dimanche 18 novembre 2012

Renégociation de l'accord Handicap MAIF, et économie de bout de ficelles…



" Notre exigence de solidarité nous incite à une politique inventive d’intégration au profit des personnes les plus fragilisées ou les moins reconnues dans la société. " (Extraits de l’Arbre de valeurs de la MAIF)




Rappelons que la Maif de par la législation doit tendre vers un taux de 6% d'employés reconnus handicapés 

 
Aujourd'hui la maif serait redevable de près de 550.000€ 

à l'AGEFIPH si elle n'avait pas d'accord handicap dans 

l'entreprise.  

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Le taux de travailleurs handicapés progresse dans l'entreprise, mais la proposition pour renégocier l’accord de 2009 se fait, à ce jour, à la baisse  concernant les moyens attribués au maintien dans l'emploi notamment!!!







En bref la direction des ressources humaines propose en début de négociation (la liste n'est pas exhaustive): 

Accord ActuelPropositions de la direction
Absence spécifique ( démarches de reconnaissance du statut de travailleur handicapé, absence médicale...)sans plafonnementLa limitation des jours d'absences spécifiques à 3 jours par an, décomptées en heures.
Aide financière en cas d'inaptitude professionnelle déclarée par le médecin du travail: 40.000€ pour contribuer dans la mesure du possible à sa reconversion professionnelle.20.000€ versé à un organisme externe de reconversion professionnel uniquement suite à maladie professionnelle et impossibilité de reclassement interne
Aide à l'appareillage ( auditif par exemple): 5000€ pour une période de 3 ans1500€ par appareil pour une période de 3 ans
Aménagement du véhicule personnel utilisé pour se rendre au travail, 10.000 € pour une période de 5ans, renouvelable5000€ pour une période de 3ans renouvelable, après avis du médecin du travail



Les paroles doivent garder du sens, sinon, les salariés, les militants et les sociétaires ne se reconnaitront bientôt plus dans les valeurs prônées par La Mutuelle!
 

clip_image004Le handicap doit rester un engagement sociétal et salarial et ne soit pas devenir une variable d'ajustement...











jeudi 15 novembre 2012

Avis du CHSCT sur le projet Maif de Déclaration Rénovée



campagne_adverbes_Page_1Bonjour,
Voici l’avis rendu par le CHSCT le 17/10/2012 sur le projet de déclaration rénovée.

Le 18 09 2012, le CHSCT a été informé préalablement à sa consultation de la nature du projet de Déclaration rénovée et du pilote visant à tester l’outil auprès d’utilisateurs de plusieurs sites de gestion. Cette évolution bureautique s’intègre dans le projet de système de rénovation progressif de l’ensemble du Système d’Information, afin d’obtenir des améliorations sur le patrimoine informatique et pouvoir accueillir plus facilement les évolutions d’offres.
Au-delà, l’outil est destiné à simplifier et réduire les applicatifs inhérents aux déclarations de sinistres. Aujourd’hui, le système exige des gestionnaires qu’il mémorise et « ouvrent » de nombreux applicatifs.
Si le système est destiné à lever ces difficultés et contraintes pour les gestionnaires en leur proposant un outil guidant et générique multi-produits, il doit les aider à être efficient dans leur travail, sans générer de nouvelles sources de stress et de tensions, du fait de nouvelles contraintes face auxquelles ils n’auraient pas suffisamment les moyens de faire face. Aussi, pour le CHSCT, le pilote doit avoir vocation à mettre en exergue l’ensemble des conséquences que l’outil peut avoir à partir de la réalité du travail, au regard de l’ensemble des tâches que le gestionnaire doit accomplir. Les avantages perçus par l’instance en terme de fonctionnalités, à l’issue de la présentation dynamique qui a lui a été faite, doivent être mis à l’épreuve du travail au quotidien.

Plus concrètement, le CHSCT fait part de ses préoccupations sur les points suivants :
- concernant les questions de l’évolution de la terminologie : les changements tenant aux « circonstances » ne doivent pas constituer une source d’incompréhensions, d’erreurs et de difficultés supplémentaires dans le travail voire de blocages,
- si le système paraît présenter des avantages en première approche, il est susceptible de générer, à ce stade important de la relation sociétaire, des pertes de repères et la nécessité d’en reconstruire de nouveaux rapidement ainsi que de nouveaux réflexes,
- si le système « entonnoir » paraît logique et adapté, il convient de s’assurer qu’il envisage toutes les situations afin de ne pas mettre le gestionnaire en incapacité de nourrir l’applicatif et aller jusqu’au bout de sa tâche.
Par conséquent, le pilote doit permettre d’identifier :
- les éventuelles difficultés d’ordre technique, inhérentes à l’outil,
- le temps d’appropriation et les charges de travail,
- les efforts et contraintes nouvelles afin d’adapter le cas échéant les modalités d’accompagnement envisagées, l’ergonome ayant de surcroît signalé que ce nouveau dispositif générerait pour le gestionnaire un travail cognitif important du fait notamment de devoir traduire au fur et à mesure le discours du sociétaire dans l’outil
- que l’outil ne dégrade pas davantage les conditions de travail des gestionnaires et ne créé pas de nouveaux facteurs de risques psychosociaux.

