mercredi 21 juin 2017

Compte-rendu de la réunion paritaire du 15 juin 2017

Compte-rendu de la réunion paritaire du
15 juin 2017

Compte-rendu non officiel

Poursuite de la négociation OSER
Approche globale des dix principes

La Direction nous a livré le projet intégrale détaillant les 10 principes négociés depuis le 25 avril 2017. 

Ci-dessous sont listées les évolutions de l'écriture du projet par la Direction intégrant quelques nouveautés. Pour comprendre l'évolution des négociations, vous pouvez cliquer sur chaque "Principe". Ces liens vous enverront vers nos précédents compte-rendus détaillant le projet initial de la Direction et nos réactions. Bonne lecture !


Principe 1 : La capacité pour chacun de s'auto-positionner sur les horaires de travail pour répondre aux besoins exprimés par l'entreprise et aux attentes des sociétaires

Nouveautés :
  • L'expression des besoins par l'entreprise sera communiquée pour une période d'un mois (pas de précision initialement) et 6 semaines en amont.
     
  • L'expression des souhaits des salariés qui était initialement de deux semaines est passée à 10 jours. Il est précisé que ce délai peut être allongé suite à une concertation locale entre l'encadrement et les salariés mais, par conséquent, la livraison du planning est réduite à 2 semaines au lieu de 1 mois.
     
  • Lorsque cette modalité convient aux équipes, l'expression des besoins peut également prendre la forme d'un planning prévisionnel, modifiable ultérieurement (échanges entre collègues). 
     
  • Expérimentation : Dans les entités de plus de 30 salariés, chacun pourrait poser 2 jours isolés garantis par an. Modalités :
    - hors périodes identifiées par l'encadrement (congés scolaires, ponts,...), non consécutifs et pour gérer une situation imprévue ;
    - cette mesure sera reconduite chaque année si son application ne gêne pas l'activité.

     
  • Compte Épargne Temps : Le projet initial conservait la possibilité d'épargner 20 jours (10 CR, 5 JR, 5 RTT) hors JA (journée anniversaire). Celui-ci a réduit sans explication le nombre de CR à 5 au lieu de 10 (pour les employés) et n'évoque plus la possibilité d'épargner des JA.
Nous demandons :
  • Un délai de 2 mois pour l'expression des besoins de l'entreprise et un délai de réponse des salariés de 3 semaines (sans que la livraison du planning ne soit retardée).
  •  Que le CET puisse continuer à être alimenté par les JA et 10 CR maximum par an (au lieu de 5).
Ce que nous continuerons à défendre :
  • La garantie précisant que lorsque des arbitrages doivent être effectués par l'encadrement avant la livraison du planning, celui-ci ne peut comporter de coupures, sauf la coupure méridienne. 
    La Direction a accepté de revoir ce point.
Ce que nous avons obtenu :
  • Le processus de concertation entre le responsable hiérarchique et collaborateur veillant à intégrer, lors des arbitrages à effectuer, l'équilibre vie privée/vie professionnel du salarié. 
    Nous regrettons toutefois que ce dispositif ne soit pas aussi détaillé que pour les salariés au forfait-jour.
  • Les pauses habituelles du matin et de l'après-midi ne sont pas décomptées du temps de travail : la Direction a supprimé la phrase qui portait à confusion à ce sujet.


Principe 5 : La visibilité donnée aux collaborateurs pour s’engager sur des temps de travail supplémentaires ou additionnels
Nouveautés :
  • Les heures effectuées en dehors des horaires réguliers de l'entité du lundi au vendredi sont rémunérées avec une majoration à taux unique de 25%.
  • Les majorations en fonction du nombre de samedis travaillés :
Nombre de samedis/an1 à 34 à 67 à 8
Majoration25%30%50%
  • Le seuil de 8 samedis peut être dépassé sur la base du volontariat.
  • Participation de 8€ brut par samedi travaillé liée au frais de déplacement.
Nous demandons :
  • La majoration des heures travaillées le samedi de 25% pour les 4 premières heures et de 50% pour les suivantes. 
     
