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vendredi 8 novembre 2019

Pression dans le réseau MAIF

Les résultats Epargne/ Prévoyance tombent dans la filière Face à Face, et la réponse consiste à un recadrage des équipes et de leurs managers, au travers de propos inacceptables et choquants.

Le devoir de conseil à la #MAIF ? D'après les consignes c’est proposer systématiquement un produit défini à nos sociétaires #DDA .

La Bienveillance à la #MAIF ? C’est quand un responsable de filière se dit prêt à accepter  une dégradation du climat social  pour atteindre ses objectifs commerciaux, et avec la bénédiction des directeurs délégués et de la DRH !

MAJ 12/11/2019 :
L’accompagnement des salariés à la #maif?
C'est quand tu exerces une pression constante sur ces derniers afin de réaliser des objectifs commerciaux trop ambitieux !

Retrouvez demain notre déclaration en CSE

L’UNSA MAIF soutient tous nos collègues, managers et conseillers, sérieusement ébranlés par de telles méthodes aux effets dangereux, et en totale contradiction avec les messages affichés par l’entreprise sur sa singularité et la promotion de la qualité de vie et du bien-être au travail, au service des Sociétaires.




#Bienveillance  #ChaqueActeCompte #DDA #BIENVEILLANCE #QVT
#RESPECT_DE_LA_PERSONNE


lundi 28 juillet 2014

Les news de l'été à la MAIF

Bonjour, voici les brèves de l'été à ne surtout pas lire durant vos vacances qui doivent être les plus reposantes possibles!!!

SOCLE REGLEMENTAIRE : CAUSE TOUJOURS TU M’INTERESSES !!!!

Comme l’impose la législation, la Direction a consulté les CHSCT (Comités d’Hygiène Sécurité et Conditions de Travail) et le Comité d’Entreprise sur le sujet.
 Résultat : malgré des avis défavorables motivés de ces instances, dont un avis défavorable à l’unanimité au CE, la Direction a mis en place le nouveau règlement intérieur et les chartes sans en modifier la moindre virgule. En fait il s’agit purement et simplement d’une conception d’entreprise éloignée de l’humain et  donc d’une régression sociale à la MAIF.
Cela  deux semaines à peine après les présentations dans l’ensemble des entités de « Vision 2025 » ! Quelle CONFIANCE l’Entreprise accorde-t-elle à ses salariés? Pour  L’UNSA MAIF, le climat social est une fois de plus entamé !!
Premier rendez-vous manqué !  L’entreprise  opte t’elle désormais pour la défiance des instances représentatives des salariés ? SDO a ouvert la voie,  jusqu’où irons-nous ?

INTERESSEMENT

L’UNSA MAIF a signé le nouvel accord d' intéressement.
Pas encore parfait, cet accord définit pour les trois prochaines années des objectifs atteignables donc propices à générer le versement de l’intéressement.
Une évolution par rapport au précédent accord : en cas de résultat négatif pas de versement d’intéressement. Pour rappel, s’il n’y avait pas eu signature de cet accord, vous n’auriez même pas eu la possibilité d’avoir un versement d’intéressement pour  les 3 prochaines années…

PARTICIPATION DE GROUPE, DOMMAGE……

Après 5 réunions de négociation et malgré :
. Les propositions de nos négociateurs pour l’UNSA MAIF et la FESSAD (MSF) visant à des solutions acceptables pour tous (même pour la direction) : Mise en place d’une clé de répartition basée sur un palier à 1000/1500 €,  proposition d’amélioration de la formule de calcul de la Réserve Spéciale de Participation, etc.
. Une  dernière proposition faite par la direction se résumant à acter le principe d’une participation de groupe par le seul calcul de la Réserve Spéciale de Participation laissant le choix du mode de répartition à chaque entreprise via leur accord d’adhésion.
Les élus du Comité d’entreprise de PARNASSE MAIF (FO et CFDT) ont rejeté ce projet d’accord de groupe, alors même que l’adhésion semblait acquise à MAIF et MSF.
Nous n’apporterons aucun jugement, nous regrettons cependant qu’une étape importante dans l’évolution de nos relations au niveau du groupe n’ait pu aboutir !!
La SOLIDARITE doit exister entre salariés d’un même groupe surtout lorsqu’il relève de l’économie sociale!!!

