vendredi 17 janvier 2020

Revendications NAO 2020 UNSA MAIF

Bonjour, vous trouverez ci dessous les revendications que nous avons annoncé lors de la réunion paritaire du 14/01/2020 :



-Augmentation Générale de 1.4% avec un plancher de 650 euros bruts.

-Revalorisation des accessoires de rémunération (pal, astreinte, prime vacances) :1.4%

-Intégration des salariés mis en invalidité 1 avant le 01/01/16 dans le dispositif de dispense d’activité.

-Etendre à l’ensemble des salariés le dispositif d’assurance Retraite Supplémentaire relevant de l’article 83 du CGI mis en place à l’attention des cadres de direction et des mandataires du CA

-Amélioration des possibilités de don de jours :

  • Faciliter l'accès au don de jours en permettant aux salariés d'en bénéficier sans avoir nécessairement épuisé leurs congés et vidé leur CET
  • Ouvrir le dispositif don de jours au congé de solidarité familial
  • Inclure dans le dispositif la possibilité de monétiser les jours donnés afin de les verser aux collègues en congé de présence parentale (CPP) ou en congé de solidarité familial pour maintenir un niveau de vie acceptable


-Reconduction des abondements actuels sur le PERCO

-Abondement de l’entreprise sur les versements volontaires réalisés par les salariés sur le PEE:


  • 0 à 100 euros : 200%
  • 100 à 200 : 100%
  • 200 à 350 : 50%

-Passerelle CET_PERCO: abondement à 75%


-Réduction tarifaire de 20% accordée à l'ensemble des salariés sociétaires sur les produits IARD détenus avec un plafond de 500 euros


-Prime de transport (carburant fossile) de 200 euros sur justificatifs ou 400 euros (électrique) (forfait URSAAF et loi mobilité)

-Forfait mobilité de 400 euros (utilisation du vélo personnel, covoiturage en tant que conducteur ou passager).

-Prime frais de parking de 2 euros jour sur justificatifs.

-Clause de sauvegarde de 2%


-Inscription par voie d’avenant de la négociation sur les déplacements dans l’accord sur les négociations obligatoires (4 blocs) et ouverture d’une négociation sur les déplacements dans les 6 mois.

-Demande d’ouverture d’une négociation sur la retraite progressive

-Demande d’ouverture d’une négociation sur la GPEC

-Mise en place de la prime macron  pour tous les salariés éligibles et hors enveloppe NAO.

Besoin de plus d'information, contactez nous via le mail _unsa@maif.fr
Pour nous rejoindre cliquez ici

mardi 17 décembre 2019

Une solution UNSA pour la sortie de crise

Une solution UNSA pour la sortie de crise

L’UNSA est toujours dans l’action par la mobilisation et le dialogue.
Elle sera un acteur de la grève du 17 décembre prochain.
En parallèle, l’UNSA ne rompt pas le dialogue social pour une raison évidente : elle ne veut pas laisser le gouvernement décider seul pour les salarié·e·s.
Aujourd’hui, il s’agit de sortir de la crise provoquée par le gouvernement.

dimanche 15 décembre 2019

Grève le 17 décembre 2019

Si quelques mesures annoncées reprennent des propositions de l’UNSA (100 % des droits acquis, transition plus longue pour entrer dans le nouveau système), un trop grand flou, le manque de prospective et l’apparition d’une nouvelle mesure punitive sont en l’état inacceptables.

POUR VOUS, L'UNSA EXIGE :


  •  L’ouverture rapide de négociations concernant la pénibilité, pour l’ensemble des métiers. 
  • Des garanties sur les compensations pour les secteurs négativement impactés et les régimes spécifiques (RATP, SNCF, Enseignants, Territoriaux, Hospitaliers, Fonctionnaires sans primes…).
  • Le retrait de la mesure « âge pivot à 64 ans » car elle pénalise les salariés du privé et du public, dès 2022, en les faisant travailler au-delà de 62 ans, sous peine d’un malus.
  • Au minimum, une pension au Smic pour une carrière complète au Smic.


Ni puni·es, ni perdant·es : l’UNSA appelle l’ensemble des salariés à se mobiliser et à faire grève le 17 décembre

jeudi 12 décembre 2019

Communiqué Retraite UNSA: Grève et Manifestation du 17 décembre

UNSA


Bagnolet, le 12 décembre 2019

Ni puni·es, ni perdant·es : grève et manifestations le 17 décembre

Hier, le Premier ministre a levé le voile sur ses intentions concernant la réforme des retraites. Imprécisions, manque de prospective et nouvelle mesure punitive : tel est le bilan des annonces.
Certes quelques-unes sont à mettre à l’actif des propositions et des actions de l’UNSA :
·      La première génération concernée sera celle née en 1975. Ce qui permet de protéger ceux qui sont à 12 ans de leur retraite et qui ont fait des choix de carrière et de vie en fonction du régime actuel. Ces 12 années laisseront également le temps nécessaire pour améliorer les carrières, les salaires, la qualité de vie au travail de l’ensemble des salariés.
·      Les salariés, nés à partir de 1975, bénéficieront de 100 % de droits acquis dans l’actuel régime. Ce qui est une garantie indispensable en particulier pour celles et ceux qui y ont déjà accompli une part significative de leur carrière

Mais au final le compte n’y est pas !

Pour une grande part, les mesures avancées continuent à entretenir le flou et manquent d’engagements concrets :
·      Les propos sur la pénibilité sont très décevants. Des négociations doivent s’ouvrir rapidement et bien concerner l’ensemble des métiers.
·      Les personnels de santé publique, les forces de l’ordre et les pompiers, les agents territoriaux, les fonctionnaires ayant peu ou pas de primes (dont les enseignants), les salariés de la SNCF, de la RATP… restent sur leur faim car aucune garantie ne leur a été concrètement apportée. Il ne suffit pas de dire que des discussions vont commencer, il faut préciser quand, à quel rythme et pour aller dans quelle direction.
Pire, le Premier ministre compte mettre en place, pour l’ensemble des salariés, un âge pivot de 64 ans en 2027 avec une montée en charge dès 2022.
Cette mesure financière est particulièrement punitive : dès 2022, les salariés âgés de 62 ans seront obligés de travailler quelques mois de plus sauf à se voir imposer un malus supplémentaire.
L’UNSA avait proposé que ne soit pas mêlées retraite universelle et mesures financières. Le gouvernement a fait le choix contraire et fait porter cet effort supplémentaire aux seuls salariés. Ce n’est pas acceptable pour l’UNSA.

L’UNSA n’est pas dans une logique du tout ou rien qui se traduit très souvent par rien du tout. Au contraire, l’UNSA accentuera ses pressions sur le gouvernement, en discutant et argumentant jusqu’au bout, pour qu’il modifie sa copie.

Pour qu’il n’y ait ni puni·es, ni perdant·es, l’UNSA appelle l’ensemble des salariés à se mobiliser et à faire grève le mardi 17 décembre.
 
Laurent ESCURE
Secrétaire Général