dimanche 2 octobre 2016

Réunion paritaire du 28 septembre 2016

Compte rendu réunion paritaire du 28 septembre 2016

Compte rendu non officiel

  1. Les contrats de génération et la retraite progressive

Les contrats de génération :
  • Nous rappelons que l’embauche des CDI temps plein pour les contrats génération est pour nous une priorité. Nous en profitons également pour demander que 20 % des alternants Maif soient embauchés sous la forme d'un contrat de professionnalisation en CDI.
  • Nous constatons que la décharge de travail des tuteurs n’est pas réelle partout, ce qui créé un découragement chez certains. C’est pourquoi nous souhaitons que les mesures de suivi de tutorat soient précisées sur l'accord afin qu’elles soient homogènes et respectées partout.
  • Nous souhaitons que l'entreprise reste à iso-effectif et qu'elle ne profite pas des départs à la retraite des années 2018/2019 pour ne pas remplacer les postes vacants. La Direction est prête à s'engager et inscrire ce point dans l'accord.
La retraite progressive :
À l’Unsa-Maif, nous ne souhaitons pas coupler l'accord sur la retraite progressive et les contrats de génération, contrairement à la Direction. Nous rappelons que le dispositif légal du système de retraite progressive ne s'applique qu'à partir de 60 ans. Par conséquent, si notre Direction souhaite le mixer avec le système actuel prévu pour les seniors (temps partiel à partir de 57 ans), l'Unsa-Maif souhaiterait qu'elle analyse notre proposition de créer une assurance supplémentaire retraite en complément des dispositifs existants qui pourrait permettre à nos collègues de financer en partie la perte de rémunération générée par la prise d'un temps partiel à 57 ans.

Nos autres revendications :
  • La prise en charge par l'entreprise de la décote sur le montant de la retraite complémentaire (10 % pendant trois ans maxi) en cas de départ avant 63 ans.
  • Le mécénat de compétence : offrir la possibilité aux salariés intéressés de travailler à l'extérieur pour le compte par exemple d'un organisme partenaire de la MAIF comme une association, tout en continuant à être rémunérés par la MAIF ; nous avions également fait la proposition dans le cadre des ateliers de travail OSER.
  • La prime de départ en retraite calculée sur la base d'un temps plein (aujourd'hui calculée sur la base du salaire mensuel moyen des 12 derniers mois, ce qui pénalise les salariés qui décident de travailler à mi-temps les toutes dernières années de leur carrière).
  • Les cadres au forfait jour sont exclus de la retraite progressive, on souhaite que soit précisé dans l'accord le fait qu’ils peuvent en bénéficier à partir du moment où l'avenant à leur contrat de travail est exprimé en heure et non plus en jours.
La Direction est d’accord sur ce dernier point. Par ailleurs, elle souhaite que les collègues puissent prévoir leur date de départ à la retraite mais ce dispositif n'est pas prévu légalement.
Cliquez ici pour comprendre les principes et conditions de la retraite progressive.
   2. Projet d'accord d'entreprise sur les CHSCT
La Direction nous a renvoyé un projet d’accord qui est sensiblement le même qu’exercé aujourd’hui, ce qui convient beaucoup plus aux OS que celui envoyé lors de la précédente réunion.

Nous rappelons nos précédentes revendications (voir ici) :
  • Le report des crédits d'heures : la direction prend l’observation et reviendra vers nous. Rien n’est encore tranché.
  • L’enveloppe horaire des déplacements des élus : pas d'évolution.
  • Prise de note par un prestataire lors des réunions : non.
Pour les transferts d'heures d'un élu cadre au forfait jour à un élu non-cadre, nous proposons d'établir un tableau de conversion des journées ou des demi-journées en heures afin de permettre ce transfert.

Par ailleurs, nous demandons à ce que les élus soient informés des sujets présentés en Instance de coordination pour qu'un débat en local puisse être possible. La direction ne l’exclut pas.
Le DRH précise qu'il va soumettre le projet d'accord au comité d’entreprise. Il acceptera l’accord à condition que l’avis du CE soit positif.
La dernière réunion aura lieu le 20 octobre pour poursuivre les négociations sur l'accord des contrats de génération et la retraite progressive et clôturer le débat sur l'accord des CHSCT.
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Les comptes rendus font ressortir les points principaux. N'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez plus d'informations.


mercredi 28 septembre 2016

REVENDICATIONS





Il est temps que notre entreprise sorte de ses objectifs de productivité, de plan stratégique et autres pour se consacrer à ses salariés.

L'Unsa-Maif a demandé officiellement que les deux revendications suivantes soient entendues par notre Direction et qu'elle y donne une suite favorable.