  • La prise en charge des frais de garde doit s'effectuer sur le coût réel engagé par le salarié, y compris pour les frais de déplacement.
Ce que nous continuerons à défendre :
  • Qu'un réel dialogue avec les salariés soit acté dans le respect de la conciliation vie privée/vie professionnelle de chacun. Dans cette logique, en cas d'obligation, le salarié devrait être prévenu dans un délai de 15 jours avant la réalisation de ces heures.
     
  • L'activité exceptionnelle à l'occasion du repos hebdomadaire se réalise "uniquement sur" et non "en privilégiant" la base volontariat.
     
  • Le repos obligatoire le dimanche sauf si le salarié est volontaire et le cas échéant, une majoration de 100% des heures travaillées.
Ce que nous avons obtenu :
  • La Direction concède une majoration identique de 25% pour les heures additionnelles et supplémentaires.
     
  • Les heures supplémentaires peuvent être récupérées mais avec les mêmes majorations qu'en cas de rémunération.
     
  • La Direction accepte d'indemniser les heures supplémentaires en cours d'année, mais malheureusement uniquement celles réalisées en dehors des heures habituelles d'ouverture. Les autres seront comptabilisées et rémunérées en fin d'année.

Principe 8 : L'entreprise mobilisée en gestion de crise dans des délais courts, sur des créneaux et des activités adaptés
Il a été ajouté en préambule :
  • qu'une optimisation de l'organisation de cette mobilisation "peut faciliter la conciliation vie professionnelle/vie personnelle des salariés tout en maintenant la qualité de service attendue du sociétaire" ;
  • que la gestion de crise impliquait la réalisation d'heures additionnelles ou supplémentaires sur "une extension ponctuelle" des horaires au-delà des bornes habituelles ;
  • que le volontariat est privilégié mais tout salarié peut être amené à intervenir à défaut de volontaires suffisants.
Nouveautés :
  • Sur la phrase indiquant que le salarié n'est pas tenu de se rendre disponible ou joignable en dehors des horaires de travail, a été ajouté "à l'exception des situations relevant des dispositions légales". 
     
  • À l'occasion de la gestion d'une crise, le nombre de jours télétravaillés au cours de la semaine peut être majoré.
     
  • À l'occasion de la gestion d'une crise, le travail déporté sur un autre site MAIF peut être organisé. 
     
  • Un outil sera mis à la disposition des salariés pour leur permettre de consulter à distance si des séquences supplémentaires de travail sont envisagées pour répondre à une crise. Cette solution faciliterait selon la Direction la conciliation vie privée/vie professionnelle.
Nous craignons que cet outil soit, au contraire, un frein à cette conciliation et également l'objet de dérives mettant une pression supplémentaire sur les salariés.

Ce que nous continuerons à défendre :
  • La prise en charge de certains frais (déplacement, garde, parking...) correspondant aux frais réels, surtout si le salarié doit être disponible au plus vite.
Ce que nous avons obtenu :
  • Les heures effectuées en dehors des créneaux habituels sont considérées comme des heures supplémentaires et donc majorées en conséquence.

Ces 3 principes regroupent les différentes situations (créneaux habituels, heures supplémentaires et gestion de crise) où le salarié devra "s'auto-positionner" :
  • Lors de l'expression des souhaits, le salarié peut s'identifier comme étant volontaire pour être mobilisé en cas de gestion de crise et pour les heures supplémentaires.
    Nous nous inquiétons sur la pression qui peut être mise sur les salariés non-volontaires et surveillerons attentivement les situations de dérives et l'impact lors des EI.

     
  • Un outil adapté sera mis à disposition des salariés afin de pouvoir s'auto-positionner sur les différentes situation et gérer son compteur d'heures avec la nouvelle organisation.
    Nous constatons que cela nécessitera plus de temps aux collègues et souhaitons acter que l'auto-positionnement constitue du temps de travail que les pratiques locales doivent faciliter.
 


