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lundi 4 décembre 2017

Compte-rendu du comité d'entreprise du 22 novembre 2017

Compte-rendu du comité d'entreprise du 22 novembre 2017
Compte-rendu non officiel

1. Information sur le projet "incubateur de services" 

La direction nous présente un projet qui sera déployé d’ici mars 2018. Ce projet dit "incubateur"  a pour but de nous mettre en capacité de tester et mettre en production nos offres et services de demain, en co-construction avec nos sociétaires et les conseillers.

2. Présentation du premier rapport Sextant sur la transformation digitale

Le cabinet d'expertise Sextant nous présente dans ce rapport une étude sur la transformation digitale de la Maif, impliquant de nouvelles orientations stratégiques dues à un marché en évolution continue.
Les trois grands piliers des stratégies digitales des compagnies d’assurances sont l'optimisation de l'expérience client, le gain de productivité et la diversification via des nouvelles technologies telles que l'intelligence artificielle ou le big data.
La Maif s'appuiera notamment sur son système de valeur pour se différencier et créer un nouveau écosystème.

Le rapport souligne que les évolutions de métiers et les nouvelles conditions de travail seront à accompagner, mais la charge de travail devra également être régulée dans un contexte où l'accès au numérique est ininterrompue.

Romain Liberge, chief digital officer de la Maif, intervient suite à ce rapport pour préciser les intentions de la Direction dans ce domaine :

"Le focus principal de la Maif, c'est accompagner le collaborateur dans ce changement."

Les objectifs :

  • Réussir à bâtir un réseau omnicanal vraiment puissant et notamment le canal internet qui reste encore un peu "pauvre".
  • Proposer des choses simples (attractives et agréables) et pertinentes (pour pouvoir personnaliser et rester fort dans la relation, être attentionné)
  • Ramener toute la relation autour de la confiance.

Les nouvelles technologies servent à ces objectifs. L'idée est de réinstaller un équilibre entre le sociétaire et les organisations et étudier comment cela peut utilement servir les sociétaires.
La conviction de la Direction est qu'on ne peut pas rester dans une relation asymétrique mais qu'il faut redonner de la capacité à l'individu.
Elle souhaite chercher des effets de leviers à travers l'exploitation des données tout en cherchant une transparence vis-à-vis des sociétaires.

Les enjeux du digital pour M. Liberge seraient de gagner le combat de la maîtrise et d'assurer l’employabilité des collaborateurs mais également de couvrir les nouveaux risques et d'anticiper.

Pour l'Unsa-Maif, nous espérons que les moyens mis en œuvre pour accompagner les collaborateurs dans cette révolution numérique seront à la hauteur des objectifs annoncés, et ce, afin de préserver la qualité rendue aux sociétaires, d'améliorer les conditions de travail ainsi que les résultats de l'entreprise.

3. Synthèse de l'avis du Comité d’Entreprise sur les orientations stratégiques de l’entreprise

L’année 2016 a été marquée par une évolution positive du marché en IARD et une amplification de la concurrence de la part des « bancassureurs ».
Selon le rapport de la SACEF, sur la période 2014 à 2016, les résultats dégagés par MAIF et FILIA MAIF correspondent aux projections annoncées. Les résultats financiers sont bons, les fonds propres renforcés et la marge de solvabilité offre encore des opportunités pour investir.

Cette situation confortable devra cependant tenir compte dans l’avenir, de l’évolution de la législation, de la forte concurrence et devra également faire face au développement du numérique et à l’apparition de nouvelles technologies (robots conversationnels et intelligence artificielle) qui nécessiteront d’importants investissements matériels et humains pour ne pas se laisser distancer.

La transformation digitale impactera tous les métiers MAIF et par conséquent les compétences des salariés. Si la volonté de l’entreprise est de demeurer accessible par tous les canaux, les moyens technologiques mais aussi humains devront le permettre.

