lundi 6 mars 2017

Compte-rendu réunion paritaire du 28 février 2017

Compte-rendu de la réunion paritaire du 28 février 2017
Compte rendu non officiel

En préambule, l'ensemble des représentants syndicaux considère que la mobilisation requise pour effectuer des heures supplémentaires n'est pas justifiée. 
En effet, il apparaît que le niveau d'instances en retard, tant sur le secteur contrat que sinistre, relève d'une problématique structurelle et non conjoncturelle ! SDO et les décisions organisationnelles de l'entreprise en sont  la cause alors que la Direction nous confirme que cela est lié aux jours fériés du mois de mai, aux intempéries et au projet OSER. 
Par ailleurs, nous alertons la Direction sur la dégradation de la qualité rendue au sociétaire due à la pression mise sur les salariés quant à leurs objectifs personnels.

1.  Poursuite des Négociations Annuelles Obligatoires 2017 incluant la rémunération des salariés de Guadeloupe, Martinique et Réunion : recueil des revendications.
Estimation en pourcentage de la masse salariale par la Direction des revendication des OS : CFDT : 4.6 / CFE-CGC : 2.7 / CGT : 23 / CAT-MAIF / 2.8 / FO : 6.8 / UNSA 2.8.

Propositions de la Direction : 
Retraite progressive et CET :
  1. Consommation du CET avant ou à la fin de la retraite progressive ;
  2. Paiement du CET avant la retraite progressive ou consommation du CET de façon régulière pendant le dispositif (un jour par semaine).
Le but est de revenir à une utilisation large et souple du CET pour tous les salariés. Un avenant devra être signé pour supprimer la condition impactant le solde du CET à l'entrée de la retraite progressive. Il est rappelé que le malus prévu par la législation sur ce dispositif sera pris en charge par la Maif.

Suite à notre interrogation, la Direction précise que le dispositif de l'accord collectif permet d'y intégrer ce sujet mais elle nous garantie que cela n'aura pas d'impact sur le budget consacré à la NAO.  

La rémunération et ses accessoires :
1. Augmentation générale : 0,45 % ;
2. Abondement sur versement volontaire : abondement de 375 € maximum pour 300 € versés ;
3. Abondement CET - Perco : à hauteur de 75 % dans la limite de 10 jours ;
4. Égalité professionnelle : enveloppe de 180 000 € ;
5. Prime exceptionnelle en supplément d'intéressement : 380 € net ;
6. PAL : revalorisation de l'ensemble des montants de 3 % ;
7. Monétisation CET : intégrer 100 % CET ;
8. Clause de sauvegarde : 2 % (idem l'année dernière).
 

La Direction considère qu'il faut se féliciter en avançant l'argument que l'on est au-dessus du salaire médian de la branche assurances et précise que l'augmentation générale des salaires, combinée à la prime exceptionnelle, dépasse l'inflation prévisionnel de 0,6 %.

Nous constatons au contraire qu'eu égard à la forte mobilisation des salariés face aux différents changements et projets d'entreprise, ces derniers ne sont  pas récompensés en juste proportion. Par conséquent, nous demandons que l'enveloppe de la prime exceptionnelle de 7 millions d'euros de l'année dernière soit réévaluée de 600 000 €  afin que nos collègues perçoivent un supplément d'intéressement légèrement supérieur à celui de l'année dernière qui était de 1000 € net. 

2. Ouverture des négociations relatives à l’intéressement
La Direction fait un état des lieux des conditions de l'accord précédent (2016) et rappelle le plafonnement de cette prime à 2100 € brut si tous les objectifs sont atteints. 
Une répartition individuelle de l’intéressement est effectuée à 100 % en fonction du temps de présence des salariés. 
  • Réseau : 25 % sur des indicateurs communs aux 6 filières et 75 % sur les indicateurs par filière 
  • Siège : 100 % sur la moyenne pondérée des 6 filières réseaux
Pour 2016, voici les montants moyens de la prime d'intéressement et les atteintes des objectifs en pourcentage, précisés par filière pour cette année (sous réserve de validation des comptes par le CA) :
A&C :1575 € (75 %)
CDS : 1706,25 € (81,25 %)
CGG : 1968,75 € (93,75 %)
CGE : 2100 € (100 %)
CVD : 1995 € (95 %)
FAF : 1680 € (80 %)
Siège : 1855 € (88,3 % moyenne pondérée des chiffres du réseau)

Pour l'Unsa-Maif, nous déplorons une incohérence sur la prime du siège qui va être vécue comme une iniquité par les collègues du réseau puisqu'elle se base sur leurs résultats.
  • Nous réaffirmons notre revendication que l'unité siège doit disposer de ses propres indicateurs ! À défaut de réponse positive de la Direction, nous demanderons à ce que la moyenne des intéressements versés pour chaque unité de travail (7), et donc celle attribuée au siège, devienne le minimum garanti pour chaque unité.  
  • Nous souhaitons que le plafonnement de la prime soit supprimé.
  • Nous relançons de nouveau la Direction sur la proposition d'inclure un échelon intermédiaire à 75 % (entre le plancher et 100 %), ce qui permettrait aux collègues de prétendre à une prime qui "colleraient" plus à la réalité de leur travail.
  • Par ailleurs, nous demandons la possibilité d'affecter cette prime sur le CET. 
Nous ferons part de l'ensemble de nos revendications prochainement à la Direction.