 Principe 2 : La répartition du volume de travail adapté sur l'année pour mieux anticiper les variations d'activité pour l'entreprise et le salarié, et mieux répondre aux attentes des sociétaire.Nouveautés - salariés en décompte horaire :
  • Un volume hebdomadaire maximum de 42h réduit à 40h.
  • Nombre de semaines> 38h : La Direction proposait initialement 16 semaines, cela passe à 14.
  • Séquence de 3 semaines hautes consécutives : 2 par an maximum.
  • La Direction rappelle dans l'accord que la durée de travail par semaine ne peut excéder 46h mais, en cas d'exception, elle peut être dépassée (48h légalement).
  • Les absences (maladie, congés, etc.) sont décomptés en fonction de la durée réelle que le salarié aurait dû effectuer pendant son absence et au minimum de la durée journalière moyenne.
Nouveautés - salariés en CATS et PA (forfait 32h) :
  • La possibilité de travailler en 8 demi-journées par semaine.
     
  • Pour les salariés présents avant la signature de l'accord : possibilité d'augmenter leur durée hebdomadaire : 36h45 avec 11 JATT ou 36h avec 6 JATT selon une répartition en 4,5 jours et une augmentation de salaire correspondant au prorata de l'augmentation d'heures - (disposition réversible pendant 3 ans).
  • Pour les salariés intégrant les CATS et PA après la signature l'accord : ils intègrent sans choix possible le régime de travail en décompte horaire à 1540h/an à temps plein (36h45 avec 11 JATT ou 36h avec 6 JATT réparties sur 4,5 jours ou 9 demi-journées).
    Ils peuvent intégrer un régime de 32h/35h par semaine pendant les 3 premières années, assimilées à du temps partielréparties sur l'année à 1408h.
Nous demandons :
  • Un volume hebdomadaire attendu de 39h maximum.
  • Nombre de semaines > 38h : 10 maximum par an.
  • Une équité entre les nouveaux entrants et les salariés présents dans les CATS et PA : possibilité de choisir l'un ou l'autre des régimes avec réversibilité sans pénalité pour le salarié. En effet, les deux systèmes sont assimilés à un temps plein !
  • Qu'un salarié au forfait 32h ait le choix de revenir à ce régime en conservant les mêmes dispositions après un temps partiel. 

Ce que nous continuerons à défendre :
  • Le principe de MENSUALISATION qui donnerait de la souplesse à l'entreprise tout sécurisant la conciliation vie privée/vie professionnelle du salarié.

    Notre proposition basée sur un décompte au mois 
    - Temps de travail > 145 h = heures additionnelles majorées à 12,5% si effectuées pendant les horaires d'ouverture des entités, sinon 25%.
    - Temps de travail > 151 h = heures supplémentaires majorées de 25% pour les 4 premières et de 50% au-delà.

     
  • Le retrait de la disposition permettant à la Direction d'écrêter les heures du salarié qui seraient supérieures à 1540h, s'il n'est pas justifié qu'elles soient à la demande de l'encadrement. Nous estimons que le salarié qui est présent même en dehors de sa planification est en situation de travail !
     
  • Des dispositions adaptées dans les CATS qui seront plus sujets à "l'épuisement au travail", généré par une activité exclusivement téléphonique (appel entrant uniquement), et ce à cause du projet de la Direction d'annualiser leur temps de travail, les obligeant à maintenir l'accueil téléphonique non stop + de 8h par jour lors de semaines hautes !

Ce que nous avons obtenu :
  • Un délai de prévenance de 2 mois pour la communication des volumes hebdomadaires attendus par semaine.

