Bonjour à toutes et tous,
L'ensemble des élus UNSA - MAIF vous souhaitent de joyeuses fêtes de fin d'année à vous et à vos proches.
Nous restons bien évidemment disponible durant cette période via l'adresse mail _unsa@maif.fr
mardi 23 décembre 2014
lundi 22 décembre 2014
TROP DE BLABLA à la MAIF!!! L'UNSA MAIF MAINTIENT SON APPEL A LA GRÈVE!!!
TROP de bla bla à la MAIF, J'ai déjà donné!!!!
L’ensemble des collaborateurs de la DDORS ont pu lire vendredi dernier un communiqué de la Direction en réponse à notre appel à la grève et nos demandes d’embauche sur le réseau.
Dans ce communiqué, l’entreprise, outre les remerciements de circonstances pour votre implication, s’engage :
-A créer 20CDI pour compléter les équipes du réseau : temps plein ou temps partiel aucune précision sur le sujet, mais nous pouvons penser à juste titre qu’il s’agira de nouveaux contrats de génération étudiants donc à temps TRES PARTIEL !! (-80%)
- Nous renforcer de 50 ETP (équivalent temps plein) supplémentaire en 2015 : il ne s’agit que de combler les postes laissés vacants dans SDO et pas de recrutements supplémentaires.
- La présence de 188 CDD dans les différentes filières : quel sera le taux d’embauche à l’issue en CDI ?
- Négociation avec des prestataires externes : quel est le coût de ces prestations qui se fera au détriment d’embauche en CDI temps plein ?
Pour rappel, lors du déploiement SDO, notre Direction avait justifié son choix par le fait que ce schéma ne nécessitait que 150 embauches supplémentaires en temps plein au lieu de 850 sur notre ancienne organisation, afin de nous permettre d’atteindre les objectifs fixés par l’entreprise tant à titre commercial que de productivité.
Or, soyons factuel :
- Depuis 2011, les effectifs CDI temps plein n’ont cessé de baisser
- L’entreprise s’appuie un turn over de CDD, dont une faible part est titularisée
- Le plan stratégique 2018 prévoit 166 ETP de moins dans l’entreprise
Où sont les 150 CDI temps plein supplémentaires prévus lors du lancement de SDO ?
Enfin, les effets d’annonce de l’entreprise ne peuvent occulter les nouvelles obligations de l’entreprise ; ainsi le pacte de responsabilité et de solidarité dans les sociétés d’assurances du 8 décembre 2014 engage également à son niveau notre entreprise :
-Les sociétés d’assurances garantissent qu’elles recruteront, en France, entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2017,38 000 salariés en CDI et CDD de trois mois et plus, ce chiffre incluant les recrutements en alternance.
-L’accord prévoit une augmentation du recours aux contrats d’apprentissage et de professionnalisation. Un objectif chiffré global est également défini, prévoyant une hausse de 10 % du nombre d’alternants en cinq ans.
- Les entreprises s’engagent également à maintenir dans l’entreprise en CDI, à l’issue de leur alternance, 20 % des jeunes qu’elles auront ainsi accueillis en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage à durée déterminée.
-Les sociétés d’assurances vont aussi développer l’insertion de personnes handicapées. L’objectif retenu porte sur une augmentation de 20 %, soit, au minimum, l’embauche de 265 personnes en situation de handicap au sein des entreprises pendant la durée de l’accord.
-La branche s’engage à majorer de 20 % l’objectif initial de 2 000 recrutements de jeunes en CDI, portant ainsi l’engagement de la branche à 2 400 jeunes recrutés en CDI dans ce cadre à la fin de 2015. En corollaire de cet objectif, l’engagement, qui avait été pris initialement, de maintenir dans l’emploi 2 000 seniors de 57 ans et plus, est majoré, portant ainsi l’engagement de la branche à au moins 2 400 seniors maintenus dans l’emploi en 2015.
De plus, dans le cadre de l’engagement d’embauche de 38 000 salariés de 2015 à fin 2017, le pacte annonce un effort particulier, augmentant de 10 % les recrutements de salarié de 45 ans et plus.