COMPTE EPARGNE TEMPS

A l’initiative de l’UNSA MAIF, lors de la négociation NAO 2014, nous signons cet accord.
Chaque salarié trouvera dans cet accord une solution personnellement adaptée à ses besoins et ses intérêts pour faire bon usage. Soit :
. En les prenant ultérieurement par semaine ou dans  un cadre spécifique (temps partiel, fin de carrière…)
. En demandant la monétisation des jours épargnés.
. En les affectant au PERCO en préparation de la retraite.
. En alimentant son régime de retraite et/ou en rachetant des cotisations d’assurance vieillesse
. En faisant don de jours par solidarité avec les collègues dont un membre de son foyer a une maladie grave et qui a épuisé l’ensemble de ses droits à congés pour être à son chevet.

Pour l’UNSA MAIF s’il s’agit  d’une évolution importante et nécessaire qui n’est cependant qu’une étape dans la construction à terme d’une solution pérenne, compte tenu du manque d’ambition de la Direction à construire dès à présent une solution aboutie. En effet :

. Pas d’autres possibilités d’alimenter le PERCO qu’à partir du solde de congés (cr, jr, ja, rv) non pris au 31/12 alors qu’il est juridiquement possible de l’alimenter également à partir de temps issus des dépassements de temps de travail hebdomadaires et/ou à la demande du salarié de convertir des primes où compléments de salaires en équivalent temps de congés

. Une contradiction entre le principe, acté dans l’accord, consistant à ce que les jours de congés et de repos aient vocation à être pris et les possibilités d’alimentation du CET réduites
. Un accord à durée illimitée dans lequel l’abondement sur le CET et celui accompagnant les versements au PERCO sont limités aux deux prochaines années, sans aucune garantie d’un abondement à minima, négociable, pour les années qui suivront ; donc très inférieur aux économies de charges que réalisera l’entreprise. A ce titre, l’UNSA MAIF sera très vigilante sur l’évolution de l’abondement et dénoncera s’il le faut sa signature en cas de constat de duperie à terme de la part de notre Direction
. La fin de l’annexe Dbis  pour les collègues de  60 à 62 ans ayant eu 3 enfants.  Qui,s’il ne concerne pas un grand nombre de nos collègues, ne reçoit pas de réelle contrepartie dans l’accord CET.
. Enfin, comme le fait régulièrement remarquer l’UNSA MAIF, le problème de fond reste la pose des congés, qui sous couvert d’un pilotage,  visant à l’optimisation,  amène à des organisations rigides et donc des situations ubuesques sur le terrain au détriment des collègues.
Le décor est déjà planté ! En veux-tu ? En voilà de la semaine noire !

Ayez l’AUDACE de NOUS faire CONFIANCE.

Nous  avons proposé à la Direction l’ouverture d’une négociation sur la conciliation Vie Privée et vie professionnelle, elle l’a  rejetée en proposant une concertation sur le sujet, ne l’engageant aucunement.

En l’état, compte tenu des problèmes relatifs aux conditions de travail qui en découlent  et  perdurent, et sans actes marquants, relevés sur le terrain, démontrant l’amélioration des conditions de travail l’UNSA MAIF émettra  un préavis de grève pour cette fin d’année !! Nous avons eu le tort de croire en la bonne volonté de notre Direction…

vendredi 3 mai 2019

CSE MAIF DU 10 AVRIL 2019


COMPTE RENDU CSE MAIF DU 10 AVRIL 2019



1/ Point d'information sur KOOLICAR
La direction présente l'historique de notre partenariat avec Koolicar.
La Maif gère les sociétaires qui souhaite être déséquipé et la Maif prend en charge la désinstallation.
Suite au dépôt de bilan de Koolicar, quid des investissements de la Maif dans cette start up (5 Ms) ?
La Maif n'est pas créancier privilégié et ne retrouvera sûrement pas son investissement.

2/ Bilan d'activité du Groupe MAIF

Présentation de ce Bilan par Pascal Demurger. 
  • Satisfaction globale des sociétaires reste a un niveau élevé.
  • Climat social de qualité (indice 6,76 en 2018)
  • Tx d'absentéisme faible (5,66%)
  • 6 accords signés en 2018
  • Bilan du développement : objectifs de production largement dépassés mais contrastés selon les produits avec une dégradation du tx d'accueil téléphonique.
Notre DG explique ses choix quant au nouveau plan stratégique et notamment le choix du BtoB, qui s'inscrit dans la transition actuelle de l'économie française.
 
