mercredi 14 septembre 2016

Compte rendu du comité d'entreprise ordinaire du jeudi 25 août 2016


Compte rendu du comité d'entreprise ordinaire du 25 août 2016

Compte rendu non officiel

  1. Avis sur le projet d'évolution des centres de gestion experts

Pour l'Unsa-Maif, Frédéric Raison donne la position des élus UNSA absents : malgré certaines réserves sur la spécialisation et la charge de travail, l'avis des élus Unsa-Maif aurait été favorable.

   2. Présentation du bilan SDO
La direction estime que le bilan de SDO est bon même s'il n'est pas parfait tandis que certains élus pensent que ce n'est pas une réussite. La plupart des idées évoqués constate un écart entre la réalité du terrain et les propos tenus par la direction.
Concernant le "tout téléphone" évoqué, la direction fait part de son désaccord car désormais on parle de "conversationnel" (tchat, tel, sms…) et les métiers tels qu'aux CDS et CCS vont évoluer sur cette réalité.

Pour l'UNSA MAIF, nous ne partageons pas l'idée que cette transformation ait convaincu les salariés et qu'ils ont une meilleure compréhension des enjeux. De plus, certaines activités (CDS, gestion sinistre) n'ont pas apporté à nos collègues l'épanouissement professionnel promis par notre Direction du fait du principe de spécialisation requis par SDO.

Nous interrogeons la Direction sur différents éléments du document présenté :
o   La révision des objectifs de production s'expliquerait par une évolution du marché.
o   La limitation des besoins ETP : la Maif n'a jamais autant utilisé de contrats précaires (CQP, alternance, CDD) et peu de transformation d'alternants en CDI. Pour la direction, la Maif a été félicité pour son taux de transformation de CDD en CDI et aucune entreprise de la branche assurance ne ferait mieux.
o   La productivité/ETP en conseil-vente baisse mais pas leur production. La direction précise ne plus vouloir limiter le temps de prise d'appel (7mns/appel).
o   La productivité/ETP en sinistre augmente mais pourtant l'insatisfaction croît également. La productivité engendre une baisse de la qualité. La direction est d'accord avec nous et il est décidé de baisser le taux de productivité pour rétablir la qualité.
o   Perception SDO : constat d'un écart important entre les managers et les collaborateurs, tout comme entre les militants et les salariés Maif. Ces écarts s'expliqueraient par le niveau d'information et l'expérience de chacun.
o   Face à face: aucune allusion sur le document au taux de visite-sinistre sur les entités face à face qui pourtant reste important( près de 30% sur certaines entités). La direction indique que ce taux ne baisse plus (entre 11% et 15%). Il y a également un problème de localisation de certaines entités mais elles seraient peu nombreuses.
La direction précise par ailleurs qu'à ce jour, le taux de rapport frais généraux/cotisation est de 30%, un des plus élevés du marché.
                                   
   3. Point de situation sur la loi Hamon 
Le volume était élevé en début d'année mais actuellement, il y a moins de départs "loi Hamon" que l'an passé. Pour la direction, il n'y a rien d'alarmant. Les prévisions sont bonnes pour la fin d'année.
Le profil de ceux qui nous quitte : la hausse tarifaire.

   4. Plan opérationnel de prévention des départs
  • 1er temps: entretenir la fidélité (émission d'appel principalement)
  • 2e temps: prévenir un départ pressenti via une cellule dédié à la prévention des départs.
Nous regrettons qu'il n'y ait pas de suivi réalisé après l'intervention de la cellule. Ex : 6000 appels pour 30 radiations évités !
  • 3e temps: prévenir un départ pressenti.

   5.  Projet marges de manœuvres
Une centaine de contributeurs issus de différentes filières ont co-construit ce projet qui est défini comme "une initiative personnelle et responsable du conseiller ou du gestionnaire pour assouplir exceptionnellement, au regard de la situation particulière du sociétaire ou du prospect, l'application stricte d'une règle technique ou d'une consigne".

  • Rôle du manager : tous les conseillers et gestionnaires ont accès aux marges de manœuvre mais le manager peut estimer si chacun  dispose d'un degré d'autonomie suffisant. Dans tous les cas, il doit veiller à leur délivrer un accompagnement adapté.
  • Rôle du conseiller ou du gestionnaire : au regard de la situation particulière du sociétaire/prospect, le conseiller ou le gestionnaire se pose la question de la marge de manœuvre en tenant compte des enjeux pour le sociétaire mais également pour la Maif. 
Un premier lot de 9 mesures a été livré en avril et le deuxième lot de 13 mesures fin juin. Une livraison par trimestre est envisagée.