Principe 3 : L'assouplissement des modalités de prise de jours de récupération et l'intégration des temps partiels dans le système de l'horaire variable

Pas de nouveautés dans ce principe :
  • La Direction maintient les bornes semaines et hebdomadaires.
  • Elle ajoute que la monétisation et l'épargne des JM se font avec l'accord de l'encadrement pour permettre les régulations de fin d'année (en particulier novembre et décembre).
  • L'alimentation du "compte JM" grâce au cumul d'heures sur le "compte cumul".
Nous demandons :
  • La suppression de la borne hebdomadaire de +2h à la main du salarié en fonction du volume attendu.
    Ex : Si l'attendu est de 40h et que le salarié fait 38h, 2h seront déduit de son compte cumul heures.
    Si l'attendu est de 28h, il ne pourra pas faire plus de 30h.
Selon nous, cette borne est un frein à la souplesse donnée au salarié puisque aujourd'hui, à partir du moment où le salarié est présent pendant les heures d'ouverture de son entité, il peut travailler. D'autre part, l'activité peut obliger le salarié à rester (ex : appel tardif) alors qu'il aurait déjà atteint la borne de +2h.

Ce que nous continuerons à défendre :
  • La limite de crédit de +10h mensuelle.
  • La suppression de l'accord hiérarchique quand le salarié veut monétiser ou épargner des JM.

Ce que nous avons obtenu :
  • Que la Direction accepte de "revoir" la borne horaire de +2h en fonction des éléments que nous avons apporté.
    À voir si lors de la prochaine négociation, cette disposition sera retirée.

Principe 7 : Des modalités de temps partiels plus souples, adaptées à l'activité et aux attentes des sociétaires

Nouveautés :
  • La confirmation qu'une entrée en temps partiel se fera exclusivement sous la forme d'heures annualisées.

     
  • Les salariés qui bénéficient du temps partiel parental peuvent, sur demande, le prolonger jusqu'au six ans de l'enfant.
     
  • La suppression des temps partiels statutaires (à durée indéterminée).
     
  • La durée hebdomadaire attendue est adaptée en fonction du taux d'activité du temps partiel.
Maintien du dispositif de rémunération des heures complémentaires :
  • Elles peuvent atteindre 1/3 de la durée prévue dans le contrat de travail ;
  • Si < 10% de durée du contrat, 10% de majoration ;
  • Si entre 10% et 1/3 : 25% de majoration ;
  • Ces heures sont comptabilisées en fin d'année.
Ce que nous continuerons à défendre :
  • Le décompte mensuel des heures complémentaires dans notre logique de mensualisation des heures travaillées.
  • La possibilité de choisir comme aujourd'hui le principe "des formules" avec réversibilité au choix du salarié.
Ce que nous avons obtenu :
  • La suppression de la possibilité pour l'entreprise de faire passer un temps plein en temps partiel statutaire pour des nécessités de service.
  • À la demande du salarié, faire stipuler dans un avenant au contrat de travail le ou les jours non travaillés (initialement cela devait dépendre des nécessités de service).
Ces 3 principes sont présentés comme amenant une meilleure "souplesse" dans l'organisation du temps de travail.

Pour l'Unsa-Maif, nous constatons surtout que les contraintes rajoutées aux salariés sont des obstacles à la souplesse recherchée par l'entreprise.




Principe 4 : L'opportunité de travailler à domicile ou à distance

Les conditions de passage et d'exercice du télétravail pour une durée déterminée seront précisés sur un avenant au contrat de travail.

Nouveautés :
  • Participer à des créneaux après 19h30 pour les entités en relation avec le sociétaire devient un critère d'éligibilité au télétravail.
  • Il est rappelé que la distance ou la durée du trajet domicile/travail ne constitue pas un critère en soi mais fait partie des éléments examinés.
Ce que nous continuerons à défendre :
  • Pas de créneaux après 19h30, télétravailleur compris.
  • Un forfait de 50€/mois pour chaque télétravailleur. 