  • volume des sinistres est en augmentation.
  • effectif en hausse de 0,4% (cdi, cdd, ct alternant) 
  • chiffre d 'affaire en hausse satisfaisante car en grande partie dû à un accroissement des volumes et pas seulement des cotisations en augmentation.
  • charge de sinistre en baisse dûe à une reprise de provision 2017
  • un ratio frais généraux sur cotisation stable.
  Le DG explique les raisons pour lesquelles il a décidé de quitter ses fonctions à la FFA et l'AAM.
Il explique également que l'IA ne remplacera pas les conseillers mais les assistera.

Unsa Maif interroge le DG sur le fait qu'aucune ristourne n'a été faite depuis 1994 !!
réponse : avec les conditions de l'ACPR pour réaliser une ristourne cela serait techniquement impossible ; de plus, l'entreprise préfère une régulation tarifaire qu'une ristourne.

Montant moyens intéressement et participation 2018 :
  • intéressement : 2199 € net
  • participation : 1796 € net

3/ Transformation de la DSSI

Les élus demandent à ce que cette transformation soit inscrite dans le cadre d'une information consultation.
La direction reconnaît un timing de leur part mal calé et propose suite à la demande insistante des élus de conclure un accord de méthode pour permettre cette info consultation.

Interruption de séance.
Les élus acceptent la présentation puisque l'entreprise a pris l'engagement d'une info consultation et d'un accord de méthode sur ce projet.
L'Unsa maif en association avec les autres OS  demande à la DRH qu'un accord d'entreprise cale,  dans un accord de méthode,  l'association des élus et représentants du personnel dans les futurs projets de coconstruction avec les salariés.

M Siegler présente le projet.

 
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mercredi 21 mars 2018

Compte-rendu de la réunion paritaire du 15 mars 2018

Compte-rendu de la réunion paritaire du
15 mars 2018

Compte-rendu non officiel

Préparation à la négociation relative aux Instances Représentatives du Personnel

Des ateliers ont été organisés pour recueillir les perceptions des salariés sur les Instances Représentatives du Personnel actuelles. La Direction a pensé que les REX (retours d'expérience) de ces ateliers pourraient servir de base commune avant la négociation.
Quatre groupes se sont exprimés dans le cadre de cette démarche : les Délégués du Personnel, les membres du CHSCT, les représentants de l'employeurs (managers, RH) et les salariés.
Les collègues DP et CHSCT ont exprimé globalement un attachement à leur mandat et ont pu dresser la liste de leurs satisfactions ainsi que les limites de leur activité.
Les salariés ont pu éclairer les négociateurs sur leur vision des IRP et notamment exprimé leur crainte de perdre les avantages (confiance, connaissance métier,...) que représentaient pour eux le rôle de DP.


La Direction présente sa vision du nouveau dispositif :

L'architecture sera basée su 3 niveaux :
1er niveau
Un socle globale CSE : une instance nationale avec ses prérogatives, pour garantir le climat social et la cohésion de nos pratiques.
- 2e niveau
Les commissions obligatoires (santé, formation,... ), mais également d'autres en corrélation avec les grands enjeux de la MAIF (transformation digitale, qualité et performance réseau).Les Experts métiers seraient présents de manière régulière dans les commissions.
- 3e niveau
Les représentants de proximité.

Le REX des ateliers a convaincu la Direction de garantir une bonne communication à tous les niveaux de la Maif. Elle souhaite changer notre façon de travailler et intégrer 2 natures d'enjeux :
  • Le digital pour plus de flexibilité (via la visioconférence par exemple) afin de sortir de la contrainte géographique.
  • L'agilité : Cet accord sera à durée déterminé. Il pourra donc être revu afin que le nouveau système soit en cohérence avec l'évolution des métiers de la Maif. Le but étant de garantir une amélioration continu du dispositif.

Pour les élus :
- Il faut favoriser la compétence des acteurs, et favoriser les parcours des élus et représentants (donner des moyens, formation des élus, organisation de l'activité) ;
- Les organisations syndicales doivent se responsabiliser dans le pilotage de leurs représentants afin d'assurer une présence contributive lors des réunions ;
- Les OS devront justifier la manière dont on utilise les ressources et les moyens ;
- La Direction portera une attention particulière aux fins de mandat et à la reprise des métiers des élus.

