jeudi 13 décembre 2018

Compte rendu CSE du 12/12/2018


Comité Social Economique
Compte-rendu 
du 12 décembre 2018

Compte-rendu non officiel


L'ensemble des organisations syndicales, en lien notamment avec les déclarations du président de la république, demandent à la direction de verser une prime de fin d'année aux salariés de MAIF.  

La direction indique que si prime il y avait cela était du ressort de la Négociation annuelle sur les salaires.
 

1. Information sur l'activité du restaurant d'entreprise du siège social en 2018.


La fréquentation du restaurant progresse de 17% entre 2015 et 2017 (dont 81% de salariés MAIF.) La progression est de près de 8% sur 2018. La Saladerie progresse de 14% le site de Chauray de 8%.

Des externalisations d'activités à faible valeur ajoutées sont en cours  au restaurant du siège (notamment l'épluchage des légumes.)
Au 1er janvier 2019 le prix des plats sera revalorisé de 2%.
Le niveau d'admission (touche les extérieurs) augmentera de 90 ct. Le prix de revient moyen progresserait donc de 7,5%.

Une admission de 4€5 sera mise en place à la saladerie (pour les extérieurs)

Des actions ergonomiques ont été mises en place sur 2018 notamment à la laverie et concernant les chauffes assiettes.
Les achats locaux ( 48%) et bio/labellisés ( 17%) progressent.

Une structure en dur toute saison sera mise en place en 2019 afin d'améliorer la capacité d'accueil du restaurant.

L'UNSA-MAIF indique qu'il est nécessaire de mettre en place des actions sur la gestion de la file d'attente.
La direction indique que suite à l'enquête en cours, ce point remonte fortement, ainsi des actions seront mises en place courant du 1er semestre 2019


2. Information préalable à la consultation sur le projet de modification du règlement intérieur.

La mise à jour du règlement intérieur se fait au regard de l’accord IRP sur la façon dont se déroulent les procédures disciplinaires, sur l’assistance que le salarié peut avoir dans ces cas.

La direction permet désormais que les procédures disciplinaires se passent en région
voire sur le site même de travail du collègue. Les organisations syndicales estiment que la souplesse avancée par la Direction pour justifier cette évolution risque joue surtout en faveur de l’entreprise et pourrait être source de déstabilisation et de mal-être pour le salarié concerné dans l’hypothèse où l’entretien se déroulerait au sein de son entité
.

L’UNSA demande à la Dir. De mettre en conformité son projet de mise à jour avec les dispositions en vigueur sur la composition du conseil de discipline. En l’occurrence, le salarié doit pouvoir être assisté d’un salarié de son choix lorsqu’il est convoqué de la convocation à un conseil de discipline.


3.  Information consultation du CSE sur le projet de recours à « l'activité partielle » dans les établissements de l'île de la Réunion.

Les élus du CSE donnent lecture d'un avis  approuvé à l'unanimité :
 
Le CSE est consulté sur le point "activité partielle de l'ile de la réunion".
L'ile de la réunion a été fortement perturbée fin novembre en raison des forts mouvements sociaux qui ont touché et parfois même bloqué l'ile.
Cela a très fortement impacté la vie professionnelle de nos collègues.
Les salariés MAIF ont vécu ainsi une situation exceptionnelle en raison du climat d'insécurité et de danger et des consignes ordonnées par le préfet local, à savoir des restrictions de déplacements.
L'entreprise a fait le choix de fermer ses sites à plusieurs reprises.
Nous prenons acte de la décision de la MAIF de recourir au dispositif "activité partielle".
Cependant, ce dispositif n'a pas vocation à couvrir toutes les conséquences de ces événements subis par les collègues.
 Les élus de l'instance CSE demandent donc à l'entreprise :

  • la prise en charge de la perte de rémunération restante à la charge des collègues

  • La réimputation des jours de congés posés compte tenu des risques encourus 

Les élus du CSE demandent à l'entreprise quelles dispositions elle entend prendre à l'avenir concernant la question du traitement des situations où des salariés d'un ou plusieurs sites sont empêchés collectivement d'exercer leur activité professionnelle.


4.  Désignation des représentants de proximité

Une liste de 117 représentant de proximité est approuvée à l'unanimité.  


5.  Désignation de membres supplémentaires au bureau du CSE

Le bureau du CSE est actuellement composé de 3 organisations syndicales. Considérant qu'il est de l'intérêt de tous de participer au bon fonctionnement de l'instance et  de travailler les projets collectivement dans l'intérêt des salariés de la MAIF,  le bureau a proposé à chaque organisation syndicale de s'intégrer. FO et la CGT ont répondu positivement à l'appel. Seule la CFDT a refusé de participer. 