  • Tout d’abord, nous souhaitons qu’elle ait le courage d’ouvrir une négociation rapidement sur l’accord Classification-rémunération.
    À ce jour, cet accord est un frein à l’évolution de nos collègues, une épine dans le pied de nos managers ! Cet accord était censé être un levier pour les managers, un outil de motivation et d’évolution. 4 ans après, force est de constater son échec. Nous souhaitons adapter cet accord à la réalité de notre entreprise qui s’est engagée dans la voie du “ management par la confiance ” et la “ confiance au quotidien ”, et qu’il soit ce qu’il aurait dû être, un système équitable et motivant. Pour cela, il est nécessaire qu’un débat soit ouvert au travers d’une négociation d’entreprise. 

  • Ensuite, nous souhaitons que notre Direction augmente la subvention qu’elle alloue au Comité d’entreprise pour ses œuvres sociales. 
    Soit unilatéralement soit par voie d’accord d’entreprise afin de permettre au Comité d’entreprise de financer les “ chèques vacances ”. Nous avons lancé l’idée des chèques vacances en 2006. Cette idée a fait son chemin dans les esprits mais, 10 ans après, rien n’a été fait. Pourquoi ? Incompréhension, rejet de certaines OS et élus CE mais surtout par manque de capacité financière. L’argent est le nerf de la guerre et c’est pourquoi il est du devoir de notre Direction de prendre conscience que le dossier des “ chèques vacances ” n’est plus une revendication électorale mais un besoin et une attente des salariés de l’entreprise. Vu la santé économique dont notre Mutuelle fait preuve, ce geste en faveur des salariés serait un signe supplémentaire de la volonté de notre Direction de contribuer au “ bonheur de ses salariés ”.


EXPRIMEZ-VOUS !
Si comme nous, vous estimez que ces revendications sont nécessaires, voire indispensables concernant l’accord Classification-rémunération, vous pouvez soutenir notre demande en ajoutant un commentaire directement sur cette page. Vous pouvez également nous faire part de votre position par e-mail, téléphone ou via Twitter.



vendredi 23 septembre 2016

Compte-rendu comité d'entreprise extraordinaire du 20 septembre 2016



Compte-rendu comité d'entreprise extraordinaire du 20 septembre 2016

Compte rendu non officiel

   1. Présentation du rapport SACEF 

Ce rapport concerne la politique sociale de la MAIF, les conditions de travail et l'emploi. 
Voici quelques tendances : 
  • Une quasi-stabilité des effectifs CDI mais une augmentation importante du nombre de contrats en alternance et de CDD.
  • Il y a une bascule du poids des effectifs CDI de la filière FAF à la filière sinistre.
  • Le taux de promotion ne cesse de diminuer depuis 2008.
Pour l'Unsa-Maif, la transformation en CDI des contrats dits "précaires" est une priorité. En effet, une de nos prochaines revendication consiste à un engagement de l’entreprise à embaucher des contrats de professionnalisation en CDI. La direction a un autre point de vue : Si elle CDIse, il n'y aura plus de place pour les autres. Elle préfère offrir à plus de jeunes la possibilité de"rajouter une une ligne sur leur CV".

Par ailleurs, on nous explique que le taux de promotion diminue car les AIPI ne sont pas comptabilisées. Pour nous, une promotion ne peut pas être assimilée à une augmentation.

   2. Point sur l'activité réseau 
Nous avons fait remonter à la Direction divers dysfonctionnements constatés sur le terrain en fonction de chaque filière.

Filière sinistre : 
Certains CGG sont face à un taux d’instance important alors que d’autres n’ont pas de retard.
L'explication serait une mauvaise prévision sur la typologie VAM spé. Seuls 2 centres l'avaient comme spécialité. Il a été décidé de rajouter 2 autres centres pour résorber le retard.

La qualité de service des prestataires MGEN et IMA. 
Il existait autrefois des conseillers MGEN spécialisés dans la gestion de nos dossiers ce qui n'est plus le cas. Il a été convenu de refaire le point avec ces organismes.

Le rapport productivité/qualité qui est mal géré à cause de différents éléments (manque de formations dû à un turnover important, un management dynamisé par l'interprétation des chiffres, naissances de pratiques individuelles dans le but de contourner l'informatique, etc.).
Le directeur de la filière sinistre nous affirme que nous sommes aujourd'hui dans une phase de transition. Il souhaite que le management ne se fasse plus par un suivi individualisé des chiffres. Pour lui l'important est de se concentrer sur une gestion des problématiques globales. Il précise avoir conscience que ce n'était pas le cas jusqu'à l'année dernière mais que les pratiques liées à cette politique (telles que l'envoi de tableaux mensuels résumant les chiffres individuels des conseillers CDS) devraient changer.
Nous signalons que la réalité du terrain est tout autre et c'est pourquoi nous suivrons de près l'évolution de cette "transition".

Filière contrat :
Les relations avec les sociétaires ne sont pas simplifiées par les outils. Par exemple, le site maif.fr indique des tarifs qui n’existent pas. 
Cette information a été transmise au service concerné pour rectification.

La contradiction portée par la nécessité de gérer les flux visites mais aussi un volume d’instance élevé, a généré un conflit pour le conseiller entre son devoir de conseil et la consigne reçue de traiter uniquement la demande initiale.
Certaines priorités seraient à prendre en fonction de grands équilibres. La Direction précise que des chargés de supervision et de plannification aident à manager les différents types de flux. La décision a été prise de mettre plus de personnes sur les flux froids actuellement en filière FAF.