-L’accord comprend également des dispositions sur la qualité de vie au travail qui rappellent l’existence d’un accord relatif à la mixité et la diversité, actualisé en 2013 (v. l’actualité nº 16398 du 31 juillet 2013), comportant des dispositions liées à la parentalité. Les signataires annoncent qu’une négociation de branche sur la qualité de vie au travail sera ouverte au plus tard mi-2016.
L’accord inclut enfin un rappel des règles à respecter par les entreprises lors de la mise en place du télétravail. Il annonce une négociation au niveau de la branche, sur ce thème.
Ainsi, l’entreprise sera peut-être dans l’obligation de donner suite à notre revendication, de plus d’1 an déjà, sur l’ouverture d’une négociation « conciliation vie privée-vie professionnelle » ? Ou sur le télétravail ?
C’est pourquoi l’UNSA MAIF ne lèvera pas son appel à la grève !!
Il est temps que notre entreprise soit à la hauteur sociale de ses ambitions.
La Direction annonce sèchement, par oral, la disparition de la Direction Développement Commercial vendredi dernier à nos collègues, juste avant les congés de fin d’année : où est le respect de la personne ? Et le respect des procédures d’information /consultation préalables des instances représentatives du personnel ? Et l’accord RPS ?
L’annonce ne pouvait sans doute pas attendre, dès fois que les salariés concernés auraient voulu passer des fêtes agréables, en toute tranquillité ? Une façon de faire pour le moins douteuse de la part du membre de la Direction porteur de l’annonce, qui a pourtant été lui-même pilote du projet d’accord RPS!
mardi 16 décembre 2014
Avis UNSA MAIF au CE du 16/12/2014
Bonjour, voici les avis rendus par l'UNSA MAIF au CE du 16/12/2014.
Ces avis concernent le plan de formation 2015, MAIF CONCEPT ainsi que l'organisation du temps de travail au sein des structures d'innovation et d'expérimentation.
1) Recueil d’avis sur le projet de plan de formation 2015 (document remis et présenté lors de la réunion de la commission
formation du 4 décembre 2014)
L’UNSA MAIF regrette en premier lieu que la négociation GPEC ( gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) ne soit toujours pas à l’ordre du jour, car le plan de formation en fait partie
intégrante.
Nous prenons acte que l’entreprise a fait le choix d’une
gestion directe du 0.2% CPF (art R6323-5), et à ce titre l’UNSA MAIF rappelle
que le Législateur fait de la
négociation sur les abondements CPF un thème obligatoire dans le cadre
de l’obligation triennale de négociation GPEC (article L.2242-15).
Par ailleurs, nous souhaitons faire part de certaines
remarques quant à ce choix de gestion directe qui est soumis à un accord
d’entreprise:
-
Si le CPF fonctionne de manière importante :
l’entreprise ne pourra pas bénéficier de ressources supplémentaires de la part
de l’Opca (organisme collecteur) , alors que tel aurait été le cas si elle avait versé sa contribution.
-
Si le CPF ne fonctionne pas : l’entreprise devra
de toute façon verser sa contribution à l’Opca et ne pourra dépenser moins que
0,2 %.
-
De plus,
elle devra gérer elle-même les coûts de fonctionnement du CPF et cette
possibilité ne lui permet pas de définir ses propres critères et conditions
d’accès au CPF, le droit du salarié étant le même quelle que soit la modalité
de gestion financière.
-
Il n’est
pas exclu, de plus, que dans le cadre de la négociation nécessaire à cette
exonération, l’accord prévoit un niveau de dépense supérieur à 0,2 %, à défaut
de quoi les organisations syndicales pourraient estimer que l’on prive les
salariés de la possibilité d’accéder à des financements supérieurs du fait de
la mutualisation.
Nous notons
également que l’entreprise n’est pas encore prête à prendre en compte les
points de la réforme de la formation professionnelle mais nous
souhaitons fortement que les principes de cette réforme soient intégrés au plus
tôt dans la politique de formation de l’entreprise.
Nous
rappelons les objectifs de la réforme :
1 - Sécuriser les parcours
professionnels en mobilisant mieux l'orientation et la formation
professionnelle
2 - Réhabiliter la formation
professionnelle comme levier de promotion sociale et la considérer davantage
comme INVESTISSEMENT
3 - Améliorer la lisibilité et
l'efficacité du système afin de FACILITER l'accès à la formation
professionnelle des demandeurs d'emploi
Enfin, à la
lecture de la note n°068 mise en ligne concernant les EI, nous nous
interrogeons sur les possibilités données à un salarié pour se positionner sur
une formation souhaitée lors de son Entretien Individuel. La période des EI
commence le 15/12/2014 pour être clôturée le 15/03/2015.
