1 / Négociation relative à l'accord d'intéressement
Dans le cadre de la négociation d'un nouvel accord d'intéressement, notre Direction souhaite pour déterminer le montant d'intéressement par salarié mettre en œuvre les éléments suivants :
- Une répartition basée à 100 % sur le temps de présence, d'un montant maximal par salarié de 2750€
- Une attribution correspondant à la moyenne pondérée par les effectifs de l'atteinte des objectifs de l'ensemble des filières (idem calcul Siège) ; Pour rappel l'UNSA MAIF ne cessait de demander ces dernières années que le moyenne qui était allouée au siège soit un plancher garanti pour toutes les filières.
- Si la filière, à laquelle le salarié appartient, a un taux d'atteinte ses objectifs supérieur au taux obtenu par la moyenne pondérée par les effectifs, alors ce taux plus favorable est retenu pour le calcul du montant individuel de l'intéressement.
Quant aux modalités générales de l'accord :
- Un indicateur transverse, et des indicateurs par filière portant sur la Qualité et la Performance
- Une cible de 50 %, une cible intermédiaire 75 %, et une cible 100 % par indicateur
- Une moyenne pondérée pour déterminer le taux d'atteinte des objectifs par filière
- Un intéressement Siège basé sur la moyenne pondérée par les effectifs de l'atteinte des objectifs des autres filières
- Accord d'une durée de un an
Une solidarité entre filières, ainsi qu'une notion de progression entre filières est souhaitée par la Direction. Ainsi, en cas de surperformance d'un indicateur, ce dernier pourrait compenser le retard d'un autre.
La Direction nous présente également les objectifs attendus par filière…Il est clair que nos collègues du Face-à-Face seront attendus et mis sous pression sur la Prévoyance avec un objectif de +7000 contrats Rassurcap Solutions (21900 au lieu de 14613 en 2019) et un objectif de collecte de + 155 809 300 euros par rapport à 2019.
Pour information, voici les résultats de l'intéressement 2019 :
L'UNSA MAIF présentera ses contre-propositions concernant les objectifs demandés par la Direction par filière lors de la réunion paritaire du 12 février.
2/Négociation relative à la NAO
La Direction commence par un récapitulatif des revendications des Organisations Syndicales et leur coût respectif (entre 19 à 32 Millions d'euros)…tout en refusant d'indiquer le coût de sa propre proposition à venir…
La Direction en réponse à ces revendications propose :
- Une Augmentation Générale de +0.7 % de la classe 1 à 7 avec un plancher de 250 € Bruts annuels. La Direction rejoint en cela la philosophie de notre revendication, ce dont nous pouvons nous féliciter (une augmentation identique pour tous avec un seuil minimal par souci d'équité, pour ne pas léser les plus petits salaires dans l'entreprise).
Cela dit, sa proposition reste beaucoup plus faible puisque, pour rappel, nous avions demandé +1.4% pour tous avec un plancher de 650€ bruts annuels.
- Une prime exceptionnelle de pouvoir d'achat (prime Macron) répartie par paliers dégressifs exprimés en salaire de base mensuel temps plein :
- 0-2200 € : 800 €
- 2200,01-3000 € : 450 €
- 3000,01-4478 €: 250 €
Pour rappel, cette prime est soumise aux conditions suivantes :
- Ne concerne que les salariés dont la rémunération est inférieure à 3 SMIC (55419 € bruts).
- Tout élément soumis à charges et cotisations est intégré dans ce calcul (salaire de base, prime de vacances, PAL, heures supplémentaires…) des 12 mois précédant le mois du versement de la prime.
- Elle doit être versée avant le 30 juin 2020
- Elle doit être mise en place avec un accord d'intéressement
- Montant proratisé en fonction du temps de travail et de la date d'entrée dans les effectifs
- Abondement PERCO :
- en cas de versements volontaires à hauteur de 500 € max pour 350 € versés
- de 75 % en cas de transfert du CET vers le PERCO
- permettre l'abondement lors du transfert de JA vers le PERCO
- DON DE JOURS étendu aux salariés aidants d'un proche :
La direction répond ici à une de nos revendications partiellement mais c'est un début. Nous nous en réjouissons.
Ce don pourra concerner tout salarié qui vient en aide à un proche en situation de handicap (avec une incapacité permanente d'au moins 80 %) ou un proche âgé et en perte d'autonomie
- Maintien de salaire en cas d'hospitalisation de l'enfant immédiatement après la naissance (30 jours d'affilée max)
L'UNSA MAIF considère les propositions de la Direction comme étant une bonne base de départ dans cette négociation mais demandera lors de la prochaine réunion de négociation le 12 février que certains efforts soient réalisés, notamment en termes d'augmentation générale des salaires.
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