L'Unsa-Maif souhaite que cette négociation soit organisée et qu'elle traite en premier lieu d'un accord de mise en place du CSE, puis d'un accord préélectoral (PAP).


Vous trouverez ci-dessous les propositions de la Direction suivies des nos remarques :

Le périmètre pour les représentants de proximité
Les 12 régions basées sur le périmètre FAF ou les 16 régions basées sur le périmètre CHSCT (dont deux petites regroupées pourraient faire passer ce nombre à 14).
Pour l'Unsa-Maif, le périmètre géographique n'est pas encore déterminé mais nous souhaitons également y intégrer la logique de filière afin de garantir une meilleure pertinence de l'activité des élus.

Les commissions du CSE
  • SSCT (santé, sécurité et condition de travail) :
    15 membres et un secrétaire
    1 réunion par mois 
  • Commission réclamation : 
    14 ou 12 en fonction de la régionalisation FAF ou CHSCT.
Nous souhaitons des réunions préalable à cette commission dans chaque région afin que les représentants de proximité puissent déterminer les questions à faire remonter aux élus du CSE et à cette commission.
  • Commission "discipline" :
    Une réunion annuelle. Son objectif sera de donner de la lisibilité aux élus du CSE sur les sanctions en dehors du conseil de discipline.
  • Commission emploi-formation : 
    Elle ne sera pas uniquement restreinte à la formation et intégrera le sujet de l'égalité professionnelle.
  • Commission économique :
    Elle ne serait pas obligatoire au regard de la structure de l'entreprise.
  • Commission logement, aide sociale
L'Unsa-Maif souhaite conserver les commissions facultatives (œuvres sociales). Les élus du CSE, détermineront ces commissions.

Les heures de mandats des élus CSE
La Direction proposent de ne pas donner un nombre d'heures syndicales, mais un nombre d'heures "à faire" dans son activité. De plus, comme la loi le permet, une mutualisation des heures de mandat reste possible.

Durée du mandat des élus CSE
La Direction suivrait la majorité des OS sur un mandat de 4 ans.


Ci-dessous nos premières propositions concernant  les représentants de proximité que la Direction n'a pas encore commentées :

Le nombre
° Garantir au minimum un représentant de proximité par OS sur chaque région.
° Le nombre de représentant par OS sera proportionnelle à la représentativité de chaque OS lors des élections professionnelles.

Les attributions
° Participation à la  prévention des risques professionnels et à l’amélioration des conditions de travail ;
° Prévention des situations de harcèlement ;
° Identification des charges de travail excessives ;
° Préconisation des améliorations dans l’organisation du travail du site ;
° Recommandation des actions de nature à améliorer la qualité de vie au travail du personnel ;
° Promotion de la reconnaissance au travail ;
Le représentant de proximité doit être intégré à l’accord QVT dans le processus de règlement des conflits.

La désignation
Nous ne souhaitons pas limiter les futurs représentants de proximité à une liste et préférons une désignation par les OS représentatives (proportionnelle à leur représentativité lors des élections professionnelles), parmi leurs membres élus au CSE et parmi les salariés de leur choix.

Les moyens
° Création d’un réseau social réservé aux représentants de proximité.
° Possibilité de se déplacer sur toutes les entités relevant de sa compétence géographique pour rencontrer les salariés.
° Possibilité de réaliser des enquêtes en lien avec ses attributions.
° Des réunions mensuelles régionales toutes filières confondues des représentants de proximité afin de faire remonter notamment les problématiques rencontrées.

La prochaine réunion aura lieu le 22 mars.

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lundi 13 février 2017

REVENDICATIONS QVT

NOS REVENDICATIONS SUR LE PROJET D'ACCORD D'ENTREPRISE RELATIF À LA QUALITÉ DES CONDITIONS DE VIE AU TRAVAIL ET À LA PRÉVENTION DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX

PRÉAMBULE
Le nouvel accord doit être doté des outils et d’un plan d’action permettant d’adapter la QVT (et donc la gestion des RPS) pour accompagner les transformations profondes initiées dans l’entreprise : la segmentation/industrialisation de l’activité (SDO), le digital, l’entreprise libérée, l’organisation du temps de travail (OSER), etc.