Nous remarquons que
l’entretien Professionnel demandé dans le cadre de la Réforme de la Formation
Professionnelle est intégré à l’EI. Il est
évident que le salarié ne sera pas prêt à être proactif pour solliciter une
formation certifiante et/ou qualifiante.
Il serait
important de communiquer vers les salariés sur la Réforme de la Formation
Professionnelle avant que les EI ne démarrent dans les entités. Nous n’oublions
pas à ce sujet les managers pour gérer ce type de demande dans le cadre de la
formation professionnelle.
Quant au plan de formation en lui-même, nous ne pouvons que
nous féliciter du fait que l’entreprise consacre 5.77% de sa masse salariale
aux actions de formation. Nous aimerions cependant qu’un effort soit réalisé
dans le cadre du développement des compétences et des formations diplômantes en
termes de nombre de stagiaires concernés.
L’avis de l’UNSA MAIF sur le plan de formation 2015 est malgré
tout positif bien que nous restons dans l’attente de négociations importantes
sur le sujet.
2)Consultation
et recueil d’avis sur le projet MAIF Concept (information du CE le 15 mai 2014)
« La
MAIF souhaite développer un espace de rencontres permettant de tester de
nouvelles manières d’aborder le métier d’assureur (conception large et
étendue du métier) en s’appuyant notamment sur l’usage des nouvelles
technologies ».
Nous ne
pouvons que nous féliciter du fait que notre Mutuelle s’engage sur le chemin de
l’innovation dans la relation avec le public, cependant il aurait été
souhaitable dans le même temps qu’elle soit en mesure de proposer également de
nouveaux produits d’assurances.
En effet, il est intéressant d’innover
sur l’attractivité de notre entreprise en tant que MEDIA, c'est-à-dire en tant
que « moyen de diffusion permettant une communication avec des publics »,
mais cette innovation peut s’avérer vaine si au final la solution que nous
avons a proposé à ces publics est absente de toute nouveauté.
Cependant, nous
retenons l’ambition affichée dans ce projet d’impliquer « les
sociétaires dans l’élaboration de nouvelles solutions dans une dynamique de
co-construction », et nous estimons que cette implication peut contribuer
à une fidélisation accrue.
Il sera
intéressant d’avoir un retour sur cet aspect du projet à son issu, afin
d’envisager le moyen de pérenniser cette collaboration définitivement.
Nous
retenons également le fait que ce projet souhaite initier dans les réseaux de distribution
de nouvelles pratiques et nouveaux dispositifs au service de la relation. A ce
sujet, il serait souhaitable qu’avant une généralisation au réseau, des tests
sur un périmètre géographique plus large que MAIF CONCEPT soient réalisés.
Les
ambitions affichées de ce projet ne prêtent pas ou peu à la critique, seul le
volet concernant l’OTT n’emporte pas notre adhésion.
En
conclusion, l’UNSA MAIF espère au final que le projet MAIF CONCEPT donnera tort
à un célèbre écrivain qui définissait l’innovation de la façon suivante :
« Innovation : toujours dangereuse » Gustave Flaubert.
3)Avis
sur le projet d’accord
relatif à l’organisation du temps de travail au sein des structures
d’innovation et d’expérimentation
« La MAIF souhaite pouvoir expérimenter et
développer des modalités, des activités et
des concepts innovants permettant de rendre plus visible
la Marque MAIF en lien avec les
Valeurs qu’elle véhicule et dans le souci du service au
sociétaire et du développement du
Sociétariat.
MAIF Concept, notamment, constitue un maillon au sein
d’un processus d’innovation plus
global
permettant de développer des logiques d’expérimentation. »
Tel est le
préambule du projet d’accord soumis au comité d’entreprise.
L’UNSA MAIF
ne peux que se féliciter du fait que notre entreprise souhaite investir dans
l’innovation. Nous avions à ce titre déjà fait savoir en son temps, notre
souhait que des efforts soient réalisés sur des produits innovants afin de
permettre à notre Mutuelle de reprendre une place de choix sur le marché de
l’Assurance.
