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mardi 13 juin 2017

Compte-rendu des réunions paritaires du 8 et 9 juin 2017

Compte-rendu des réunions paritaires du 
8 et 9 juin 2017

Compte-rendu non officiel

Poursuite de la négociation OSER

PRINCIPE 8
L’entreprise mobilisée en gestion de crise dans des délais courts, sur des créneaux et des activités adaptés

La mobilisation des acteurs de la MAIF lors de périodes de crise (ex : PEGASE) doit permettre à la mutuelle de mieux répondre aux besoins des sociétaires. "Cette notion de crise implique une très forte activité, qui sort de l’ordinaire et/ou du prévisible se caractérisant par un volume inhabituel de sinistres sur une période courte."

La Direction souhaite pour ces périodes établir une liste de salariés pouvant être appelés en priorité et se réserve la possibilité de la rendre obligatoire, à défaut de volontaires suffisants. En effet, elle ne souhaite pas créer d'entités spécialisées mais que l'absorption de ces flux soit effectuée par les ressources qui sont disponibles.

1. Organisation de la gestion de crise

  • Le salarié s’identifie comme étant volontaire pour être mobilisé.
  • Il précise les périodes en cours d’année pour lesquelles il peut ne pas être disponible.
  • L’entreprise communique pour chaque salarié les périodes de disponibilités potentielles après les retours des salariés.
  • En cas de crise, les salariés qui sont positionnés pour une semaine donnée sont appelés en priorité.
  • La gestion de crise ne constitue pas une astreinte. Le salarié sollicité en dehors des heures de travail n’est pas tenu de se rendre disponible pour être joignable ou intervenir à court terme.
  • Les salariés ayant des compétences en gestion de sinistre ou accueil sociétaire peuvent être missionnés (en privilégiant le volontariat) pour renforcer les équipes locales dans les sites concernés par un événement majeur.

Nous demandons :

  • que soient sollicités uniquement les salariés volontaires dans un premier temps ;
  • si les horaires de travail concerneront également les horaires habituels de travail ? (donc pas de majoration prévue...) ;
  • que la Direction acte dans l'accord la prise en charge de certains frais (déplacement, garde, etc.) ;
  • des précisions sur l'articulation du dispositif de manière concrète (comment donner ses disponibilités plusieurs mois à l'avance ? Quelle visibilité avec le planning général livrés à tous ? ...).

2. Rémunération des heures effectuées en cas de crise

Elles sont rémunérées conformément au jour et à l’heure où elles sont réalisées. Les éventuelles séquences de travail du dimanche, de jours fériés sont rémunérées et organisées selon les dispositions légales.

Pour rappel, « nous souhaitons que le salarié bénéficie d'une journée de repos obligatoire le dimanche et que le temps de travail réalisé à l’occasion du second jour de repos hebdomadaire soit payé avec une majoration de 100%, ou récupéré sous forme de repos compensateur équivalente, à la demande du salarié et avec l’accord de l’encadrement. »

Cependant, en cas de crise, si le salarié VOLONTAIRE EXCLUSIVEMENT, le souhaite, nous acceptons qu'il déroge à cette règle. En contrepartie, nous demandons le paiement des heures travaillées avec une majoration de 100% ou récupérées sous forme de repos compensateur équivalente, à la demande du salarié.


PRINCIPE 9

La qualité de vie au travail améliorée
Pour que le travail de chacun devienne plus stimulant et plus épanouissant

« La mutuelle s’engage à travailler les conditions de travail des salariés de façon à renforcer les équilibres vie professionnelle/vie personnelle par une logique de service interne et en favorisant l’initiative locale. »

1. Co-construction et implication des acteurs locaux

L'évolution du cadre de travail peut se faire lors d'ateliers de co-constructions impliquant ces principes : 

  • Partage des objectifs du projet.
  • Transparence dans l’identification des salariés participants.  
  • Définition du rôle des participants au projet et notamment de leur interaction avec les membres de leur équipe. 
  • Définition des modalités d’information des équipes concernées par le projet, pendant et à l’issue du projet.
  • Information sur la méthodologie de co-construction.
  • Information sur les phases et modalités d’arbitrage.

2. Principe d’expérimentation durable

  • Chaque entité a la possibilité de proposer des expérimentations de service avec l’accord de l’encadrement.
  • Mise en œuvre d'une expérimentation visant à accompagner la mobilité géographique des salariés.
  • « L’évolution rapide des besoins et comportements sociétaires, des outils et services doit s’accompagner d’une agilité grandissante de la mutuelle et de ses salariés.»

Nous demandons des précisions sur ce sujet et notamment sur le rôle des IRP. La Direction nous confirme que les IRP compétentes seront consultées.