1. ENGAGER L’IMPLICATION DE L’ENSEMBLE DES ACTEURS

1.1 Temps de dialogue et d'échange
  • Mettre en place réellement des temps de dialogue et d’échange entre les collègues prévus dans l’accord précédent. Préciser que les temps d’échange peuvent être organisés à la demande des salariés ou/et des managers. Au minimum, une réunion trimestrielle devra être tenue. Indicateur : un reporting du nombre de réunions et d’heures devra être communiqué à la commission de suivi QVT.
  • Mise en place de boîtes à idées dans chaque entité, en préservant l’anonymat.
  • Sensibiliser les nouveaux entrants, ainsi que ceux qui le souhaitent, aux fondamentaux de la MAIF (histoire, stratégie globale, missions, etc.) ainsi qu’à la culture QVT et réinstaurer la présentation des OS et CE aux nouveaux entrants.

1.2 Acculturation et maîtrise des outils digitaux
Identifier et accompagner la montée en compétences des collaborateurs dans le domaine du numérique
  • Mettre en place une  formation adaptée à chacun. Elle doit permettre un tutorat personnalisé et du temps pour la pratique. L’objectif est d’éviter la fracture numérique et favoriser une évolution homogène des pratiques.

1.3. Règles et bonnes pratiques de l’utilisation des outils
Déterminer les dispositifs et pratiques à mettre en place pour garantir un bon usage des outils de communication digitaux

Droit à la déconnexion :
  • Sensibiliser l’ensemble de l’entreprise sur ce sujet et notamment les managers quant à leurs droits mais aussi leurs responsabilités vis-à-vis de leurs équipes.
  • Créer des dispositifs de régulation de l’utilisation des outils numériques, en vue d’assurer le respect des temps de repos et de congé ainsi que de la vie personnelle et familiale.
Au préalable, il faudra :

1/ Établir un diagnostic.
2/ Définir des indicateurs spécifiques à l’entreprise.
3/ Accompagner les équipes de direction et de management.

(Le séquençage proposé par l’accord national interprofessionnel du 19 juin 2013 sur la qualité de vie au travail peut être repris)

Dispositifs de régulation :
  • Associer la Direction des Systèmes d’Information (DSI) en amont. Au moins pour les services sous tension, il fera, par exemple, un bilan volumétrique régulier des courriels échangés en dehors des horaires de travail et le week-end ;
  • Proposition par la DSI de solutions techniques simples qui peuvent être soit incitatives (pop-up rappelant qu’au-delà de 20 h, l’envoi d’un courriel peut attendre le lendemain), soit contraignantes ;
  • Monter de courtes formations sur un minimum de savoir-vivre.
  • Une détection des « situations à risque ». À partir d’un seul non-respect de 11 heures de repos quotidien ou de cinq connexions hors temps de travail, un mail est automatiquement envoyé au collaborateur et à son N+1, les invitant à se rencontrer.
Les forfait-jours ont un régime spécifique : l’article L. 3121-64-II impose que l’accord collectif détermine les modalités selon lesquelles ce salarié « peut exercer son droit à la déconnexion ». À défaut de ces stipulations conventionnelles, « ces modalités d’exercice sont définies par l’employeur et communiquées par tout moyen aux salariés concernés ». 


Les télétravailleurs : l’article L. 1222-10 précise que l’employeur doit contractualiser « les plages horaires durant lesquelles il peut habituellement le contacter ». 

Quelle est la position de la Direction sur ces deux derniers points ?

1.4 Mise en place d’une charte des règles de vie au travail déterminant la qualité des relations interpersonnelles, ainsi que de l’utilisation des outils. Cette charte devra être réalisée par le Comité de suivi de l’accord. 

1.5 Un chargé de QVT dans chaque région
Il intervient sur l’ensemble des sujets relevant de la QVT (les nouveaux outils, les horaires, la mobilité (télétravail), l’optimisation des parcours individuels, la cohésion d’équipe, les collaborations entre les différents sites des GAG, l’accompagnement des initiatives, etc.)
Il est donc le garant de la QVT sur sa région.