La rigueur dont il convient de faire preuve dans le suivi de ce pilote est d’autant plus importante que ce projet s’inscrit dans un contexte d’évolution importante du métier, davantage centré aujourd’hui sur la gestion et l’exécution d’une multitude de tâches en lien avec les outils. Soumis à ces contraintes, certains gestionnaires éprouvent le sentiment d’une perte de sens et d’utilité. Ce sentiment est particulièrement aigu pour ceux qui ont un vécu avec ce métier et qui ont des difficultés avec les outils. A cette perception génératrice d’un mal-être, s’ajoutent l’efficacité parfois très relative des outils et le sentiment d’un asservissement à ces outils. Les efforts d’adaptation et l’absence de répit dans les changements doivent absolument être pris en compte par la Direction pour exiger de ce pilote qu’il puisse produire tous les résultats attendus avant d’envisager un déploiement qui n’apporte pas un surcroît de difficultés et de mal être pour les gestionnaires.
Aussi sur la méthode mise en œuvre pour suivre ce pilote, le CHSCT tient à faire part de ses observations et préconisations :
- il est indispensable de s’assurer d’une écoute complète des gestionnaires impliqués dans le test, faciliter les remontées d’information dans toutes leurs dimensions pour faire émerger écueils et contraintes et procéder à leur analyse : à cet effet, les utilisateurs doivent pouvoir s’exprimer collectivement et chaque semaine en présence des tuteurs et des managers afin de permettre une écoute partagée et complète des éventuelles difficultés, des bonnes pratiques et d’objectiver les constats ; des moyens devront être accordées pour organiser ces temps d’échange qui devront donner lieu à la rédaction de bilans intermédiaires ou de retours d’expérience,
- il est également nécessaire d’organiser la présence sur site de l’ergonome, à des fins observations et d’entretiens avec les utilisateurs afin qu’elle puisse contribuer à l’analyse fine et approfondie de cette expérimentation et émettre si nécessaire les recommandations adaptées. L’instance a pris note de l’engagement pris par la Direction, postérieurement à la réunion d’information préalable à sa consultation, sur l’implication de l’ergonome sur le site de Bessines et sur un autre site en fonction de la nature des premiers retours, si possible secteur mixte.

Ces deux points sont pour l’instance des conditions de réussite du pilote en termes d’enseignements sur la santé des salariés et à terme du déploiement au niveau national : il est en effet essentiel que cette phase d’expérimentation s’appuie sur la contribution des utilisateurs et de l’ergonome, prolongeant ainsi les modalités de conduite du projet dans sa phase amont.
Ces précautions méthodologiques nous semblent être constitutives d’une véritable étude d’impacts des risques psychosociaux en amont du déploiement de tout nouveau projet d’envergure, dont le principe est annoncé par la Direction dans son plan d’action sur les risques psychosociaux.

Il réitère également à l’occasion de ce projet une demande qu’il a pu exprimer précédemment à savoir disposer de visibilité requise des projets et organisation à venir, tant il est vrai qu’un outil n’est qu’un élément qui participe à la construction d’un ensemble touchant à l’organisation du travail. Au regard du contexte SDO, l’instance attend que la Direction lui apporte dès à précisions quand à la prise en charge des déclarations des entités experts.

Le CHSCT demande qu’à l’issue du pilote la Direction présente l’analyse et les résultats probants qui en découlent avant la généralisation. Sous réserve que la préconisation ci-dessous concernant l’écoute des gestionnaires fasse l’objet d’une consigne d’expérimentation de la Direction à respecter par les managers, le CHSCT émet un avis favorable.

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lundi 12 novembre 2012

Compte rendu de la réunion paritaire du 08/11/2012

maif autonome syndicat unsa

Bonjour, voici un compte rendu de la réunion paritaire qui s'est tenue le 08/11/2012:


  • Poursuite négociation sur le volet handicap du dossier diversité

La direction fait la lecture du projet d’accord qu'elle a  envoyé la veille au soir ...
Les syndicats font une lecture attentive et apportent les modifications nécessaires à l'accord proposé.