Principe 6 : Les plages de travail adaptées aux attentes des sociétaires et aux besoins de service

Nouveautés :
  • L'activité s'exercera principalement entre 8h et 18h30.
    Chaque entité définit ces horaires d'ouverture à l'intérieur de cette plage.
  • Ouverture au plus tôt à 7h en fonction des nécessité de chaque entité (ex : DOM).
  • Ouverture entre 18h30 et 19h30 : 
    - en priorisant les télétravailleurs volontaires ;
    - un nombre limite mensuel de jours concernés sera défini par filière. Ce nombre pourra être dépassé sur la base du volontariat.
    - La prise de RDV face-à-face sera possible lors de cette plage.
  • Ouverture entre 19h30 et 20h30 : 
    Ce créneau s'organise en sollicitant les télétravailleurs et les salariés qui souhaiteraient travailler sur site.
     
  • Pour les entités face-à-face le samedi :
    Ouverture Public du samedi : 9h - 12h30
    Ouverture Entité du samedi : 8h30 - 13h

     
  • Une prime de 35€ brut par mois par samedi travaillé.
  • Un forfait de 8€ brut correspondant aux frais de déplacement mais les frais de parking n'apparaissent plus sur le projet.

Nous demandons :
  • Que les ouvertures le samedi soient au préalable soumises à consultation auprès des salariés concernés.
  • Que la prise en charge des frais de parking initialement prévue soit réinscrite au projet. 
Ce que nous continuerons à défendre :
  • Pour l'intervalle 18h30-19h30 et avant 8h30 : exclusivement sur la base du volontariat.
  • Pas d'ouverture au-delà de 19h30.
  • 2 jours de repos consécutifs obligatoires, la dérogation à cette règle est uniquement à la main du salarié.
     
  • Pour les entités face-à-face :
    fermeture au public à 12h et de l'entité à 12h30.
  • Que la prise en charge de certains frais (déplacement, garde, parking...) corresponde aux frais réels.
Ces deux principes nous exposent les nouvelles amplitudes horaires, avec les conditions de travail liées, que nous propose la Direction.

Pour l'Unsa-Maif, aucune de nos revendications n'a été prise en compte sur ces deux principes. Nous estimons que les dispositifs mis en place pour permettre au salarié de concilier vie privée/professionnelle ne sont pas satisfaisants.

Exemples :
  • Travailler après 19h30 devient un critère d'éligibilité au télétravail alors qu'il devrait permettre aux salariés résidant loin de leur lieu de travail d'améliorer la préservation de leur vie privée.
     
  • Les créneaux inhabituels et le samedi étaient inscrits initialement comme étant "dérogatoires". Or, dans la nouvelle rédaction de la Direction, ils ne le sont plus et s'inscriront donc pour certaines entités dans leurs horaires réguliers de travail.


Principe 9 : La qualité de vie au travail améliorée 

Nouveautés :
  • Le cumul d'autorisations d'absences rémunérées pour un couple de salariés n'est possible qu'en cas de mariage d'un descendant, de rentrée scolaire ou d'hospitalisation mais de plusieurs enfants simultanément.
     
  • Rentrée scolaire : Le projet initial annonçait 2h par événement jusqu'aux 16 ans de l'enfant. Dorénavant, une 1/2 journée sera accordée jusqu'au collège et rien à partir du lycée.
Nous demandons :
  • La possibilité de fractionner la demi-journée (ex : 2h le matin et 1h40 l'après-midi) afin de rendre cohérente l'utilisation de ces heures.
    La Direction ne ferme pas la porte, sans pour autant valider la proposition.
Ce que nous continuerons à défendre :
  • Conserver le cumul d'autorisations d'absences des couples de salariés pour divers événements tels que prévu aujourd'hui (ex : décès d'un proche).
    Il est quand même étrange, dans un plan de qualité de vie "améliorée", de retirer des droits acquis au salarié.
Ce que nous avons obtenu :
  • La garantie que chaque expérimentation locale fera l'objet d'une information ou consultation auprès des instances représentatives locales.

Principe 10 : La gestion des fins de carrière pour anticiper les départs en retraite.