La prochaine réunion aura lieu le mardi 7 Mars avec le même ordre du jour.

vendredi 24 février 2017

REVENDICATIONS NAO 2017

NOS REVENDICATIONS NAO 2017

  • Étendre, à l’ensemble des salariés le dispositif d’assurance retraite supplémentaire relevant de l’article 83 du CGI, mis en place à l’attention des cadres de direction et des mandataires du Conseil d'Administration, suivant les conditions de progressivité proposées par l’UNSA Maif en 2016 (soit un coût annuel estimé à 0,4 % MS).
  • Augmentation Générale de 0.8%.
  • Réévaluation des accessoires de rémunération de 0.8%.( PAL, astreinte…).
  • Prime de fin d’année pérenne de 300 € net.
  • Clause de sauvegarde : 1.2 %
  • Enveloppe budgétaire pour réduction des écarts de rémunération  : 200.000 €
  • Abondement du perco maintenu à 75 %.
  • Abondement sur versements volontaires :
o   De 0 à 200€ : 200%
o   De 200 à 350 : 100%
o   De 350 à 450 : 50

mercredi 15 février 2017

Compte-rendu du comité d'entreprise du 14 février 2017

Compte-rendu du comité d'entreprise du 14 février 2017
Compte rendu non officiel

1. Point d’étape sur la Stratégie Digitale 
La Maif s'est engagée dans une veille très active sur le monde des nouveaux développements technologiques. Le but est de comprendre et d'intégrer ces tendances de fond.
La simplification des parcours sociétaire en externe, et en interne pour le collaborateur, est un objectif du concept
experience company qui articule sa transformation digitale autour d'une vision porteuse de sens : l'expérience utilisateur.

Chantier 2017 : Comment se met-on en capacité de remettre à disposition les données des sociétaires (voir article sur l'open data) et ensuite observer avec des chercheurs les usages ? La Maif pourra créer des services à valeur ajoutée pour le sociétaire autour des données récoltées

L'intelligence artificielle (IA) : « Ensemble de théories et de techniques mises en oeuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine »
La Direction explique qu'une expérimentation sur le CATS de Lyon utilise l'IA sur la prévention des départs. Le test serait concluant du point de vue des conseillers. Cette démarche de l'IA pourrait faciliter le travail au quotidien, notamment sur les tâches répétitives.

Chatbot : « Un chatbot (ou agent conversationnel) est un programme avec lequel vous pouvez discuter, par texte ou par la voix, pour résoudre un problème ou répondre à une question de façon simple »
Les attentes de la société et donc des sociétaires évoluent. Ils souhaiteraient de plus en plus d'autonomie. La philosophie de la Maif est de conjuguer l'autonomie et le contact humain en créant un nouvel espace d’interaction continue avec les sociétaires.

2. Information suite à l’audit informatique
L'architecture technique des outils seraient en progrès grâce à l'audit.
La Direction est optimiste pour mettre en place l'IA sans être freinée par le reste du système informatique. Même si ce dernier doit être rénové, l'orientation digitale de la Maif s'est faite très tôt pour anticiper ces changements, d'où la complexité des processus. Un renforcement de la stabilité informatique est prévu d'ici juin.

3. Point de suivi de l’accord OSER 
La Direction nous a seulement dévoilé les 10 axes du projet, tout comme ils vous ont été ou seront présentés par vos managers.

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lundi 13 février 2017

Compte-rendu - réunion paritaire du 8 février 2017

Compte-rendu de la réunion paritaire du 8 février 2017
Compte rendu non officiel

1.  Poursuite de la négociation relative à l’accord Qualité de Vie au Travail (QVT)

La Direction nous confirme avoir pris connaissance de nos revendications (voir précédent article) et nous précise avoir intégrer certaines de nos thématiques dans le cadre de la négociation :

Droit à la déconnexion : nous proposons de mettre en place une enquête auprès des salariés afin d’appréhender la sensibilité de chacun aux outils informatiques, avant de pouvoir discuter sur la mise en place de ce dispositif. En effet, il s'agit d'un sujet comportemental, d'où sa complexité. L'entreprise se doit donc d'être très vigilant et prendre compte les informations de la DSI (Direction Systèmes d'Informations).

Concernant la problématique des personnes en forfait jour, la Direction précise qu'elle souhaite l'inclure dans l'accord sans pour autant préciser les modalités pour le moment.

Le suivi des incivilités a été, à notre demande, intégré dans le volet "prévention et accompagnement des acteurs face à des situations sensibles".

Un chargé de QVT dans chaque région : la Direction ne semble pas opposée mais les discussions n'ont pas encore été engagées.

La Direction précise qu'un groupe de travail (dont la composition n'a pas été dévoilée mais intégrerait les OS) se réunira deux fois avant la prochaine paritaire et le projet d'accord sera envoyé 15 jours avant. 

L'UNSA-MAIF salue le fait que certaines de nos revendications ont été intégrées dans la trame qui servira de base à la négociation. Cependant, nous déplorons le fait qu'il ne reste qu'une demi-journée de réunion sur ce sujet. En effet, malgré que chaque OS ainsi que la Direction aient apporté leurs propositions, les négociations n'ont pas réellement commencé. Nous dénonçons une organisation maladroite qui joue sur l'efficacité du projet. De plus, le précédent accord était en vigueur jusqu'en décembre 2016. Il est donc incohérent de débuter les négociations APRÈS cette date.
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