2. GÉRER LES SITUATIONS AYANT UNE INCIDENCE SUR L’ÉQUILIBRE DES TEMPS DE VIE

2.1 L'information et l'accompagnement
a. Mieux communiquer sur les dispositifs d’information et de prévention susceptibles d’apporter un soutien aux salariés confrontés à des situations personnelles complexes (maladie grave, situation de dépendance d’un proche…) tels que :
  • conseils en ligne pour les aidants familiaux par exemple,
  • actions de prévention visant à la préservation du capital-santé (bilan médical, conseils personnalisés, activités préventives…),
  • stages de préparation à la retraite.

b. Mieux prévenir et traiter si nécessaire les situations individuelles et collectives difficiles par la formation des collaborateurs et des managers concernant :
  • la place et le rôle des différents acteurs de la prévention,
  • la procédure à suivre pour la prise en charge des situations difficiles,
  • l'élaboration d’un guide et une présentation sur chaque site par le chargé de QVT (sur l’exemple de ce qui avait été fait pour présenter le CET aux salariés).

2.2 
Évolution des espaces de travail
Favoriser les conditions matérielles d’accès au travail
  • Optimiser la procédure d’accès au télétravail et ses modalités d’exercice 
  • Développer l’accès des collaborateurs aux « tiers-lieux » de travail : espace de coworking, les télécentres...
  • Développer les réunions se déroulant à distance, par téléphone, visio-conférences... 
  • Adapter les locaux

2.3 Le protocole relationnel
  • Dans le cas des conflits relationnels individuels ou collectifs, prioriser le protocole avant d’envisager les sanctions
  • Obtenir un compte rendu systématique aux OS qui déclenchent un protocole
  • Se doter d’outils permettant d’analyser les problématiques rencontrées
  • Simplifier la procédure et améliorer le suivi par les intervenants

2.4 Les outils de conciliations vie privée/vie professionnelle
  • Développer la participation de la MAIF aux crèches d’entreprises
  • Accentuer le déploiement de la conciergerie
  • Accompagner et contribuer à la réalisation d’initiatives locales (dans la mesure de leur faisabilité)

3. ANALYSER, PARTAGER, COMMUNIQUER

3.1 Les indicateurs
  • Maintien et amélioration des indicateurs mis en place dans le précédent accord et communication à l’ensemble des IRP (instances représentatives du personnel)
  • Communication aux IRP des résultats aux enquêtes de l’observatoire du climat social

3.2 Le suivi et la prévention des agressions
Le constat d’une évolution dans les relations conflictuelles a amené l’entreprise à mettre en œuvre, au regard de ses obligations d’assurer la sécurité de ses salariés, une procédure de gestion des agressions. Le peu de retours du terrain nous amène à nous interroger sur la pertinence du suivi statistique et des mesures prises. Seul l’aspect "agression physique" remonte, contrairement à la violence psychologique et les impacts en terme de RPS sur nos collègues. 
Nous déplorons l’exclusion des IRP dans l’appropriation du sujet et nous demandons l’évolution du dispositif actuel de gestion des agressions sur le modèle de la Caisse d'Épargne Midi-Pyrénées :
  • remontée systématique via informatique de toutes les situations ;
  • déclaration d’accident du travail ;
  • mise au repos pendant un jour du salarié concerné (s’il n’a pas bénéficié d’un arrêt de travail) et accompagnement dans les démarches + plainte par l’employeur ; 
  • communication au CHSCT qui procède à une enquête comme lors d’un accident, avec arbre des causes, préconisations pour mise en place des mesures d’ajustement et de prévention ;
  • suivi et informations sur les mesures prises à l’encontre de l’agresseur ;
  • suivi statistique des situations.

3.3 Intégrer les salariés en détachement dans le protocole de reprise d’activité suite à une longue absence

3.4 Commission QCVT
  • Amélioration de son organisation (périodicité des réunions et la prise en compte des demandes des participants) et la rendre active dans l’accompagnement des démarches QVT ;
  • Groupes de travail au sein de l’instance ;
  • Possibilité pour la commission de procéder à la saisine de l’instance de négociation  de l’accord QCVT pour les alerter de problématiques ou de suggestions dans la mise en œuvre de l’accord, le sujet serait alors mis à l’ordre du jour de la paritaire suivant cette saisine ;
  • Possibilité pour les IRP de saisir la commission QCVT sur des situations ou problématiques relevant de l’accord pour analyse et rapport à l’instance de négociation.

3.5 Semaine de la QVT

Reconduction de ce dispositif.