Pas encore adhérent(e) ? Rejoignez-nous !
Les comptes-rendus font ressortir les points principaux. N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez plus d'informations ou nous faire part vos idées !


Twitter : @UnsaMaif

Blog : www.unsa-maif.blogspot.fr

vendredi 7 décembre 2018

Compte rendu réunion paritaire du 4 décembre 2018




Réunion paritaire
Compte-rendu 
du 4 décembre 2018

Compte-rendu non officiel


1. Poursuite des négociations sur l'accord relatif à la négociation obligatoire dans l'entreprise (accord du 22/01/2016 à durée déterminée jusqu'au 31/12/2018)
 

La Direction propose un projet d'accord pour les 4 années à venir, avec 4 blocs de négociation. Il est rajouté  par rapport au précédent accord  un bloc relatif à une négociation quadriennale relative aux institutions représentatives du personnel et aux organisations syndicales.

Afin de suivre la bonne application des accords collectifs, il est prévu une commission de suivi par bloc. La Direction propose de les réunir 2 fois pendant l'application de l'accord de 4 ans.
Certains sujets font l'objet d'un bilan annuel (rémunération).

Les thématiques liées au temps de travail peuvent être traitées dans le cadre de la commission de suivi du bloc 2. Cependant l'interprétation de l'accord OSER serait réservée aux signataires.

La direction reviendra vers les Organisations Syndicales et mettra un accord à signature.


2. Poursuite des négociations relatives aux évolutions professionnelles des salariés absents pour congé maternité/adoption et des titulaires de mandat de représentant du personnel et de représentant syndical (accord du 06/04/2016 à durée déterminée jusqu'au 31/12/2018).
 

La direction rappelle que chaque personne concernée par cet accord peut avoir une augmentation de rémunération suite au travail réalisé dans l'année. A défaut elle bénéficie d'un rattrapage salarial.

Des erreurs ont été constatés avec des cas de cumul entre l'AI/ PI et rattrapage salariale. Des dérives ont été également constatées. Par exemple, des managers ne donnaient pas l'AI/PI au motif que le salarié était éligible au rattrapage salarial.

La direction confirme qu'un accord spécifique concernant l'évaluation et la valorisation des compétences des IRP devra être réalisé dans le courant du  1er semestre 2019.La DRH reconnaît que cet accord n'évoque que la rémunération et il faut désormais valoriser les compétences.

L' UNSA MAIF demande qu'en attendant la mise en place d'un accord sur la valorisation des parcours des représentants du personnel, un réajustement en termes de classification soit étudié afin de rétablir un équilibre général.

Certains représentants n'ont pu évoluer dans leur classification depuis des années malgré qu'ils aient développé de nouvelles compétences, alors que d'autres ont vu leur classification évoluer à la seule initiative de la direction.
La direction ne souhaite pas donner une suite favorable à notre demande car cela nécessite d'abord une étude et la mise en place d'un référentiel des compétences.
Nous restons perplexe suite à cette réponse, du fait de dérogations dont on pu bénéficier certains représentants du personnel sans ce référentiel, au cours des dernières années.

Un débat s'engage concernant les futurs représentants de proximité et leur intégration ou non dans le dispositif de rattrapage de rémunération.
La direction estime qu'il n'est pas possible que les RP ayant 17 heures de mandat soient éligibles à l'accord.Elle propose cependant de réaliser un point d'étape annuel puis bi-annuel.

L'UNSA MAIF demande que soit acté le fait de définir les objectifs de l'entité en fonction des présences réelles des représentants du personnel afin que le manager ne voit pas de manière négative une activité syndicale...


La direction  adressera sa dernière proposition de texte début de semaine prochaine.


3.  Poursuite des négociations sur l'accord handicap (accord du 09/02/2016 à durée déterminée jusqu'au 31/12/2018).
 

Les OS présentent leurs revendications en termes de recrutement, sourcing et autres


 l'UNSA MAIF revendique :

-Que tous les salariés handicapés bénéficient d'une « veille de leur évolution professionnelle et donc de leurs besoins en formation ». Notion du maintien dans l'emploi qui se veut proactive et qui associe l'évolution professionnelle de la personne handicapée.

-Le dispositif d'emploi accompagné a comme objectif de permettre aux travailleurs ha
ndicapés d'accéder et de se maintenir dans l'emploi rémunéré sur le marché du travail. Sa mise en œuvre comprend un soutien à l'insertion professionnelle, un accompagnement médico-social du salarié et un accompagnement de l'employeur, qu'il soit public ou privé.