3. Articulation vie professionnelle/vie personnelle (autorisations d’absences)

Les propositions de la Direction reprennent l'existant dans sa grande majorité avec quelques modifications (dispositions spécifiques en cas d'allaitement, annonce de handicap, recherche d'emploi...).

Nous demandons :

  • en cas d'allaitement, la garantie qu'un local sera mis à disposition des salariées concernées ;
  • conserver le cumul possible d'autorisations d'absences rémunérées pour un couple salarié, notamment en cas de décès d'un proche par exemple ;
  • rentrée scolaire : possibilité de poser 2 heures le matin et 2 heures le soir si nécessaire (ou 1/2 journée directement) ;
  • recherche d'emploi : nous rappelons qu'aujourd'hui, un cumul des heures est possible pour poser une journée.

4. Droit à la déconnexion : repos, responsabilisation, accompagnement

Courriels et réseaux sociaux
La Direction confirme que le salarié n'a aucune obligation de répondre à ses mails en dehors des plages de travail.
Nous demandons la mise en place d'envoi différé des mails. La Direction nous confirme que cela sera possible avec l’extension du bureau digital.

Webmail, Pushmail
Sauf contraintes spécifiques liées à la mission du salarié, la possibilité d’accéder aux courriels et aux réseaux sociaux internes de la MAIF sur des outils nomades ou personnels se fait sur la base du volontariat du salarié et avec l’accord du responsable après concertation avec la DRH.


Accompagnement et acculturation
La Direction souhaiterait sensibiliser les salariés aux enjeux de la déconnexion à travers divers moyens tels que des actions ciblées de prévention, notamment en identifiant les populations les plus sensibles.
Suite à nos interrogations, la Direction nous indique qu'à terme, l'encadrement aura la possibilité d'identifier les dérives et d'en prendre la mesure afin d'améliorer les conditions de travail de nos collègues.

PRINCIPE 10

La gestion des fins de carrière pour anticiper les départs en retraite

1. Dispositif applicable aux salariés seniors âgés de 57 ans et +

L'entreprise leur permettra d’accéder à un temps partiel sans que cela n’ait d’incidence sur leur future retraite. 
Les dispositions du régime général, du régime complémentaire, le fonctionnement du dispositif et ses modalités de sortie nous sont détaillés.

Nous demandons que l'employeur prenne en charge à 100% les cotisations salariales et patronales tout comme dans l'accord retraite progressive.
Nous souhaitons également que le mécénat de compétence soit acté dans cet accord.

2. Dispositif applicable aux salariés seniors âgés de 60 ans et +

Passage à temps partiel annualisé avant un départ en retraite
Ils sont éligibles au dispositif légal de retraite progressive et peuvent bénéficier, pour une durée maximale de deux ans, d’un temps partiel annualisé correspondant à 80% ou 60% du temps de travail.
La Direction nous présente le dispositif, les conditions d'éligibilité, le formalisme des demandes, la prise en charge des cotisations retraites et les modalités de sortie.

Versement d’une prime équivalente à la prise en charge des coefficients de solidarité
Le salarié qui fera le choix de partir à la retraite au plus tard dans le mois qui suit l’acquisition de sa retraite à taux plein bénéficiera d’une prime nette de charges correspondant au malus sur la retraite complémentaire qui lui est applicable pendant 3 ans. 
Nous demandons que la prime de départ à la retraite versée par l'entreprise se fasse la base d'un taux plein.

3. Information des salariés seniors

« Les salariés âgés de 59 ans et plus souhaitant bénéficier de la retraite progressive aidée par l’entreprise bénéficient d’une aide à l’estimation des conséquences financières que le dispositif aurait dans leur situation. »

RENDEZ-VOUS LE 15 JUIN POUR CONNAÎTRE LE PROJET FINAL DE LA DIRECTION
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vendredi 31 mars 2017

Compte-rendu de la réunion paritaire du 23 mars 2017

Compte-rendu de la réunion paritaire du
23 mars 2017

Compte-rendu non officiel

1 - Poursuite des négociations relatives à l’intéressement
Les organisations syndicales font part de leurs nouvelles revendications.
Pour l’UNSA MAIF, nous rappelons nos revendications pour lesquelles nous attendons toujours une réponse (voir ici).
Réponses de la Direction :
  • Elle n’avait pas la philosophie d’introduire un palier intermédiaire de 75% dans cet accord, mais serait tout de même d’accord sous certaines conditions : qu’il soit non linéaire et proche de l’objectif de 100% ;
  • Pas de déplafonnement du montant attribué par salarié, mais elle n’est pas fermée à une augmentation de ce plafond (à négocier).
  • Pas de plancher minimum garanti.
Par ailleurs, nous souhaitons avoir quelques explications sur le fait que certains indicateurs soient revus à la hausse, parfois de 5 ou 6 points de plus (filières CVD, CDS). La Direction explique les augmentations importantes de certains objectifs du fait de l’anticipation des flux, du recrutement décidé, de l’aide des plateaux de soutien externes (CVD). Pour les CDS, le changement de méthode calcul explique l’ambition…