Nouveautés :
  • Dispense d'activité à la demande du salarié : 
    - Elle concerne les salariés bénéficiant d'une retraite progressive sous la formule 40%.
    - La dispense est rémunérée à 616h, soit un an de travail.
    - Ils doivent s'engager à faire valoir leur droit à la retraite à la fin de période d'inactivité.
    - Elle implique l'utilisation automatique des congés acquis pendant la période de dispense.
    - Pas d'indemnité compensatrice en fin de période.
Les salariés âgés de 59 ans et plus souhaitant bénéficier de la retraite progressive aidée par l'entreprise bénéficient d'une aide à l'estimation des conséquences financières que le dispositif aurait dans leur situation.

Ce que nous continuerons à défendre :
  • Dispositifs de temps partiels pour les 57 ans et + :
    La prise en charge à 100% des cotisations salariales et patronales tout comme dans l'accord relatif à la retraite progressive.
  • Dispositifs de retraite progressive pour les 60 ans et + :
    Que la prime de départ à la retraite soit versée par l'entreprise sur la base d'un taux plein.

Ce que nous avons obtenu :
  • Mécénat de compétence :
    - Ce dispositif peut bénéficier aux salariés de + de 60 ans mais qui ne sont pas dans le dispositif de retraite progressive.

    - Il consiste en une mise à disposition du salarié auprès d'un "organisme d'intérêt général" à caractère éducatif, scientifique, humanitaire... s'il ne profite pas à un cercle de personnes, ni ne mène d'opérations lucratives, et s'il a une gestion désintéressée.

En définitive, pour l'Unsa-Maif, ce nouveau projet ne nous convainc pas.

Malgré le fait que certaines de nos demandes aient été validées, nous constatons que quasiment aucune de nos revendications majeures, celles qui impacteront de manière importante le quotidien de nos collègues, telles que l'annualisation du temps de travail ou encore l'élargissement conséquent des plages de travail, n'ont été entendues. 

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mardi 13 juin 2017

Compte-rendu des réunions paritaires du 8 et 9 juin 2017

Compte-rendu des réunions paritaires du 
8 et 9 juin 2017

Compte-rendu non officiel

Poursuite de la négociation OSER

PRINCIPE 8
L’entreprise mobilisée en gestion de crise dans des délais courts, sur des créneaux et des activités adaptés

La mobilisation des acteurs de la MAIF lors de périodes de crise (ex : PEGASE) doit permettre à la mutuelle de mieux répondre aux besoins des sociétaires. "Cette notion de crise implique une très forte activité, qui sort de l’ordinaire et/ou du prévisible se caractérisant par un volume inhabituel de sinistres sur une période courte."

La Direction souhaite pour ces périodes établir une liste de salariés pouvant être appelés en priorité et se réserve la possibilité de la rendre obligatoire, à défaut de volontaires suffisants. En effet, elle ne souhaite pas créer d'entités spécialisées mais que l'absorption de ces flux soit effectuée par les ressources qui sont disponibles.

1. Organisation de la gestion de crise

  • Le salarié s’identifie comme étant volontaire pour être mobilisé.
  • Il précise les périodes en cours d’année pour lesquelles il peut ne pas être disponible.
  • L’entreprise communique pour chaque salarié les périodes de disponibilités potentielles après les retours des salariés.
  • En cas de crise, les salariés qui sont positionnés pour une semaine donnée sont appelés en priorité.
  • La gestion de crise ne constitue pas une astreinte. Le salarié sollicité en dehors des heures de travail n’est pas tenu de se rendre disponible pour être joignable ou intervenir à court terme.
  • Les salariés ayant des compétences en gestion de sinistre ou accueil sociétaire peuvent être missionnés (en privilégiant le volontariat) pour renforcer les équipes locales dans les sites concernés par un événement majeur.

Nous demandons :

  • que soient sollicités uniquement les salariés volontaires dans un premier temps ;
  • si les horaires de travail concerneront également les horaires habituels de travail ? (donc pas de majoration prévue...) ;
  • que la Direction acte dans l'accord la prise en charge de certains frais (déplacement, garde, etc.) ;
  • des précisions sur l'articulation du dispositif de manière concrète (comment donner ses disponibilités plusieurs mois à l'avance ? Quelle visibilité avec le planning général livrés à tous ? ...).

