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jeudi 13 février 2014

Allumez le feu, avis d'incendie à la MAIF



« RDV et relances : Franck S. s'adresse au réseau...

Du discours à l'action...
"En 2014, un pas doit être franchi en termes de performance pour les trois canaux de distribution pour l'ensemble des entités et pour l'ensemble des acteurs du réseau. »
Voilà ce que chacun d’entre vous peut lire actuellement sur AGORA, le tout agrémenté d’un clip « fort sympathique ».
La pression est mise une fois de plus sur nos collègues du réseau, en termes de prescription de rendez-vous et de relances commerciales : apparemment VOUS n’êtes pas assez performants et un pas « crucial » doit être franchi.

L’UNSA-MAIF monte une fois de plus au créneau pour rappeler que M. SCHIRRU est également à l’origine du refus de nombreux congés de nos collègues et cela tout au long de l’année grâce à ses consignes « sur l’adéquation des congés à la charge de travail prévisible » et les fameux tableaux comportant des semaines rouges, noires, vertes, blanches… 
Comment peut-on mettre encore plus de pression commerciale sur nos collègues en leur demandant de progresser sur les rendez-vous et les relances commerciales, tout en leur refusant des congés sur des périodes cruciales dans la vie de famille, tels que Noël, les congés d’été, ou tout simplement en refusant les jours de congés isolés ?


Certaines personnes ont  une âme de POMPIER d’autres,  celle de  PYROMANES !!

Il n’est pas responsable de la part d’une entreprise de l'économie sociale et solidaire de mettre ses salariés (cadres ou non cadres) en pression constante, en leur enlevant de l’autonomie, en leur imposant des rythmes de travail les obligeant à se faire écrêter des heures tous les mois, en imposant des process de vente contraignants… (Nous sommes sur des notions de rebond systématique : où est le conseil dans tout cela ? Nous devons créer le besoin désormais et non y répondre !!)

L’UNSA-MAIF réitère officiellement sa demande d’ouverture de négociations concernant « la conciliation vie privée/ vie professionnelle » afin qu’une fois pour toutes les problèmes soient posés sur la table et que des solutions soient trouvées.


« Si j’étais médecin, je prescrirais des vacances à tous les patients qui considèrent que leur travail est important » Bertrand RUSSELL

 
N’hésitez pas à nous contacter pour nous faire part des problèmes que vous rencontrez pour concilier votre vie professionnelle et votre vie familiale ! Rejoignez-nous et aidez-nous à faire que la politique interne de notre entreprise soit en adéquation avec l’image externe qu’elle affiche.

 
Pour faire respecter et évoluer vos droits, pour faire progresser votre pouvoir d'achat, pour rejoindre un syndicat autonome qui n'est pas adepte de la compromission, rejoignez nous.

vendredi 6 décembre 2013

Prime transitoire SDO, l'UNSA-MAIF interpelle la direction!

 


                 


    Bonjour, 

Vous trouverez ci dessous la copie du mail envoyé par Frédéric Raison à Mrs BELOT et DEMURGER début décembre:   


      
Messieurs, 

Je me permets de vous contacter suite à la communication récente que vous avez faite au sujet de la prime collective transitoire 2014.

Un grand nombre de collègues en lien avec le réseau  nous ont contactés pour nous faire part de leur opposition à cette décision qui les exclut du bénéfice de cette prime transitoire.

L’UNSA-MAIF, lors de la négociation classification rémunération, avait donné son accord sur le principe d’une prime « collective », incluant l’ensemble des salariés de notre mutuelle.

Nous sommes conscients que l’application de cette prime transitoire relève uniquement de votre pouvoir de Direction

Cependant il est de notre rôle de veiller à ce que cette décision 
concerne bien le personnel que vous avez souhaité ciblé, c'est-à-dire l’ensemble des acteurs en relation avec le réseau et nos sociétaires.

Ainsi, nous souhaitons que vous étendiez le bénéfice de cette prime aux salariés des services suivants :
- Le service contrat (siège)
- Les experts salariés et leurs assistantes
- Les animateurs/trices commerciales
- Par définition tous les salariés qui contribuent au fonctionnement du réseau et sans qui le service aux sociétaires serait impossible.

L’UNSA-MAIF  reste ouverte à la négociation à venir, à partir du moment où l’implication de chaque salarié est prise en compte, quel que soit son lieu de travail ou son lieu de rattachement administratif.

Vous avez des remarques, questions, contactez nous sur _unsa@maif.fr.
Pour nous rejoindre, adhérer à un syndicat responsable et revendicatif, cliquez ici 

jeudi 8 novembre 2012

Avis du CHSCT sur le projet d’ajustement de l’organisation de la Direction Informatique dans le cadre du projet Maif AFS OVMP.


adherer unsa maif
Bonjour,
Voici la réponse du CHSCT à la demande d’avis concernant le projet afs ovmp et l’ajustement de l’organisation de la direction informatique.

