Vous y
croyez ??
Pourtant
nous sommes les premiers et les seuls à le demander…c'est sûr,
vous allez voter pour nous !!!
Soyons un peu sérieux, l'UNSA MAIF est un syndicat pragmatique,
c'est pour cela que nous avons préféré, suite à l'effet d'annonce
du Président de la République concernant sa demande faite aux
entreprises de donner une prime de fin d'année à leurs salariés,
attendre les conditions exactes encadrant cette dernière.
Ainsi,
cette prime sera défiscalisée à hauteur de 1000 euros, concernera
les salariés touchant jusqu'à 3600 euros mensuels net et pourra
être versée jusqu'au 31 mars. Ce projet sera présenté ce
mercredi, en conseil des ministres, avant d'être débattu au
parlement pour pouvoir ensuite être intégré au projet de loi
de finance.
La Négociation Annuelle Obligatoire débutera en janvier, comme
nous l'a fait savoir la Direction. C'est dans le cadre de ces
négociations que l'UNSA MAIF fera part de ses revendications qui
iront bien au-delà de cette simple prime.
Ne l'oublions pas, les 2% d'inflation ont été
dépassés depuis juillet 2018, activant par ce fait la clause de
sauvegarde du dernier accord NAO. L'entreprise devra donc
compenser rétroactivement cette baisse du pouvoir d'achat en
proposant des mesures salariales dignes de ce nom. D'autant plus,
qu'elle a su le faire dès le mois de septembre dernier concernant
ses militants en leur octroyant 2% d’augmentation sur leurs
émoluments.
Au-delà d'une simple prime, l'UNSA MAIF souhaite des
augmentations de salaires conséquentes. En effet, afficher une
carte de visite avec un salaire d'entrée de 1690 euros net ( prime de vacances incluse, base temps plein) c'est bien, mais s'assurer que ses
salariés fidèles continuent de progresser en termes de salaire,
c'est mieux.
Aujourd'hui,
à la vue des grandes transformations auxquelles les salariés de
l'entreprise doivent faire face (SDO, OSER, Numérique...), notre
Direction se doit de récompenser ses salariés non pas par la
délivrance d'une simple prime ponctuelle mais par des
augmentations de salaires motivantes.
Nous sommes cependant conscients qu'à la vue des
problèmes nationaux actuels en termes de pouvoir d'achat, une
prime serait un signe fort de soutien de l'entreprise auprès de
ses salariés, notamment pour ceux dont les revenus du ménage sont
inférieurs parfois à 3000 euros.
Ainsi,
nous demanderons à notre Direction de verser fin janvier une
prime d'un montant minimum de 1000 euros net.
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