2. Rémunération des heures effectuées en cas de crise

Elles sont rémunérées conformément au jour et à l’heure où elles sont réalisées. Les éventuelles séquences de travail du dimanche, de jours fériés sont rémunérées et organisées selon les dispositions légales.

Pour rappel, « nous souhaitons que le salarié bénéficie d'une journée de repos obligatoire le dimanche et que le temps de travail réalisé à l’occasion du second jour de repos hebdomadaire soit payé avec une majoration de 100%, ou récupéré sous forme de repos compensateur équivalente, à la demande du salarié et avec l’accord de l’encadrement. »

Cependant, en cas de crise, si le salarié VOLONTAIRE EXCLUSIVEMENT, le souhaite, nous acceptons qu'il déroge à cette règle. En contrepartie, nous demandons le paiement des heures travaillées avec une majoration de 100% ou récupérées sous forme de repos compensateur équivalente, à la demande du salarié.


PRINCIPE 9

La qualité de vie au travail améliorée
Pour que le travail de chacun devienne plus stimulant et plus épanouissant

« La mutuelle s’engage à travailler les conditions de travail des salariés de façon à renforcer les équilibres vie professionnelle/vie personnelle par une logique de service interne et en favorisant l’initiative locale. »

1. Co-construction et implication des acteurs locaux

L'évolution du cadre de travail peut se faire lors d'ateliers de co-constructions impliquant ces principes : 

  • Partage des objectifs du projet.
  • Transparence dans l’identification des salariés participants.  
  • Définition du rôle des participants au projet et notamment de leur interaction avec les membres de leur équipe. 
  • Définition des modalités d’information des équipes concernées par le projet, pendant et à l’issue du projet.
  • Information sur la méthodologie de co-construction.
  • Information sur les phases et modalités d’arbitrage.

2. Principe d’expérimentation durable

  • Chaque entité a la possibilité de proposer des expérimentations de service avec l’accord de l’encadrement.
  • Mise en œuvre d'une expérimentation visant à accompagner la mobilité géographique des salariés.
  • « L’évolution rapide des besoins et comportements sociétaires, des outils et services doit s’accompagner d’une agilité grandissante de la mutuelle et de ses salariés.»

Nous demandons des précisions sur ce sujet et notamment sur le rôle des IRP. La Direction nous confirme que les IRP compétentes seront consultées.

3. Articulation vie professionnelle/vie personnelle (autorisations d’absences)

Les propositions de la Direction reprennent l'existant dans sa grande majorité avec quelques modifications (dispositions spécifiques en cas d'allaitement, annonce de handicap, recherche d'emploi...).

Nous demandons :

  • en cas d'allaitement, la garantie qu'un local sera mis à disposition des salariées concernées ;
  • conserver le cumul possible d'autorisations d'absences rémunérées pour un couple salarié, notamment en cas de décès d'un proche par exemple ;
  • rentrée scolaire : possibilité de poser 2 heures le matin et 2 heures le soir si nécessaire (ou 1/2 journée directement) ;
  • recherche d'emploi : nous rappelons qu'aujourd'hui, un cumul des heures est possible pour poser une journée.

4. Droit à la déconnexion : repos, responsabilisation, accompagnement

Courriels et réseaux sociaux
La Direction confirme que le salarié n'a aucune obligation de répondre à ses mails en dehors des plages de travail.
Nous demandons la mise en place d'envoi différé des mails. La Direction nous confirme que cela sera possible avec l’extension du bureau digital.

Webmail, Pushmail
Sauf contraintes spécifiques liées à la mission du salarié, la possibilité d’accéder aux courriels et aux réseaux sociaux internes de la MAIF sur des outils nomades ou personnels se fait sur la base du volontariat du salarié et avec l’accord du responsable après concertation avec la DRH.