Intervention de Emmanuelle Pagot pour l’Unsa Maif sur le manque d’information de nos collègues sur l’évolution organisationnelle  et les possibilités offertes pour les travailleurs handicapés.
 Drh répond qu’il faudra rappeler le rôle de chacun, notamment des OS qui peuvent renseigner les collègues .
Emmanuelle intervient également sur la répartition de la charge de travail : La présence d’un travailleur handicapé ne doit pas impacter ses collègues en terme de charge et s’il le faut il faudra recruter. Pour la Drh, la charge de travail n’implique pas de recrutement mais une nouvelle organisation pour effectuer la  répartition.

Fredéric raison secrétaire de l'Unsa-Maif, intervient sur le nombre de recrutement à atteindre et demande à rester sur la formulation de l’ancien accord, assorti d’un engagement à ce que 60% des personnes handicapées recrutés soient transformés en CDI sous 1 an.Cela afin de créer des emplois sécurisés et de garantir un avenir professionnel serein aux travailleurs handicapés.
La DRh a du mal à fixer des objectifs en terme de recrutement en CDI. Il précise que malgré l’avis des Os nous sommes sur du plus et pas sur du moins.
Frédéric Raison  intervient pour préciser qu'en interne en 8 mois 32 personnes ont été recensé comme travailleurs handicapés et estime que la MAIF peut faire mieux en terme d’objectifs de Cdi et de  recrutement.
La DRH  répond qu'il n’est pas possible de donner des objectifs trop ambitieux mais il est conscient que certaines Os souhaitent une ambition plus grande...
Un invité suggère un audit pour déterminer les postes susceptibles d’être occuper par des personnes handicapées.
La Cgt intervient sur la charte sur le tutorat et trouve dommageable qu'on parle d’un accord sans avoir le contenu de la charte.

  • poursuite négociation CHSCT

Un Tour de table sur le principe de prolongation des mandats jusqu'au 28/02/12 se fait, étant donné que l'accord sur l'organisation des CHSCT ne pourra vraisemblablement être réalisé dans les délais impartis.
Tous favorable sauf la CAT et CGT.
La Drh rappel qu'il faut l'unanimité sur le protocole d’accord de désignation des membres CHSCT.
Lecture du projet d’accord transmis par la direction  « périmètre et organisation ».
La Drh se positionne sur  14 CHSCT régionaux. Le périmètre du CHSCT siège est modifié puisque une région Bordeaux Niort est créé avec SDO.
 Les sites de Bessine, Noron, Chauray et affaires graves dépendraient du CHSCT de Bordeaux.
Fo et Cgt rappellent que dans la proposition de l’intersyndical ils ne souhaitaient pas toucher au périmètre du CHSCT siège.
Les Dp perdraient leurs prérogatives CHSCT.
La Drh continue la lecture de son projet.
L’unsa-maif n’intervient pas étant donné que ses deux propositions de mix filière-régionalisation ont été abandonnées malgré l’adhésion de départ de la Direction. Nous réagirons après une lecture attentive de la documentation transmise en séance par la direction.

Un débat s’engage sur les moyens donnés au CHSCT et notamment sur l'enveloppe horaire.

Les prochaines réunions paritaires auront lieu les 28 et 29/11/2012. Nous espérons une évolution sur les propositions de la DRH concernant l'accord Handicap...

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jeudi 8 novembre 2012

Avis du CHSCT sur le projet d’ajustement de l’organisation de la Direction Informatique dans le cadre du projet Maif AFS OVMP.


adherer unsa maif
Bonjour,
Voici la réponse du CHSCT à la demande d’avis concernant le projet afs ovmp et l’ajustement de l’organisation de la direction informatique.

