Pour l'Unsa-Maif, Frédéric Raison donne la position des élus UNSA absents : malgré certaines réserves sur la spécialisation et la charge de travail, l'avis des élus Unsa-Maif aurait été favorable.
2. Présentation du bilan SDO
La direction estime que le bilan de SDO est bon même s'il n'est pas parfait tandis que certains élus pensent que ce n'est pas une réussite. La plupart des idées évoqués constate un écart entre la réalité du terrain et les propos tenus par la direction.
Concernant le "tout téléphone" évoqué, la direction fait part de son désaccord car désormais on parle de "conversationnel" (tchat, tel, sms…) et les métiers tels qu'aux CDS et CCS vont évoluer sur cette réalité.
Pour l'UNSA MAIF, nous ne partageons pas l'idée que cette transformation ait convaincu les salariés et qu'ils ont une meilleure compréhension des enjeux. De plus, certaines activités (CDS, gestion sinistre) n'ont pas apporté à nos collègues l'épanouissement professionnel promis par notre Direction du fait du principe de spécialisation requis par SDO.
Nous interrogeons la Direction sur différents éléments du document présenté :
o La révision des objectifs de production s'expliquerait par une évolution du marché.
o La limitation des besoins ETP : la Maif n'a jamais autant utilisé de contrats précaires (CQP, alternance, CDD) et peu de transformation d'alternants en CDI. Pour la direction, la Maif a été félicité pour son taux de transformation de CDD en CDI et aucune entreprise de la branche assurance ne ferait mieux.
o La productivité/ETP en conseil-vente baisse mais pas leur production. La direction précise ne plus vouloir limiter le temps de prise d'appel (7mns/appel).
o La productivité/ETP en sinistre augmente mais pourtant l'insatisfaction croît également. La productivité engendre une baisse de la qualité. La direction est d'accord avec nous et il est décidé de baisser le taux de productivité pour rétablir la qualité.
o Perception SDO : constat d'un écart important entre les managers et les collaborateurs, tout comme entre les militants et les salariés Maif. Ces écarts s'expliqueraient par le niveau d'information et l'expérience de chacun.
o Face à face: aucune allusion sur le document au taux de visite-sinistre sur les entités face à face qui pourtant reste important( près de 30% sur certaines entités). La direction indique que ce taux ne baisse plus (entre 11% et 15%). Il y a également un problème de localisation de certaines entités mais elles seraient peu nombreuses.
La direction précise par ailleurs qu'à ce jour, le taux de rapport frais généraux/cotisation est de 30%, un des plus élevés du marché.
3. Point de situation sur la loi Hamon
Le volume était élevé en début d'année mais actuellement, il y a moins de départs "loi Hamon" que l'an passé. Pour la direction, il n'y a rien d'alarmant. Les prévisions sont bonnes pour la fin d'année.
Le profil de ceux qui nous quitte : la hausse tarifaire.
4. Plan opérationnel de prévention des départs
- 1er temps: entretenir la fidélité (émission d'appel principalement)
- 2e temps: prévenir un départ pressenti via une cellule dédié à la prévention des départs.
Nous regrettons qu'il n'y ait pas de suivi réalisé après l'intervention de la cellule. Ex : 6000 appels pour 30 radiations évités !
- 3e temps: prévenir un départ pressenti.
5. Projet marges de manœuvres
Une centaine de contributeurs issus de différentes filières ont co-construit ce projet qui est défini comme "une initiative personnelle et responsable du conseiller ou du gestionnaire pour assouplir exceptionnellement, au regard de la situation particulière du sociétaire ou du prospect, l'application stricte d'une règle technique ou d'une consigne".
- Rôle du manager : tous les conseillers et gestionnaires ont accès aux marges de manœuvre mais le manager peut estimer si chacun dispose d'un degré d'autonomie suffisant. Dans tous les cas, il doit veiller à leur délivrer un accompagnement adapté.
- Rôle du conseiller ou du gestionnaire : au regard de la situation particulière du sociétaire/prospect, le conseiller ou le gestionnaire se pose la question de la marge de manœuvre en tenant compte des enjeux pour le sociétaire mais également pour la Maif.
Un premier lot de 9 mesures a été livré en avril et le deuxième lot de 13 mesures fin juin. Une livraison par trimestre est envisagée.
Toute l'équipe de l’UNSA-MAIF vous souhaite une très bonne rentrée !
Nous continuerons à suivre de près toutes les évolutions de la Maif et bien sûr à vous tenir informés. N'hésitez pas à agir et nous contacter si vous avez des idées, des interrogations, ou envie de vous investir !