention de la cellule. Ex : 6000 appels pour 30 radiations évités !
  • 3e temps: prévenir un départ pressenti.

   5.  Projet marges de manœuvres
Une centaine de contributeurs issus de différentes filières ont co-construit ce projet qui est défini comme "une initiative personnelle et responsable du conseiller ou du gestionnaire pour assouplir exceptionnellement, au regard de la situation particulière du sociétaire ou du prospect, l'application stricte d'une règle technique ou d'une consigne".

  • Rôle du manager : tous les conseillers et gestionnaires ont accès aux marges de manœuvre mais le manager peut estimer si chacun  dispose d'un degré d'autonomie suffisant. Dans tous les cas, il doit veiller à leur délivrer un accompagnement adapté.
  • Rôle du conseiller ou du gestionnaire : au regard de la situation particulière du sociétaire/prospect, le conseiller ou le gestionnaire se pose la question de la marge de manœuvre en tenant compte des enjeux pour le sociétaire mais également pour la Maif. 
Un premier lot de 9 mesures a été livré en avril et le deuxième lot de 13 mesures fin juin. Une livraison par trimestre est envisagée.


Toute l'équipe de l’UNSA-MAIF vous souhaite une très bonne rentrée !
Nous continuerons à suivre de près toutes les évolutions de la Maif et bien sûr à vous tenir informés. N'hésitez pas à agir et nous contacter si vous avez des idées, des interrogations, ou envie de vous investir !
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vendredi 15 juillet 2016

Compte rendu du CE ordinaire du 7 juillet 2016

Compte rendu du comité d'entreprise ordinaire du 7 juillet 2016

Compte rendu non officiel

   1. Création d'une entité VAM A&C

Cette nouvelle entité répond à plusieurs enjeux : améliorer la qualité de la relation sociétaire, la performance dans le développement du portefeuille auto A&C et simplifier les circuits de gestion des sinistres des contrats hors normes. La nouvelle entité VAM A&C regroupera l'activité contrat actuellement gérée au sein de CT2A et l'activité sinistre (déclaration, gestion généraliste et gestion expert). Les flux seront automatiquement routés sur cette entité sans passer par la DPAS.

L’ouverture de cette entité est prévue mi-mars 2017 et sera située à Trévins de Chauray. L'estimation d'activité permet de nous projeter sur 24 gestionnaires. Les postes seront ouverts en interne en ciblant plus spécifiquement des profils avec des compétences en gestion de sinistres VAM. Le responsable d’entité ainsi que les collaborateurs retenus co-construirons l’organisation de leur entité (gestion de flux, planification..).

   2. Centres de Déclaration expert et de Régulation

Le calendrier cible prévoit une ouverture des deux sites en mars 2016. La composition cible est de 48 gestionnaires à Niort et 24 à Rennes avec environ 30 à 35 gestionnaires par typologie (MatPJ/Corpo).
Les gestionnaires co-construirons l’aménagement de leur site respectif.
L’appel à candidature est parti aux centres experts le 4 Juillet. Un recrutement complémentaire sera adressé à toute l’entreprise pour le solde de postes à pourvoir, avec un soutien à la mobilité selon les modalités en vigueur dans l’entreprise.

L’activité sera plus orientée « déclaration » en début de semaine et « régulation » en fin de semaine. Un travail entre le CDR et les affaires graves sera effectué pour permettre d’orienter directement ce type de flux sur leur entité. Pour rappel, le CDR appartient à la filière expert.                                                 

   3. Information sur le déploiement de l’offre 4+2 

Le projet 4+2 est une nouvelle offre 2 roues à destination des multidétenteurs 4 roues / 2 roues.
Le concept : Le sociétaire active la garantie « tous risques » lorsqu’il le souhaite avec son smartphone. Il a donc le sentiment de payer un prix conforme à ses besoins.

Nous considérons certaines règles assez contraignantes telles que l'absence de prise en charge pour les déplacements à l’étranger ou encore les conditions de souscriptions assez restrictives, mais la Direction nous répond qu'il s’agit d’un test. Le produit pourra être plus aboutit en fonction de la décision de le développer.

Pour généraliser au plus tôt 4+2, la solution retenue ne permet pas d’intégrer l’offre dans le système d’information MAIF, Altima reste donc l’assureur de l’offre commercialisée. La MAIF se charge de présenter le produit et son tarif jusqu’à l’obtention de l’accord du sociétaire.

   4. Point sur la démarche de gestion des Carrières et Mobilités 

Le concept :
  • Un travail de qualification des profils des collaborateurs de la MAIF, de façon à identifier les actions les plus pertinentes à proposer pour accompagner leurs évolutions professionnelles.
  • La mobilisation de 2 dimensions complémentaires : la performance et le potentiel de réalisation du projet professionnel.
Chaque responsable d’entité a la possibilité d’inviter le comité sur site pour présenter la démarche aux collègues. Sans passer le manager, il est possible par ailleurs de contacter directement son RH de proximité pour motiver son souhait d’intégrer ce programme.

   5. Point d’étape sur la démarche Happy Mobility

Le concept : La possibilité de faire un détachement de quelques mois dans une entreprise partenaire avec la MAIF (Imatech, Mon p’tit voisinage, etc.).

Ce dispositif s’adresse à tous les profils et a l’avantage de garantir un retour au poste.15 personnes ont bénéficié de ce programme à ce jour et les retours ont été positifs.