Le niveau des formations techniques sur les produits P.P est insuffisant. Les formations commerciales sont priorisées. Si elles permettent une approche vente maîtrisée, cette situation met le salarié en difficulté quand le sociétaire l’interroge sur le contrat.
Plusieurs centaines de collaborateurs sont actuellement en montée de compétence, ce qui est actuellement un point de faiblesse. Le directeur de la filière contrat précise que l’amélioration des compétences techniques est un objectif pour l’année prochaine. Il aurait donné certaines consignes en ce sens : faire les formations de type cooc qui ne sont pas accessoires et donner du temps pour lire les notes et informations techniques. 

Les prestataires tels que CCA International :
Comme précisé lors des précédentes réunions, l'Unsa-Maif ne soutient pas cette décision de faire appel à des prestataires pour exercer notre cœur de métier, et ce, au détriment d'embauches en CDI. Nous interrogeons la Direction sur le niveau de sous-traitance attendue.
Un travail sur le dimensionnement est en cours. La direction nous informe que ces moyens externes ne seront pas notre force de vente même s'ils auront un taux minimum à prendre dans l'année et qu'ils ne sont sollicités que sur des périodes de besoin.

Le sous-dimensionnement du réseau : 
Le DRH explique qu'il faut cibler des tendances de flux et que, dans le réseau, il y a moins de flux sur certaines périodes. Pour lui, les choses sont globalement bien gérées.

Les heures supplémentaires : 
La Direction estime faire le nécessaire pour s'adapter aux aléas. Le choix du samedi est préférable pour éviter de perturber la semaine. On nous rappelle que ces heures sont une partie normale du contrat de travail et que ce n’est pas le nombre d’heures supplémentaires qui permet de voir si un salarié est fatigué, ce n’est qu’un marqueur.

Les éléments de ce dernier point proviennent directement des collègues du réseau. Nous avons constaté une fois de plus qu'il existe parfois un gros décalage entre la communication de la Direction et la réalité du terrain même si certaines explications sont louables et méritent au moins d'être cohérentes. Quoi qu'il en soit, notre rôle est de rester vigilent et veiller à ce que les promesses de la Direction ne soit pas que des paroles. N'hésitez donc pas à nous faire remonter vos difficultés ou interrogations. Nous nous chargerons de les exprimer pour vous !
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lundi 19 septembre 2016

Compte-rendu de la réunion paritaire du 15 septembre


Compte rendu réunion paritaire du 15 septembre 2016

Compte rendu non officiel

  1. Diagnostic sur les Contrats de Génération

La Direction nous présente un document qui est en réalité, une suite de tableaux et de graphiques généralistes. Malheureusement, ils ne sont pas assez axés sur les contrats de génération et manquent donc de pertinence.

Nous demandons une précision sur la notion "d'iso-effectif" utilisée par la Direction dans de nombreuses négociations ou présentations de projets telles que SDO. Le DRH indique que ce ne sont que des photos à date et que ce document n'entraîne donc pas de dynamique.
 
Nous donnons également notre philosophie pour aborder cette négociation. Comme en 2013, nous souhaitons que l'entreprise soit plus proche de l'esprit de la loi et recrute des jeunes de -26 ans en CDI temps plein et qu'elle s'engage davantage sur les embauches des seniors.

L'utilisation des étudiants pour introduire le travail le samedi dans les CDS était l'objectif de la Direction lors de la dernière négociation.
Pour l'Unsa-Maif, nous déplorons que l'entreprise ait mis l'accent sur les contrats de génération "étudiants" au détriment de la transformation des alternants et CDD en CDI, ce qui est pour nous une priorité.


Nous souhaitons également que la Direction nous précise comment elle souhaite articuler cette négociation sur les contrats de génération avec celle que nous avons obtenu en fin d'année sur la retraite progressive. Nous serions plus enclin a séparer les deux accords.
Cliquez ici pour savoir pourquoi nous n'avons pas signé l'accord des contrats de génération en 2013
   2. Projet d'accord d'entreprise sur les CHSCT
Le projet proposé par la Direction ne nous convient pas pour 2 raisons :
  • Nous constatons avec désarroi mais non sans surprise que les revendications des OS n'ont absolument pas été entendues lors de la précédente réunion paritaire (voir ici).
  • La modification des moyens concernant l'accord actuel : suppression de l'enveloppe de trajets pour les élus mais une majoration de 2h de mandat pour chaque élus CHSCT au détriment d'une diminution de 2h de mandat pour les Délégués du Personnel. 
Suites aux discussions, il va de soi qu'aucune des OS ne souhaitent signer cet accord qui rend difficile l'exercice des mandats CHSCT et DP. A priori, nous devrions trouver un terrain d'entente.
La prochaine réunion aura lieu le 28 septembre pour poursuivre les négociations sur l'accord des contrats de génération et des CHSCT.
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