L’UNSA-MAIF communiquera rapidement ses revendications sur les indicateurs. Nous demandons pour ce faire, que la Direction nous communique les chiffres concernant la production pondérée en volume pour les filières CVD et CVFF. (Sous indicateurs)

Rappel du DRH :
  • En l’absence d’accord, aucun intéressement.
  • L'accord doit prévoir des dispositifs pour 2017, 2018 et 2019
  • Il souhaite réviser les indicateurs annuellement : tous les signataires de l’accord initial seront en capacité de signer les avenants.
  • Indicateurs fixés uniquement pour 2017.
  • Clause supplétive : en l’absence d’accord sur les avenants proposés en 2018 et 2019, les indicateurs, seuils et cibles seront majorés de X%)
La prochaine réunion aura lieu le 4 Avril.

2 - Poursuite de la négociation relative à l’Accord QVT
Malgré que la Direction ait envoyé le projet d’accord très tardivement, la grande majorité des revendications de l’UNSA-MAIF a été intégrée dans les termes de l’accord et ses annexes, ce dont nous nous félicitons.
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lundi 13 février 2017

Compte-rendu - réunion paritaire du 8 février 2017

Compte-rendu de la réunion paritaire du 8 février 2017
Compte rendu non officiel

1.  Poursuite de la négociation relative à l’accord Qualité de Vie au Travail (QVT)

La Direction nous confirme avoir pris connaissance de nos revendications (voir précédent article) et nous précise avoir intégrer certaines de nos thématiques dans le cadre de la négociation :

Droit à la déconnexion : nous proposons de mettre en place une enquête auprès des salariés afin d’appréhender la sensibilité de chacun aux outils informatiques, avant de pouvoir discuter sur la mise en place de ce dispositif. En effet, il s'agit d'un sujet comportemental, d'où sa complexité. L'entreprise se doit donc d'être très vigilant et prendre compte les informations de la DSI (Direction Systèmes d'Informations).

Concernant la problématique des personnes en forfait jour, la Direction précise qu'elle souhaite l'inclure dans l'accord sans pour autant préciser les modalités pour le moment.

Le suivi des incivilités a été, à notre demande, intégré dans le volet "prévention et accompagnement des acteurs face à des situations sensibles".

Un chargé de QVT dans chaque région : la Direction ne semble pas opposée mais les discussions n'ont pas encore été engagées.

La Direction précise qu'un groupe de travail (dont la composition n'a pas été dévoilée mais intégrerait les OS) se réunira deux fois avant la prochaine paritaire et le projet d'accord sera envoyé 15 jours avant. 

L'UNSA-MAIF salue le fait que certaines de nos revendications ont été intégrées dans la trame qui servira de base à la négociation. Cependant, nous déplorons le fait qu'il ne reste qu'une demi-journée de réunion sur ce sujet. En effet, malgré que chaque OS ainsi que la Direction aient apporté leurs propositions, les négociations n'ont pas réellement commencé. Nous dénonçons une organisation maladroite qui joue sur l'efficacité du projet. De plus, le précédent accord était en vigueur jusqu'en décembre 2016. Il est donc incohérent de débuter les négociations APRÈS cette date.
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vendredi 13 janvier 2017

Compte-rendu - réunion paritaire du 10 janvier 2017

Compte-rendu de la réunion paritaire du 

10 janvier 2016

Compte-rendu non officiel

1. Ouverture de la négociation sur l’accord Qualité de Vie au Travail 
Cet accord est à renégocier tous les 3 ans.
Les Organisations Syndicales rappellent que l'article 4.2 de l'accord sur l'enquête de perception n'a pas été respecté. En effet, tous les salariés étaient supposés être interrogés sur leur perception de la Qualité de Vie au Travail au terme de l'accord. Or, le seul sondage qu'il y ait eu concerne Great Place to Work. La Direction nous rappelle le lancement de l'Observatoire du Climat Social (voir ici) dont le principe est d'interroger anonymement 10% des salariés et ce, chaque mois.

Présentation du bilan de l'accord :
Nous déplorons un manque d'informations pertinentes pour réellement faire un bilan, notamment sur l'écoute psychologique ou le protocole relationnel (pas d'informations sur la nature des interventions, y a-t-il eu des situations non abouties ?, etc.). Nous regrettons ce manque de transparence sur un sujet aussi riche et primordial qu'est la QVT. Nous ne faisons donc pas de revendications lors de cette réunion. En effet, l'efficacité du dialogue social peut être rendue difficile quand toutes les parties ne disposent pas d'éléments concrets. De plus, la Direction ne nous a pas fait part de la trajectoire qu'elle souhaitait donner à cet accord.