Pour l’UNSA-MAIF, nous trouvons effectivement que c’est une opportunité intéressante pour enrichir ses compétences professionnelles tout en maintenant l’intégralité des éléments de son contrat de travail.


   6. Point d’étape sur le projet de restaurant self
 

Suite à ce projet, 20 collaborateurs ont été repositionnés (comptabilité, courrier, SGAVIR, etc.) et dont la plupart ont bénéficié d’une évolution.

La nouvelle organisation de travail s’est faite en co-construction avec les collaborateurs des équipes salle et cuisine.
Le nouveau concept abandonne le prélèvement sur salaire mais opte pour un système de carte rechargeable (un tutoriel est prévu) avec tout de même une caisse acceptant tous types de paiement.

La livraison est maintenue pour le 1er août malgré la poursuite des travaux. Des ajustements sont prévus pour y palier (installation d’un tivoli pour compenser, mise à disposition d’une surface-terrasse réduite, une saladerie plus étoffée).

   7. Point d’étape sur les pannes informatiques  

Une cellule spéciale a été mise en place pour travailler sur les problèmes informatiques en tout genre vécus par l’ensemble des filières.
Ils réfléchissent à un moratoire. Les projets prioritaires en cours, tels que Chronos doivent-ils être reportés ? Il est possible qu’il soit plus sage de se stabiliser avant d’engager des nouveautés.
La cellule est en train de recenser les plus gros irritants. Une VSI se prépare en août-septembre pour les corriger.

Pour l’UNSA-MAIF, nous déplorons le manque d’information depuis le début de ses difficultés, et le fait qu’il n’y ait pas eu de consigne globale aux managers d’informer les collègues de l’impact sur leurs objectifs. En effet, en plus de la lassitude des pannes récurrentes, le sentiment de pouvoir être pénalisé a engendré chez certains une démotivation.
Nous soutenons en parallèle le travail de l’ensemble de la filière informatique dans cette situation et espérons que la direction trouvera une solution pérenne, en comprenant que prioriser l’environnement serein du collaborateur contribue indéniablement à sa performance.
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vendredi 24 juin 2016

Compte rendu de la réunion paritaire du 21 juin 2016


1. Point sur le calendrier social du second semestre 2016


Revendications des OS (organisations syndicales) : 
  • Demande d’une réunion de suivi avec documents à l’appui sur l’accord Classification-rémunération.
  • Élargir les dispositions de travail pour les contrats génération.
  • Demande que l’accès à la BDU (Base de données unique) soit élargi car pour l’instant l’outil est en test.
La direction précise qu’Office 365 qui regroupe MAYA, One Drive, Sharepoint (où la BDU est hébergée), etc., va être ouvert au fur et à mesure. Les OS devraient y avoir accès cet été.

Par ailleurs, le DRH précise qu’il souhaite coupler la négociation sur les contrats génération avec celle de la retraite progressive. Les élections CHSCT auront lieu au mois de décembre.






2. Poursuite sur la négociation sur l’accord CHSCT du 9 janvier 2016

L’UNSA-MAIF demande à notre DRH s’il souhaite toujours regrouper les instances DP/CHSCT avec des CHSCT par filière. Ce système remettrait également en cause le collège électoral. DRH confirme.

La CAT-MAIF, qui n’a pas souhaité proroger les mandats actuels mais réaliser les élections prévues, revendique des heures de mandats supplémentaires pour les élus et les représentants syndicaux. Malgré les arguments avancés, le DRH précise que sur des statistiques réalisées, il s’avère que peu de monde utilise l’intégralité de ses heures de mandats donc cette demande est un non-sens.

Pour l’UNSA-MAIF, il sera plus pertinent d’engager des discussions sur les moyens et le fonctionnement des CHSCT une fois qu’un périmètre sera défini. Nous interrogeons notre DRH afin de savoir si l’accord actuel convient toujours à la direction et si le cas échéant, nous pourrions réaliser ces élections sans pour autant revoir tout le périmètre et fonctionnement des CHSCT actuels (regroupement des instances avec les conséquences qui en découlent).

Le DRH est en effet d’accord pour négocier sur le fonctionnement de l’accord actuel. Soit on améliore l’accord d’aujourd’hui, soit on retombe sur le code du travail en cas de désaccord sur la négociation.

Tout le monde étant d’accord pour conserver l’essentiel du présent accord, le DRH demande les revendications des OS sur les améliorations à apporter. Il précise toutefois qu’il souhaite limiter les modifications à l’article 2 (entrée en vigueur et durée de l’accord) et l’article 3 concernant les moyens.


Revendications des OS : 
  • Possibilité de reporter le crédit d’heure inutilisé sur le mois suivant pour les Représentants Syndicaux et les Élus.
  • Le temps de trajet lors des visites d’entités ne doit pas être limité.
  • Nous alertons le DRH sur certaines difficultés concernant les supports envoyés par la direction avant les réunions aux élus et RS (qualité des documents, pertinence notamment sur les indicateurs de régions et délai légal qui n’est pas toujours respecté).
  • Élargir la prise de note par un prestataire à l’ensemble des CHSCT.
Par ailleurs, l’UNSA-MAIF rappelle que l’activité CHSCT est complexe mais la possibilité de transférer des heures entre élus est une chose positive ; cependant certaines situations nécessitent d’être améliorer, notamment la relation qui peut parfois être tendue entre les élus et l’équipe managériale en particulier sur les petites délégations.

Fin de la première négociation sur ce sujet. La prochaine réunion aura lieu le 1er septembre.
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