Bonjour, vous trouverez ci dessous l'avis rendu par Frédéric Raison lors du CE du 10 avril 2014 au nom du syndicat UNSA-MAIF:
Consultation
et recueil d’avis sur le projet d’avenant à l’accord relatif aux évolutions
professionnelles
des salariés absents pour congé maternité/adoption et des titulaires de mandat
de représentant du personnel et de représentant syndical
Lors de la
négociation ouverte en 2013 sur ce sujet, l’UNSA MAIF a fait part de sa position ! Un petit
rappel nous semble approprié avant de vous donner, de nouveau, notre position sur
ce projet d’avenant.
Nous avions souhaité en son temps que soit noté dans l'accord, le
fait que la partie évolution professionnelle des populations concernées soit
abordée dans le cadre de la négociation GPEC ( gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) : refus de la
direction !
Nous avions émis l’idée de dissocier cette négociation en deux projets
d’accords afin d’être plus rationnel ( un accord pour les salariés en congés maternité adoption, un accord pour les porteurs de mandats de représentation du personnel) : refus de la direction !
Pour les salariés en congés maternité adoption, l’accord prévoit que si
le salarié n'a pas obtenu d'augmentation individuelle, il bénéficie d'une
augmentation moyenne de manière automatique. Cette "discrimination
positive" prévue par la loi avait recueillie un avis général
positif.
Cependant, concernant les
salariés représentant du personnel et syndicaux, l'UNSA -MAIF ne souhaitait pas
de traitement différencié mais préconisait idéalement une véritable fiche de
fonction du représentant du personnel, ainsi qu'une évaluation de celui-ci par
un comité d’évaluation neutre, afin de bénéficier du même traitement que
n’importe quel salarié de l’entreprise.
La difficulté résidant bien évidemment
dans l’évaluation du représentant concerné.
Challenge à relever mais
pas impossible !!
Des organismes extérieurs à l’entreprise, novatrices en
la matière, pouvant apporter leur contribution à cette réflexion.
La VAE peut être également utilisé afin de reconnaître les compétences
acquises au cours des mandats longs, mais ne peut résoudre à elle seule, la
question de l’évolution professionnelle des salariés concernés.
Ce bref rappel de notre position lors de la négociation de cet accord,
nous conduit tout naturellement à réaffirmer notre opposition à une mesure qui
instaure une discrimination entre salariés et par conséquent, notre opposition
à cet avenant.