Pour les élus du Comité d’Entreprise, la plus marquante des évolutions envisagées pour le monde de l’assurance et plus particulièrement à la Maif, sera l’évolution du métier de gestionnaire vers un rôle de « gestionnaire de services ». Mais elle ne sera possible qu’à travers le maintien d’une relation de confiance avec les sociétaires. L’évolution du digital devra être vigilante face à une fracture digitale naissante.
La volonté de participer à la protection des données devra être encore plus marquée dans l’avenir. Elle permettra ainsi de préserver nos valeurs de solidarité, d’appartenance et de respect de notre ADN.

Enfin, l’entreprise met en avant son accord RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises), à savoir être économiquement viable, avoir un impact positif sur la société mais aussi mieux respecter l’environnement.

Si les résultats globaux présentés sont de nature à rassurer les élus, l’absence de visibilité des effectifs pour les années à venir demeure un sujet d’inquiétude pour ces derniers.

4. Synthèse de l'avis du Comité d’Entreprise sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi

Le rapport remis aux élus du Comité d’Entreprise a permis de mettre en évidence les points suivants :

Les effectifs présents au 31/12/2016 ont augmenté de + 1,66%. Cette hausse s’explique par la diminution des effectifs des CDD et une augmentation du nombre de CDI. Les CDD représentent désormais 3,86% de l’effectif contre 5,06% en 2015. Celle des alternants représente 6,7% de l’effectif (pour rappel le minimum légal est fixé à 6%. 
Les CCS voient leurs effectifs augmenter de 15% alors que ceux des CATS diminuent de 5%. Les effectifs de la filière Sinistre augmentent en CGE et CDS tandis que les CGG voient leur effectif diminuer.
Le pôle Système d’Information compte 12 salariés en moins.
Cette diminution interpelle les élus dans une période où l’entreprise rencontre des pannes récurrentes du SI mais doit aussi l’adapter aux enjeux à venir. 
D'autre part, les élus souhaitent réaffirmer qu'il apparaît indispensable de s’assurer qu’un service après-vente de qualité soit dispensé aux sociétaires aussi bien dans la déclaration que dans la gestion des sinistres.

Le taux de turnover a augmenté. Concernant les sorties, les effectifs CVD et CDS sont les plus impactés. Les élus estiment qu’il faut s’interroger sur le modèle en place et apporter des réponses aux salariés des plateaux téléphoniques sur les conditions d’exercice de leur métier et les perspectives d’évolution dans l’entreprise.

Par ailleurs, compte tenu du retard récurrent constaté dans le traitement des flux froids, il apparaît selon les élus que le recours aux heures supplémentaires même organisé et quantifié à l’avance, ne peut pas être l’unique solution pour répondre aux besoins des sociétaires et à des conditions de travail décentes. 
Les enjeux de demain portés par le Digital sur l’emploi doivent être appréhendés au plus juste pour ne pas créer un déséquilibre entre les ressources et les flux qui s’avéreraient contre-productifs. 

Pour rappel, les heures supplémentaires rémunérées ont augmenté de 27,3% en 2016 par rapport à 2015. Qu’en sera-t-il en 2017 et 2018 ?

La rémunération annuelle brute des salariés a augmenté en moyenne de 2,9% entre 2015/2016 après 3,3% entre 2014/2015. La rémunération moyenne des employés diminuent mais augmentent pour les cadres.
La prime individuelle de participation moyenne a diminué par rapport à 2015. Le nouveau calcul du montant de l’intéressement, dans lequel a été intégrée la prime sociétaire, a engendré une des écarts significatifs selon les filières.
Pour les élus, une telle différence est loin de servir un objectif de fonctionnement collectif.

Dans la structure des effectifsles employés représentent 74,89% de l’effectif quand les cadres représentent 24,75%. La classe 3 représente 53,5% de l’effectif au 31/12/2016, en légère diminution (-0,5 point) suite au passage de 79 salariés de la classe 3 en classe 4 et 29 en classe 5.
Le taux de promotions a augmenté ces deux dernières années.
6,25% de l’effectif homme a bénéficié d’une promotion contre 3,04% pour les femmes qui représentent 71% de l’effectif.
Alors que la négociation « égalité professionnelle » vient de débuter, les élus souhaitent rappeler à la Direction que seules des décisions pérennes et justes pourront faire disparaître les inégalités constatées.

