Comme nous vous l’avions annoncé en juillet dernier, l’UNSA MAIF a signé les accords CET et PERCO. Ceci marque une étape importante dans la mise en place de dispositifs concrets d’accompagnement des collègues en matière de congés, et de concrétisation de projets tels que la retraite.
Pour rappel, nous avons demandé dès le début de la Négociation Annuelle Obligatoire 2014 sur les salaires, l’ouverture d’une négociation sur le CET afin d’apporter les évolutions nécessaires au Compte Epargne Congés et de vous donner une palette d’utilisation de vos jours épargnés plus importante.
Cette initiative a donc abouti au dispositif pour lequel vous venez de recevoir une première plaquette explicative. Pour autant, il ne s’agit là que d’une première étape puisque l’ensemble des dispositions envisageables n’a pas été exploité (voir le détail dans notre tract de juillet disponible sur notre blog). Nous espérons à terme pouvoir étoffer les possibilités de sortie du CET, comme, par exemple, en utilisant les heures écrêtées afin d’alimenter votre compte épargne temps.
Maintenant il est essentiel de mesurer l’efficacité du dispositif mais également les besoins de son amélioration. Et vous êtes les acteurs de cette démarche ! Communiquez nous vos besoins, préoccupations, souhaits d’évolution, etc.
Pour autant, les congés sont d’abord faits pour être et pouvoir être pris !!
Mais dans un contexte difficile où le redimensionnement des entités du réseau du fait de SDO et les contraintes pour les services du siège à fonctionner avec des moyens réduits créent des situations difficiles voir conflictuelles, l’UNSA MAIF rappelle à notre direction que les performances de l’entreprise passent par la capitalisation sur ses salariés.
Or l’entreprise :
-Refuse l’ouverture d’une négociation sur la conciliation vie professionnelle / vie privée,
-Met en difficulté les collègues par rapport aux congés de fin d’année
-Propose un accord sur l’égalité homme-femme, sans apporter de solutions adaptées aux vrais besoins.
Pendant ce temps, on prend le temps de faire de belles photos au Ministère du Travail lors de la remise d’un énième prix nous félicitant de la mise en place d’un accord de contrat de génération ! Pure démarche de marketing social, visant à faire croire que notre entreprise fait un geste conséquent en faveur de l’emploi des jeunes, alors qu’elle organise la baisse des effectifs et la précarisation dans notre entreprise (entre 2012 et 2013 : plus 151 CDD et moins 119 CDI.)
Beaucoup moins de tapage médiatique a été fait pour l’accord CET qui ne touche, il est vrai, que les 7000 salariés de l’entreprise ou pour la négociation GPEC, ouverte et gelée par la Direction il y a plus de 2 ans maintenant, qui ne concerne rien de moins me direz-vous, que la Gestion Prévisionnelle des emplois et des compétences !!
Que sommes-nous en train de devenir à la MAIF ?
Une belle façade qui cache le début d’une dégradation humaine et sociale?
L’UNSA MAIF souhaite que le dialogue social reprenne toute sa place dans notre entreprise et que notre Direction accepte enfin l’idée que le service rendu aux sociétaires sera d’autant meilleur qu’elle aura des salariés heureux d’y travailler !
Nous sommes passés à l’ère de « l’AUDACE DE LA CONFIANCE » paraît-il !
A l’heure actuelle, cette expression circule dans tous les médias, par ce fait elle a été galvaudée !!
Confiance et audace - Juillet 2014 - CJD
"Confiance et audace" pour le 95ème Congrès des Maires ...
« La confiance ne se décrète pas, elle se construit ».
Notre Direction a la balle dans son camp. Si elle souhaite être le modèle social qu’elle aspire à devenir, l’UNSA MAIF sera toujours présente pour l’y aider au travers d’un dialogue social constructif. De la même manière, si nous constatons une dérive vers un modèle qui ne correspond pas à l’histoire de notre entreprise et à ses valeurs, l’UNSA MAIF saura s’y opposer.
Pour cela, nous avons besoin de chacun d’entre vous, car « L’entreprise ne se développe que parce que les salariés résistent ».
« Si vous arriviez à faire que les salariés ne résistent plus, vous effaceriez la dynamique même de l’entreprise. L’entreprise ne vit, ne se développe, que parce que les salariés résistent. Il faut simplement permettre à ce conflit de trouver une issue positive. Et cette issue positive, c’est la discussion ». (rue89.nouvelobs.com/rue89-eco/2013/05/14/lentreprise-developpe-parce-les-salaries-resistent)
Ainsi, concernant la problématique des congés en général, et de fin d’année en particulier, nous renouvelons notre demande d’assouplissement pérenne des directives de l’entreprise en la matière et restons ouvert à une négociation sur le sujet, tout comme nous l’étions l’année dernière.
A défaut, nous prendrons nos responsabilités très prochainement…
Un appel a la grève trop précoce entraîne parfois le contraire de ce pourquoi il était lancé!