Préalablement à sa consultation, le CHSCT a été informé le 18 septembre 2012 des enjeux de cette réorganisation et des moyens d’accompagnement envisagées, reprenant les principes établis lors de l’évolution des Directions déléguées en juin 2012. Suite à la sollicitation du CHSCT, la Direction Informatique a adressé le 11 octobre à l’instance des compléments d’information et des éclaircissements sur la conduite des entretiens exploratoires, sur les points à valider au cours des deux prochaines années, à partir d’indicateurs permettant d’animer la déclinaison de l’évolution organisationnelle sur les deux années à venir.
Le projet OVMP a pour objectif de fiabiliser le processus d’évolution des versions du Système d’Information de la MAIF. L’instruction de ce dossier a débouché sur une proposition de réaménagement de la Direction Informatique, conduisant à une rationalisation des effectifs autour de métiers ciblés, l’objectif étant d’aboutir à une réduction de 26 ETP externes au terme de la mise en place la nouvelle organisation.
Cette opération impacte 3 des 5 divisions de la Direction Informatique et Logistique de l’information avec plus ou moins d’ampleur. Elle s’accompagne de changements de rattachement hiérarchique et/ou pour quelques personnes de changement de métier. Une entité entière disparaît (ACSAT) pour que l’effectif de ce service soit re-ventilé dans plusieurs entités.
L’évolution de l’organisation vise à améliorer le fonctionnement de la mise en production des VSI en regroupant certaines activités nécessaires à leur qualification : celles liées à la construction et à la gestion des environnements ainsi que la gestion des tests. La recherche d’une meilleure fluidité et d’une plus grande transversalité est amenée à réduire les difficultés identifiées précédemment : pour que cette organisation puisse porter tous ses effets en termes d’amélioration des conditions de travail, elle se doit d’être dotée d’un ensemble de moyens d’actions permettant d’accompagner au mieux les acteurs dans les changements qui vont s’opérer. Ceci est d’autant plus important qu’il s’agit de la troisième réorganisation en moins de 5 ans. Cette nouvelle évolution, si elle suscite des réactions positives affirmant qu’elle est susceptible d’aller dans le bon sens, nourrit néanmoins dans le même temps de fortes interrogations sur sa conduite et sur l’identification de ses impacts dans la réalité du travail. Pour le CHSCT, l’adhésion et la confiance des salariés dans ce contexte d’évolutions permanentes, de situations instables pour certains, sont des conditions de la réussite de ce projet, dans le respect de la santé des salariés.
A ce sujet, et malgré les explications apportées au CHSCT dans un second temps, l’instance relève un certain nombre de points qui sont de nature à l’interroger sur l’adaptation de la préparation et de l’accompagnement au changement.
Le management de proximité n’a été informé que très tardivement des détails du projet, même pour certains directement impactés. Pour ces derniers, l’instance ne comprend pas qu’ils n’aient pas été complètement impliqués et associés en amont : alors qu’ils sont partie prenante à part entière par le fait d’installer de nouvelles équipes, d’organiser l’accueil et/ou le départ de collaborateurs, ils n’ont pas bénéficié de toute la concertation nécessaire pour mener les changements à venir dans des conditions optimales. Ce niveau de concertation aurait permis :
- de mieux identifier en amont les évolutions d’activités et/ou de périmètre qui ne manqueront pas d’apparaître et d’apporter ainsi les éclaircissements souhaités lors des entretiens exploratoires,
- d’identifier les attentes et besoins en termes de management.
L’instance tient par ailleurs à faire part de ses inquiétudes sur l’absence de management intermédiaire dans des structures amenées à évoluer dans leur périmètre et en nombre de salariés, comme pour le Secteur Opérations de DES (plus de 50 personnes au global). Faute d’y remédier, cette situation n’est-elle pas de nature à exposer les managers à des difficultés à accompagner leur équipe de manière efficiente pour répondre aux objectifs de la réorganisation tout en veillant à ce que les conditions de travail ne soient pas dégradées ? Elle y voit une source importante de stress pour l’ensemble des acteurs concernés. Il faut noter également que le « simple » changement de manager reste un changement et qu’il ne faut pas le considérer comme une simple formalité.
Le CHSCT a recueilli des inquiétudes émanant de certains salariés qui ont bénéficié d’un entretien exploratoire : ressenti comme un entretien d’affectation et non comme un moment d’échange « ouvert » dont la conduite ne leur paraissait pas correspondre aux objectifs communiqués, cet entretien a par conséquent suscité des craintes et des interrogations.
La Direction Informatique a communiqué un bilan intermédiaire de ces entretiens en assurant une attention particulière aux situations délicates déjà identifiées et si nécessaire de conduire de nouveaux entretiens.
Pour que ces entretiens exploratoires, étape importante dans le processus, puissent mener au niveau de dialogue et d’écoute nécessaire du salarié, à l’identification de toutes ses compétences mais aussi de ses appréhensions, à un point de convergence entre les besoins de l’entreprise et ses appétences, ils se doivent de bénéficier d’une phase de préparation suffisante entre le manager actuel, le manager d’accueil et la DRH.