Accompagnement et acculturation
La Direction souhaiterait sensibiliser les salariés aux enjeux de la déconnexion à travers divers moyens tels que des actions ciblées de prévention, notamment en identifiant les populations les plus sensibles.
Suite à nos interrogations, la Direction nous indique qu'à terme, l'encadrement aura la possibilité d'identifier les dérives et d'en prendre la mesure afin d'améliorer les conditions de travail de nos collègues.

PRINCIPE 10

La gestion des fins de carrière pour anticiper les départs en retraite

1. Dispositif applicable aux salariés seniors âgés de 57 ans et +

L'entreprise leur permettra d’accéder à un temps partiel sans que cela n’ait d’incidence sur leur future retraite. 
Les dispositions du régime général, du régime complémentaire, le fonctionnement du dispositif et ses modalités de sortie nous sont détaillés.

Nous demandons que l'employeur prenne en charge à 100% les cotisations salariales et patronales tout comme dans l'accord retraite progressive.
Nous souhaitons également que le mécénat de compétence soit acté dans cet accord.

2. Dispositif applicable aux salariés seniors âgés de 60 ans et +

Passage à temps partiel annualisé avant un départ en retraite
Ils sont éligibles au dispositif légal de retraite progressive et peuvent bénéficier, pour une durée maximale de deux ans, d’un temps partiel annualisé correspondant à 80% ou 60% du temps de travail.
La Direction nous présente le dispositif, les conditions d'éligibilité, le formalisme des demandes, la prise en charge des cotisations retraites et les modalités de sortie.

Versement d’une prime équivalente à la prise en charge des coefficients de solidarité
Le salarié qui fera le choix de partir à la retraite au plus tard dans le mois qui suit l’acquisition de sa retraite à taux plein bénéficiera d’une prime nette de charges correspondant au malus sur la retraite complémentaire qui lui est applicable pendant 3 ans. 
Nous demandons que la prime de départ à la retraite versée par l'entreprise se fasse la base d'un taux plein.

3. Information des salariés seniors

« Les salariés âgés de 59 ans et plus souhaitant bénéficier de la retraite progressive aidée par l’entreprise bénéficient d’une aide à l’estimation des conséquences financières que le dispositif aurait dans leur situation. »

RENDEZ-VOUS LE 15 JUIN POUR CONNAÎTRE LE PROJET FINAL DE LA DIRECTION
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Compte-rendu comité d'entreprise du 8 juin 2017

Compte-rendu comité d'entreprise du 8 juin 2017
Compte-rendu non officiel

1. Point de suivi du projet OSER
À ce jour, il y a 1576 salariés répartis sur 89 entités qui se sont portés volontaires pour participer aux 36 expérimentations OSER qui sont en cours ou à lancer. Le principe 1 (auto-positionnement) est le plus testé (17 expérimentations et 1163 volontaires). 
Le bilan du test en cours sur le télétravail est positif (voir précédent compte-rendu). Il est rappelé que les situations où les outils ne fonctionnement pas et que la consigne étant de revenir sur site, sont gérées au cas par cas pour la prise en charge éventuelle de frais de déplacement.

2.  Information sur le Programme de Renouvellement de l’IARD au Service des Métiers (PRISM)
Ce programme vise ces trois objectifs pour 2021 :  
  1. Lever les obsolescences identifiées
  2. Simplifier l’architecture MAIF
  3. Préparer l’avenir par la mise en place d’une plateforme de service
Par ailleurs, suite à la mise en production (10/02/17) du projet Missionnement Vam, les retours des gestionnaires sont bons. Des plans d’actions sont en cours pour sécuriser les points restants à lever.
Quelques informations nous sont livrées sur la suite de la rénovation du SI IARD, ainsi que sur les projets en cours et à venir, notamment sur la trajectoire des offres IARD. Ces sujets nous seront plus détaillés le moment venu.

La Direction nous présente également deux autres sujets mais étant liés à la stratégie de l'entreprise, ainsi qu'à son développement commercial (lancement de nouveaux produits), nous ne vous détaillerons pas les éléments ici par mesure de confidentialité.

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