Lors de la Réunion paritaire du 20 octobre 2016, la Direction a souhaité apporter une réponse à nos revendications concernant :
1. L’ouverture de négociation sur l’accord Classification-Rémunération que nous estimons inadéquat et démotivant pour les salariés.
-> OUI
MAIS PAS AVANT 2 ANS
car la Direction estime qu’en l’état des projets en cours et notamment celui d’OSER, il serait inopportun d’ouvrir cette négociation dans un calendrier social aussi chargé.MAIS PAS AVANT 2 ANS
2. La subvention supplémentaire aux oeuvres sociales du CE afin de financer la mise en place des chèques vacances.
-> OUI
MAIS DANS LE CADRE DE LA NAO
Ce qui, pour l’UNSA-MAIF, est inacceptable ! Il s’agit toutMAIS DANS LE CADRE DE LA NAO
simplement d’une manière de fermer la porte à notre revendication sans officiellement dire NON !
En effet, la Négociation Annuelle Obligatoire est, depuis la loi Rebsamen, regroupée en 3 thématiques :
• la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée ;
• l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, et la qualité de vie au travail ;
• la gestion des emplois et des parcours professionnels, qui peut aussi porter sur le contrat de génération.
Une dotation supplémentaire aux oeuvres sociales du Comité d’Entreprise ne peut être considérée comme un élément de rémunération des salariés, à moins que notre Direction soit dans le même état d’esprit de notre gouvernement qui souhaitait soumettre à cotisations sociales les actions sociales et culturelles des comités d’entreprises ! Projet avorté grâce notamment à l’intervention de l’UNSA au niveau national : voir ici.
LES RÉPONSES REÇUES NE SONT PAS À LA HAUTEUR DE NOS ESPÉRANCES
MAIS L’UNSA-MAIF, FIDÈLE À SES ENGAGEMENTS ÉLECTORAUX, CONTINUERA D’AGIR POUR L’INTÉRÊT DE L’ENSEMBLE DES COLLÈGUES
DANS UN SYNDICALISME POSITIF !
N’hésitez pas à nous contacter par e-mail, téléphone ou via Twitter pour nous faire part de vos demandes, idées et revendications.
Nous porterons votre parole devant la Direction car c’est pour VOUS, acteurs du terrain, que nous menons nos actions.
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