- Pour faciliter l'accueil et l'intégration, la personne handicapée ainsi que l'employeur pourront mettre en pl
ace « l'emploi accompagné » :
Le dispositif d'emploi accompagné est mis en œuvre aux fins d'insertion dans le milieu ordinaire de travail, par une personne morale gestionnaire qui organise, au moyen de la convention de gestion, le soutien à l'insertion professionnelle et l'accompagnement médico-social du travailleur handicapé ainsi que l'accompagnement de son employeur.

- Mise en place d'un interlocuteur privilégié (référent) :
Pour faciliter son accueil et son intégration, la personne handicapée pourra, si elle le souhaite, de-mander à être accompagnée par un autre salarié, interlocuteur privilégié chargé de prévenir d'éventuelles difficultés. A cette fin, l'entreprise instaurera un dispositif d'accompagnement facultatif formalisé à travers une charte d'engagement. Celle-ci sera élaborée avec la commission de suivi. La charte devra notamment prévoir le rôle de l'interlocuteur privilégié dans l'accueil et l'intégration, les étapes de suivi et le bilan. Les interlocuteurs privilégiés qui se seront portés volontaires, bénéficieront du soutien nécessaire à leur mission.

-Reconnaissance de la valeur des titres certifiés pour les personnes en situation de handicap :Rémunération des formations Bac +2 et plus reconnues par l'état, même si elles n'ont pas le visa de l'éducation nationale, dès l'embauche. (Logique de compensation car les étudiants en situation de handicap ne sont pas toujours en mesure d'intégrer des organismes de formations à la fois reconnus par l'état et visés par l'éducation nationale.)

-Cessation anticipée d'activité :
Intégration des personnes lourdement handicapées dans ce processus. (Accord handicap et Cet)

-Possibilité pour les personnes à temps partiel thérapeutique, quel que soit l'âge, de cotiser pour sa retraite sur la base d'un temps plein avec prise en charge par l'entreprise de la part salariale :
Pour rappel : Lorsqu'on est à temps partiel thérapeutique, on est contraint par la maladie au temps partiel parfois bien avant 54 ans. Pendant votre mi-temps thérapeutique, vous validez des trimestres sur la base de votre revenu salarié, soumis aux cotisations sociales, dans les mêmes conditions que pour un temps plein. Vos indemnités journalières, en revanche, ne sont pas prises en compte. Pour le calcul de votre pension de retraite, seuls les revenus salariaux seront pris en compte pour déterminer votre Salaire annuel moyen (SAM). Les indemnités journalières perçues ne rentrent donc pas dans le calcul. Pour ce qui est de la retraite complémentaire, vous continuez à acquérir des points, à la fois sur la base de votre salaire et au titre de l'arrêt maladie. Ni la période d'arrêt total ni celle du mi-temps thérapeutique ne vous pénalisent de ce point de vue.

-La prise en charge de frais médicaux non remboursés par la sécurité sociale lorsqu'ils contribuent à l'amélioration de l'état de santé du salarié et participe à son maintien dans l'emploi.

La direction propose :
Le versement de CESU pour les parents en situation de handicap ou le versement d'une prime en numéraire (un peu inférieur au montant des CESU).
Le Réajustement de certains plafonds : 2000-->2500 € pour les déplacement ; 2200-->1700 pour parking
Pas encore adhérent(e) ? Rejoignez-nous !
Les comptes-rendus font ressortir les points principaux. N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez plus d'informations ou nous faire part vos idées !


Twitter : @UnsaMaif

Blog : www.unsa-maif.blogspot.fr

lundi 3 décembre 2018

Compte rendu Comité Social Economique du 30 novembre


Comité Social Economique
Compte-rendu 
du 30 novembre 2018

Compte-rendu non officiel


1. Transmission des comptes du comité d'entreprise au Comité Social Economique (CSE)

Les nouveaux élus au CSE acceptent sans réserve les comptes transmis par le Comité d'Entreprise sortant.

2. Election du bureau du CSE et des membres des commissions obligatoires.

Le bureau, suite aux votes des élus est composé de :

Secrétaire du CE : Cathy Foubet ( CAT-MAIF)
Secrétaire adjoint : Patrice Rousse (CFE-CGC)
Trésorier : Olivier Delacroix ( UNSA-MAIF)
Trésorier adjoint : Stéphane Bevan ( CAT-MAIF)

Plusieurs gros syndicats représentatifs au sein de la mutuelle n'ont pas souhaité faire partie du bureau avec un rôle actif.

La suite de la réunion d'installation à consister en la nomination des élus au sein des commissions obligatoires.

Les représentants de proximité seront nommés, nous l'espérons, au Comité Social Economique du 12 décembre.
Pas encore adhérent(e) ? Rejoignez-nous !
Les comptes-rendus font ressortir les points principaux. N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez plus d'informations ou nous faire part vos idées !


Twitter : @UnsaMaif

Blog : www.unsa-maif.blogspot.fr