Préalablement à sa consultation, le CHSCT a été informé le 18 septembre 2012 des enjeux de cette réorganisation et des moyens d’accompagnement envisagées, reprenant les principes établis lors de l’évolution des Directions déléguées en juin 2012. Suite à la sollicitation du CHSCT, la Direction Informatique a adressé le 11 octobre à l’instance des compléments d’information et des éclaircissements sur la conduite des entretiens exploratoires, sur les points à valider au cours des deux prochaines années, à partir d’indicateurs permettant d’animer la déclinaison de l’évolution organisationnelle sur les deux années à venir.
Le projet OVMP a pour objectif de fiabiliser le processus d’évolution des versions du Système d’Information de la MAIF. L’instruction de ce dossier a débouché sur une proposition de réaménagement de la Direction Informatique, conduisant à une rationalisation des effectifs autour de métiers ciblés, l’objectif étant d’aboutir à une réduction de 26 ETP externes au terme de la mise en place la nouvelle organisation.
Cette opération impacte 3 des 5 divisions de la Direction Informatique et Logistique de l’information avec plus ou moins d’ampleur. Elle s’accompagne de changements de rattachement hiérarchique et/ou pour quelques personnes de changement de métier. Une entité entière disparaît (ACSAT) pour que l’effectif de ce service soit re-ventilé dans plusieurs entités.
L’évolution de l’organisation vise à améliorer le fonctionnement de la mise en production des VSI en regroupant certaines activités nécessaires à leur qualification : celles liées à la construction et à la gestion des environnements ainsi que la gestion des tests. La recherche d’une meilleure fluidité et d’une plus grande transversalité est amenée à réduire les difficultés identifiées précédemment : pour que cette organisation puisse porter tous ses effets en termes d’amélioration des conditions de travail, elle se doit d’être dotée d’un ensemble de moyens d’actions permettant d’accompagner au mieux les acteurs dans les changements qui vont s’opérer. Ceci est d’autant plus important qu’il s’agit de la troisième réorganisation en moins de 5 ans. Cette nouvelle évolution, si elle suscite des réactions positives affirmant qu’elle est susceptible d’aller dans le bon sens, nourrit néanmoins dans le même temps de fortes interrogations sur sa conduite et sur l’identification de ses impacts dans la réalité du travail. Pour le CHSCT, l’adhésion et la confiance des salariés dans ce contexte d’évolutions permanentes, de situations instables pour certains, sont des conditions de la réussite de ce projet, dans le respect de la santé des salariés.
A ce sujet, et malgré les explications apportées au CHSCT dans un second temps, l’instance relève un certain nombre de points qui sont de nature à l’interroger sur l’adaptation de la préparation et de l’accompagnement au changement.
Le management de proximité n’a été informé que très tardivement des détails du projet, même pour certains directement impactés. Pour ces derniers, l’instance ne comprend pas qu’ils n’aient pas été complètement impliqués et associés en amont : alors qu’ils sont partie prenante à part entière par le fait d’installer de nouvelles équipes, d’organiser l’accueil et/ou le départ de collaborateurs, ils n’ont pas bénéficié de toute la concertation nécessaire pour mener les changements à venir dans des conditions optimales. Ce niveau de concertation aurait permis :
- de mieux identifier en amont les évolutions d’activités et/ou de périmètre qui ne manqueront pas d’apparaître et d’apporter ainsi les éclaircissements souhaités lors des entretiens exploratoires,
- d’identifier les attentes et besoins en termes de management.
L’instance tient par ailleurs à faire part de ses inquiétudes sur l’absence de management intermédiaire dans des structures amenées à évoluer dans leur périmètre et en nombre de salariés, comme pour le Secteur Opérations de DES (plus de 50 personnes au global). Faute d’y remédier, cette situation n’est-elle pas de nature à exposer les managers à des difficultés à accompagner leur équipe de manière efficiente pour répondre aux objectifs de la réorganisation tout en veillant à ce que les conditions de travail ne soient pas dégradées ? Elle y voit une source importante de stress pour l’ensemble des acteurs concernés. Il faut noter également que le « simple » changement de manager reste un changement et qu’il ne faut pas le considérer comme une simple formalité.
Le CHSCT a recueilli des inquiétudes émanant de certains salariés qui ont bénéficié d’un entretien exploratoire : ressenti comme un entretien d’affectation et non comme un moment d’échange « ouvert » dont la conduite ne leur paraissait pas correspondre aux objectifs communiqués, cet entretien a par conséquent suscité des craintes et des interrogations.
La Direction Informatique a communiqué un bilan intermédiaire de ces entretiens en assurant une attention particulière aux situations délicates déjà identifiées et si nécessaire de conduire de nouveaux entretiens.
Pour que ces entretiens exploratoires, étape importante dans le processus, puissent mener au niveau de dialogue et d’écoute nécessaire du salarié, à l’identification de toutes ses compétences mais aussi de ses appréhensions, à un point de convergence entre les besoins de l’entreprise et ses appétences, ils se doivent de bénéficier d’une phase de préparation suffisante entre le manager actuel, le manager d’accueil et la DRH.