Sur ce point, nous avons également relevé une différence de perception dans les conclusions données à un de ces entretiens concernant l’acceptation de l’affectation : ce constat amène l’instance à formuler à nouveau auprès de la Direction ses attentes sur les efforts qui doivent être menés pour identifier toutes les situations susceptibles de s’avérer pour l’avenir difficiles pour certains salariés et de générer des risques pour leur santé. En l’état, au vu des informations communiquées et recueillies par l’instance elle-même sur les entretiens exploratoires, elle identifie d’ores et déjà au moins 16 personnes pour lesquelles l’affectation posera des difficultés. En effet, la Direction nous signale :
- « 3 acceptations de la proposition d’affectation après manifestation d’un avis défavorable par le collaborateur,
- 11 acceptations de la proposition après expression de questions ou de craintes vis-à-vis du fonctionnement futur de la nouvelle organisation (périmètres détaillés / collatéraux / hiérarchie),
- 2 refus formels des propositions émises, l’un de ces collaborateurs étant venu avec son argumentaire rédigé pour manifester son désaccord. »
Par ailleurs, les modifications engendrées par cet aménagement ne semblent pas toutes guidées par le projet AFS OVMP. Cela concerne notamment :
- le rattachement de l’entité SDI et des deux chefs de projets 6.3 directement au divisionnaire de DTI,
- le rapprochement des salariés de niveau 1 et de niveau 2 sur les domaines de la téléphonie et du réseau chez DES ; ainsi, parmi les salariés de niveau 2 à changer d’équipe, le CHSCT a fait le constat d’inquiétudes, voire de crainte pour certains quant à l’augmentation de leur périmètre d’activité et de la charge de travail, à l’appauvrissement de leur technicité, à l’éloignement des travaux en mode projet. Des craintes sont également émises sur le risque d’augmentation des astreintes.
Pour ces évolutions, le CHSCT ne trouve pas d’explication liée au projet OVMP.
Le CHSCT fait également part de son étonnement du rapprochement déjà effectif d’une partie des équipes actuelles du centre de développement des tests et du secteur performance de l’ACSAT, amenées demain dans l’organisation cible à constituer la Gestion des Tests : par anticipation de l’organisation à venir, des salariés MAIF et des prestataires externes travaillent depuis le mois de septembre dans les locaux du PRAO. Le CHSCT fait le constat d’une installation menée inutilement dans la précipitation et déplore qu’il ait été fait commande d’installation de bureaux identiques à ceux de plateaux projets. Elle craint que ce mode de configuration des environnements de travail ne devienne la norme dans certains secteurs et conduisent à un traitement différencié des salariés du siège. Le CHSCT a, suite à une visite d’inspection en date du 15 octobre, émis des préconisations pour faire évoluer les conditions de travail qu’elle juge inadaptées et s’attachera à leur suivi.
Pour conclure, le CHSCT pense pouvoir imputer les problématiques précédemment évoquées à une réorganisation pilotée par les délais pour rester en phase avec d’autres projets d’entreprise, répondre aux attentes des utilisateurs et qui a de ce fait manqué du temps nécessaire pour s’accorder une phase préparatoire suffisamment aboutie.
Dans la mesure où l’ajustement organisationnel va s’effecteur en différentes étapes, la Direction doit mettre à profit ce déploiement progressif pour :
- mener un entretien d’accompagnement spécifique, avec les personnes qui ne seraient pas en phase avec la décision du comité d’affectation ou qui ont exprimé une crainte particulière (cf. les catégories de personnes citées ci-dessus) ; cet entretien devra être réalisé par le manager d’accueil et la RH et devra aboutir à la définition partagée d’un processus d’accompagnement et de retour d’expérience dans le temps, avec une périodicité a minima bimestrielle, en fonction des besoins,
- accompagner les managers pour les préparer à animer ces futures équipes, en identifiant si nécessaire les besoins de formation,
- pour tirer les enseignements de chaque nouvelle étape en termes d’impacts sur les conditions de travail.
Par rapport à la problématique des RPS, la conduite du changement mérite aujourd’hui d’être améliorée ; cette amélioration présenterait de rendre les personnes davantage confiantes dans ces évolutions pour plus d’efficience.
La Direction devra donc mettre en place des indicateurs permettant de s’assurer que les conditions de travail et la santé des salariés n’est pas dégradée par cette réorganisation. L’instance a des attentes particulières sur :
- l’adéquation de la charge de travail,
- l’adaptation des process de travail,
- l’identification des évolutions de périmètres et des éventuelles contraintes associées,
- sur les formations qui auraient été mise en œuvre.
L’ensemble de ces observations ne saurait exonérer la Direction de venir régulièrement devant l’instance pour présenter des bilans aux différentes étapes du projet et in fine prouver que les gains de productivité dégagés dans le temps n’impacteront pas les conditions de travail des collaborateurs internes. Il s’agit d’un objectif à atteindre autant que ceux annoncés en termes d’optimisation, de rationalisation  de réduction des coûts et des délais, d’amélioration de la qualité des livraisons.

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