En l’espèce,
nous sommes sur une tout autre approche, non pas basé sur des produits mais des
process de travail, d’approche du sociétaire, de communication et donc, de vente
différents.
Notre direction souhaite obtenir l’accord des
organisations syndicales afin de déroger aux
accords d’entreprise
existants relatifs à l’organisation du temps et des horaires de travail au sein
de deux structures que seront MAIF CONCEPT et le laboratoire.
Nous avons
bien compris que l’entreprise souhaite une très grande souplesse en termes
d’horaire de travail, d’horaire d’ouverture et de planification.
Cependant,
l’UNSA MAIF ne souhaite pas cautionner l’organisation de travail envisagée dans
ce projet d’accord car les besoins des deux structures envisagées ne sont pas
identiques et sont pourtant traitées par la Direction au sein d’un même accord
avec une déclinaison de l’OTT très proche l’une de l’autre.
Nous
n’estimons pas justifier le recours à des horaires de travail allant jusqu’à
21h voir au-delà, même dans le cadre d’une expérimentation, car si cette dernière
était validée à son terme, il serait très tentant pour notre Direction
d’essayer d’instaurer dans l’entreprise cette pratique.
Pour rappel,
dans l’affaire du magasin « le Printemps » en Yvelines, Le comité d'établissement (CE) de
l'enseigne et le syndicat Unsa-Printemps avaient assigné la direction en
janvier pour lui interdire d'ouvrir au-delà de 21H00. Le juge a estimé qu'en
"l'état, l'emploi de salariés pour assurer l'ouverture au public (...)
au-delà de 21H, en violation de dispositions d'ordre public social, est
illicite et constitue un trouble manifestement illicite qu'il convient de faire
cesser". La loi stipule que le recours au travail de nuit (après 21H00 et
jusqu'à 6H00) est en principe exceptionnel et doit être justifié par la nécessité
d'assurer la continuité de l'activité économique ou des services d'utilité
sociale.
De plus, le Conseil Constitutionnel, dans une
décision du vendredi 4 avril 2014, a jugé que les dispositions
contestées sur le travail de nuit (articles L 3122-32, L 3122-33 et L 3122-36
du code du travail) étaient conformes à la Constitution. D’après le Conseil, en
prévoyant que le recours au travail de nuit est exceptionnel et doit être
justifié par la nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique ou
des services d’utilité sociale, les textes ne sont manifestement pas
déséquilibrés entre la liberté d’entreprendre et la protection de la santé et
le repos.
Il est par
conséquent pour l’UNSA MAIF hors de question d’autoriser dans le cadre d’un
accord collectif le recours à une telle pratique, nullement justifié par une
activité économique ou d’utilité sociale.
Enfin, la
planification envisagée avec de surcroît des pauses méridiennes entre 11h à 15h pouvant aller de 1heure à 4 heures
ne permettent pas une conciliation entre la vie privée et la vie
professionnelle, sujet cher à l’UNSA MAIF.
En
conclusion, l’UNSA MAIF ne signera pas ce projet d’accord.
mardi 9 décembre 2014
Ça suffit !! L'UNSA-MAIF appelle à la grève!
Notre entreprise a affiché vouloir augmenter ses gains de productivité.
Elle est en train de l'organiser au détriment de ses salariés mais aussi de ses sociétaires qui n'ont plus le service attendu du fait du manque cruel d'effectifs actuellement.
« Une même cause : ce qui nous rassemble, c’est le sociétaire. Cela nous oblige au respect réciproque »
Face au danger qui menace nos emplois, nous ne pouvons rester inactifs.
Ne nous leurrons pas, les difficultés criantes dues aux sous-effectifs rencontrés dans le réseau tant sur l'aspect commercial que sinistre ne sont que le triste reflet de la politique voulue par l'entreprise en matière de ressources humaines et, fatalement, les signes avant-coureurs de ce qui se passera aussi sur le siège social dans les années à venir !!
Une politique où l'humain n'est justement plus considéré comme une ressource pour la Mutuelle et se réduit à n'être plus qu'un vulgaire coût !