Sur ce point, nous avons également relevé une différence de perception dans les conclusions données à un de ces entretiens concernant l’acceptation de l’affectation : ce constat amène l’instance à formuler à nouveau auprès de la Direction ses attentes sur les efforts qui doivent être menés pour identifier toutes les situations susceptibles de s’avérer pour l’avenir difficiles pour certains salariés et de générer des risques pour leur santé. En l’état, au vu des informations communiquées et recueillies par l’instance elle-même sur les entretiens exploratoires, elle identifie d’ores et déjà au moins 16 personnes pour lesquelles l’affectation posera des difficultés. En effet, la Direction nous signale :
- « 3 acceptations de la proposition d’affectation après manifestation d’un avis défavorable par le collaborateur,
- 11 acceptations de la proposition après expression de questions ou de craintes vis-à-vis du fonctionnement futur de la nouvelle organisation (périmètres détaillés / collatéraux / hiérarchie),
- 2 refus formels des propositions émises, l’un de ces collaborateurs étant venu avec son argumentaire rédigé pour manifester son désaccord. »
Par ailleurs, les modifications engendrées par cet aménagement ne semblent pas toutes guidées par le projet AFS OVMP. Cela concerne notamment :
- le rattachement de l’entité SDI et des deux chefs de projets 6.3 directement au divisionnaire de DTI,
- le rapprochement des salariés de niveau 1 et de niveau 2 sur les domaines de la téléphonie et du réseau chez DES ; ainsi, parmi les salariés de niveau 2 à changer d’équipe, le CHSCT a fait le constat d’inquiétudes, voire de crainte pour certains quant à l’augmentation de leur périmètre d’activité et de la charge de travail, à l’appauvrissement de leur technicité, à l’éloignement des travaux en mode projet. Des craintes sont également émises sur le risque d’augmentation des astreintes.
Pour ces évolutions, le CHSCT ne trouve pas d’explication liée au projet OVMP.
Le CHSCT fait également part de son étonnement du rapprochement déjà effectif d’une partie des équipes actuelles du centre de développement des tests et du secteur performance de l’ACSAT, amenées demain dans l’organisation cible à constituer la Gestion des Tests : par anticipation de l’organisation à venir, des salariés MAIF et des prestataires externes travaillent depuis le mois de septembre dans les locaux du PRAO. Le CHSCT fait le constat d’une installation menée inutilement dans la précipitation et déplore qu’il ait été fait commande d’installation de bureaux identiques à ceux de plateaux projets. Elle craint que ce mode de configuration des environnements de travail ne devienne la norme dans certains secteurs et conduisent à un traitement différencié des salariés du siège. Le CHSCT a, suite à une visite d’inspection en date du 15 octobre, émis des préconisations pour faire évoluer les conditions de travail qu’elle juge inadaptées et s’attachera à leur suivi.
Pour conclure, le CHSCT pense pouvoir imputer les problématiques précédemment évoquées à une réorganisation pilotée par les délais pour rester en phase avec d’autres projets d’entreprise, répondre aux attentes des utilisateurs et qui a de ce fait manqué du temps nécessaire pour s’accorder une phase préparatoire suffisamment aboutie.
Dans la mesure où l’ajustement organisationnel va s’effecteur en différentes étapes, la Direction doit mettre à profit ce déploiement progressif pour :
- mener un entretien d’accompagnement spécifique, avec les personnes qui ne seraient pas en phase avec la décision du comité d’affectation ou qui ont exprimé une crainte particulière (cf. les catégories de personnes citées ci-dessus) ; cet entretien devra être réalisé par le manager d’accueil et la RH et devra aboutir à la définition partagée d’un processus d’accompagnement et de retour d’expérience dans le temps, avec une périodicité a minima bimestrielle, en fonction des besoins,
- accompagner les managers pour les préparer à animer ces futures équipes, en identifiant si nécessaire les besoins de formation,
- pour tirer les enseignements de chaque nouvelle étape en termes d’impacts sur les conditions de travail.
Par rapport à la problématique des RPS, la conduite du changement mérite aujourd’hui d’être améliorée ; cette amélioration présenterait de rendre les personnes davantage confiantes dans ces évolutions pour plus d’efficience.
La Direction devra donc mettre en place des indicateurs permettant de s’assurer que les conditions de travail et la santé des salariés n’est pas dégradée par cette réorganisation. L’instance a des attentes particulières sur :
- l’adéquation de la charge de travail,
- l’adaptation des process de travail,
- l’identification des évolutions de périmètres et des éventuelles contraintes associées,
- sur les formations qui auraient été mise en œuvre.
L’ensemble de ces observations ne saurait exonérer la Direction de venir régulièrement devant l’instance pour présenter des bilans aux différentes étapes du projet et in fine prouver que les gains de productivité dégagés dans le temps n’impacteront pas les conditions de travail des collaborateurs internes. Il s’agit d’un objectif à atteindre autant que ceux annoncés en termes d’optimisation, de rationalisation  de réduction des coûts et des délais, d’amélioration de la qualité des livraisons.

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