Le taux d’absentéisme global est en baisse (5,86% contre 6,07%). La Filière CVD a un taux d’absentéisme supérieur au général (6,72%).

Les dépenses de formation s’élèvent globalement à 5,44% de la masse salariale (5,58% en 2015). Le nombre d’heures de formation est en hausse car le nombre de salariés en formation est en augmentation de +19%. Le nombre moyen d’heures de formation par salarié continue de diminuer passant de 40,9 heures en 2014 à 33,4 heures en 2015 et en 2016 à 28,2 heures.
Cette baisse, si elle est due à l’usage généralisé des E-learning et outils tels que les COOC, MOOC, mais aussi à la régionalisation des formations, interpelle tout de même les élus. Ils tiennent à rappeler que les formations techniques restent indispensables afin de proposer un service de qualité à nos sociétaires, dans un contexte d’évolutions législatives permanentes.
Alors que la révolution numérique annoncée est bien en marche, les élus espèrent être rassurés sur les moyens qui seront mis en œuvres par la MAIF dans ce domaine.

Enfin, le comité d'entreprise appelle la Direction à être vigilant 2 : 
- L’augmentation du nombre d’accidents du travail hors siège passant de 12 à 44 ;
- La baisse des effectifs formés à la sécurité dans l’année passant de 1560 en 2013 à 715 en 2016 avec un budget en baisse de - 11,5% entre 2015 et 2016.


4. Présentation du premier rapport Sextant sur la transformation digitale

Le cabinet d'expertise Sextant nous présente dans ce rapport une étude sur la transformation digitale de la Maif, impliquant de nouvelles orientations stratégiques dues à un marché en évolution continue.
Les trois grands piliers des stratégies digitales des compagnies d’assurances sont l'optimisation de l'expérience client, le gain de productivité et la diversification via des nouvelles technologies telles que l'intelligence artificielle ou le big data.
La Maif s'appuiera notamment sur son système de valeur pour se différencier et créer un nouveau écosystème.

Le rapport souligne que les évolutions de métiers et les nouvelles conditions de travail seront à accompagner, mais la charge de travail devra également être régulée dans un contexte où l'accès au numérique est ininterrompue.

Romain Liberge, chief digital officer de la Maif, intervient suite à ce rapport pour préciser les intentions de la Direction dans ce domaine :

"Le focus principal de la Maif, c'est accompagner le collaborateur dans ce changement."

Les objectifs :

  • Réussir à bâtir un réseau omnicanal vraiment puissant et notamment le canal internet qui reste encore un peu "pauvre".
  • Proposer des choses simples (attractives et agréables) et pertinentes (pour pouvoir personnaliser et rester fort dans la relation, être attentionné)
  • Ramener toute la relation autour de la confiance.
Les nouvelles technologies servent à ces objectifs. L'idée est de réinstaller un équilibre entre le sociétaire et les organisations et étudier comment cela peut utilement servir les sociétaires.
La conviction de la Direction est qu'on ne peut pas rester dans une relation asymétrique mais qu'il faut redonner de la capacité à l'individu.
Elle souhaite chercher des effets de leviers à travers l'exploitation des données tout en cherchant une transparence vis-à-vis des sociétaires.

Les enjeux du digital pour M. Liberge seraient de gagner le combat de la maîtrise et d'assurer l’employabilité des collaborateurs mais également de couvrir les nouveaux risques et d'anticiper.

Pour l'Unsa-Maif, nous espérons que les moyens mis en œuvre pour accompagner les collaborateurs dans cette révolution numérique seront à la hauteur des objectifs annoncés, et ce, afin de préserver la qualité rendue aux sociétaires, d'améliorer les conditions de travail ainsi que les résultats de l'entreprise. 

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