Une politique où l'humain n'est justement plus considéré comme une ressource pour la Mutuelle et se réduit à n'être plus qu'un vulgaire coût !
Cela, nous ne pouvons l'accepter dans une entreprise de l'économie sociale et solidaire !!!!
L’UNSA MAIF demande à notre Conseil d’administration et à notre Direction :
1) Que cesse cette politique de l'emploi menée contre vents et marées, en suivant sans sourciller les recommandations de cabinets d’audit payés grassement.
2) Que la direction revienne sur le plan stratégique et ses conséquences en matière d’emplois.
3) Des recrutements en CDI temps plein, afin de pallier aux besoins actuels et à venir dans notre entreprise.
L’UNSA-MAIF appelle l'ensemble des salariés à la grève (débrayage à l’heure, journée, demi journée…) sur la période allant du 22 décembre 2014 au 03 janvier 2015!
Et se réserve la possibilité de recourir, dans les mois suivants, à ce même moyen de revendication ultime si aucune réponse favorable n’était apportée à nos revendications.
Petit rappel de l’actualité du moment !!
Récemment M. Demurger a communiqué auprès des salariés, voici un extrait :
« La performance commerciale est au rendez-vous avec des indicateurs d’atteinte des objectifs très positifs et une satisfaction sociétaires maintenue à son très haut niveau malgré les inévitables impacts du déploiement des nouvelles entités. Votre engagement n’a pas faibli, en dépit des difficultés à résoudre la question centrale de la charge de travail importante engendrée par ces transformations. Vous avez su vous mobiliser tout au long de l’année, chaque fois que nécessaire, sur les grands projets, pour la modernisation de la MAIF, ou les événements climatiques majeurs, pour la satisfaction de nos sociétaires. Je vous en suis sincèrement reconnaissant. Soyez sûrs que nous travaillons toujours à la recherche de solutions, pérennes pour notre mutuelle, afin que le bien-être au travail soit le même pour tous. »
Et pourtant…….Pour les salariés à proximité des sociétaires, poser des congés devient un véritable casse-tête et particulièrement sur la filière conseil vente (point d'accueil, ECV, Cats, CCS, DC) du fait :
-D’un effectif ne répondant pas à la cible
Par conséquent, nos collègues sur cette filière ne pouvaient prétendre à avoir une semaine lors de la période des fêtes de fin d'année, contrairement à la plupart des autres salariés de notre entreprise, et devaient se contenter de 1.5j à 2.5 j sur ces semaines.
Suite aux revendications de la majeure partie des Organisations syndicales dont l'UNSA MAIF depuis juillet 2014 sur la problématique des congés, la Direction avait convié l'ensemble des secrétaires syndicaux en novembre, à des réunions d'échange afin de trouver une solution.
Lors de ces réunions d'échange, l'UNSA MAIF a demandé plus de souplesse pour nos collègues afin que l'équité soit une réalité sur le terrain, le décalage de la date d'échéance de nos contrats en mars afin de résoudre définitivement la problématique des congés et de la charge de travail de fin d'année, et rappelé notre demande d'ouverture de négociation « conciliation vie privée-vie professionnelle » depuis bientôt 1 an, qui reste sans réponse de la direction !!!!
Toutefois, il ne faut pas se tromper de combat,
La problématique des congés n'est que la partie visible de l'iceberg.
Elle est le résultat d'une politique RH désastreuse.
Pour votre information, depuis le lancement de SDO en 2011, les effectifs en CDI temps plein sont en baisse régulière.
Le plan stratégique qui vient de nous être dévoilé, prévoit une baisse de 166 ETP (équivalent temps plein) d'ici 2018, siège et réseau confondus.
Les récentes embauches de contrat génération ne sont que de la poudre aux yeux car elles gonflent artificiellement les nombres de CDI dans l'entreprise, mais dans les faits ce sont des contrats à temps partiels qui ne compensent pas les départs naturels en CDI et les besoins humains.
Quelques chiffres parlants au 15/10/2014 :
Filière Déclaration : 8800 instances
Filière Gestion Généraliste : 35255 instances
Filière Gestion Expert 23 701 instances
Filière Conseil Vente : environ 40000 Instances
Et en ce début du mois de décembre les ordres, contres ordres sèment un sacré désordre!!!
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