Toute l'équipe de l’UNSA-MAIF vous souhaite une très bonne rentrée !
Nous continuerons à suivre de près toutes les évolutions de la Maif et bien sûr à vous tenir informés. N'hésitez pas à agir et nous contacter si vous avez des idées, des interrogations, ou envie de vous investir !
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mercredi 10 août 2016

Condoléances

L'UNSA MAIF présente ses condoléances les plus attristées aux proches de Dominique Thiry, ancien Directeur de la MAIF, décédé ce samedi.

vendredi 15 juillet 2016

Compte rendu du CE ordinaire du 7 juillet 2016

Compte rendu du comité d'entreprise ordinaire du 7 juillet 2016

Compte rendu non officiel

   1. Création d'une entité VAM A&C

Cette nouvelle entité répond à plusieurs enjeux : améliorer la qualité de la relation sociétaire, la performance dans le développement du portefeuille auto A&C et simplifier les circuits de gestion des sinistres des contrats hors normes. La nouvelle entité VAM A&C regroupera l'activité contrat actuellement gérée au sein de CT2A et l'activité sinistre (déclaration, gestion généraliste et gestion expert). Les flux seront automatiquement routés sur cette entité sans passer par la DPAS.

L’ouverture de cette entité est prévue mi-mars 2017 et sera située à Trévins de Chauray. L'estimation d'activité permet de nous projeter sur 24 gestionnaires. Les postes seront ouverts en interne en ciblant plus spécifiquement des profils avec des compétences en gestion de sinistres VAM. Le responsable d’entité ainsi que les collaborateurs retenus co-construirons l’organisation de leur entité (gestion de flux, planification..).

   2. Centres de Déclaration expert et de Régulation

Le calendrier cible prévoit une ouverture des deux sites en mars 2016. La composition cible est de 48 gestionnaires à Niort et 24 à Rennes avec environ 30 à 35 gestionnaires par typologie (MatPJ/Corpo).
Les gestionnaires co-construirons l’aménagement de leur site respectif.
L’appel à candidature est parti aux centres experts le 4 Juillet. Un recrutement complémentaire sera adressé à toute l’entreprise pour le solde de postes à pourvoir, avec un soutien à la mobilité selon les modalités en vigueur dans l’entreprise.

L’activité sera plus orientée « déclaration » en début de semaine et « régulation » en fin de semaine. Un travail entre le CDR et les affaires graves sera effectué pour permettre d’orienter directement ce type de flux sur leur entité. Pour rappel, le CDR appartient à la filière expert.                                                 

   3. Information sur le déploiement de l’offre 4+2 

Le projet 4+2 est une nouvelle offre 2 roues à destination des multidétenteurs 4 roues / 2 roues.
Le concept : Le sociétaire active la garantie « tous risques » lorsqu’il le souhaite avec son smartphone. Il a donc le sentiment de payer un prix conforme à ses besoins.

Nous considérons certaines règles assez contraignantes telles que l'absence de prise en charge pour les déplacements à l’étranger ou encore les conditions de souscriptions assez restrictives, mais la Direction nous répond qu'il s’agit d’un test. Le produit pourra être plus aboutit en fonction de la décision de le développer.

Pour généraliser au plus tôt 4+2, la solution retenue ne permet pas d’intégrer l’offre dans le système d’information MAIF, Altima reste donc l’assureur de l’offre commercialisée. La MAIF se charge de présenter le produit et son tarif jusqu’à l’obtention de l’accord du sociétaire.

   4. Point sur la démarche de gestion des Carrières et Mobilités 

Le concept :
  • Un travail de qualification des profils des collaborateurs de la MAIF, de façon à identifier les actions les plus pertinentes à proposer pour accompagner leurs évolutions professionnelles.
  • La mobilisation de 2 dimensions complémentaires : la performance et le potentiel de réalisation du projet professionnel.
Chaque responsable d’entité a la possibilité d’inviter le comité sur site pour présenter la démarche aux collègues. Sans passer le manager, il est possible par ailleurs de contacter directement son RH de proximité pour motiver son souhait d’intégrer ce programme.

   5. Point d’étape sur la démarche Happy Mobility

Le concept : La possibilité de faire un détachement de quelques mois dans une entreprise partenaire avec la MAIF (Imatech, Mon p’tit voisinage, etc.).

Ce dispositif s’adresse à tous les profils et a l’avantage de garantir un retour au poste.15 personnes ont bénéficié de ce programme à ce jour et les retours ont été positifs.

Pour l’UNSA-MAIF, nous trouvons effectivement que c’est une opportunité intéressante pour enrichir ses compétences professionnelles tout en maintenant l’intégralité des éléments de son contrat de travail.


   6. Point d’étape sur le projet de restaurant self
 

Suite à ce projet, 20 collaborateurs ont été repositionnés (comptabilité, courrier, SGAVIR, etc.) et dont la plupart ont bénéficié d’une évolution.

La nouvelle organisation de travail s’est faite en co-construction avec les collaborateurs des équipes salle et cuisine.
Le nouveau concept abandonne le prélèvement sur salaire mais opte pour un système de carte rechargeable (un tutoriel est prévu) avec tout de même une caisse acceptant tous types de paiement.

La livraison est maintenue pour le 1er août malgré la poursuite des travaux. Des ajustements sont prévus pour y palier (installation d’un tivoli pour compenser, mise à disposition d’une surface-terrasse réduite, une saladerie plus étoffée).

   7. Point d’étape sur les pannes informatiques  

Une cellule spéciale a été mise en place pour travailler sur les problèmes informatiques en tout genre vécus par l’ensemble des filières.
Ils réfléchissent à un moratoire. Les projets prioritaires en cours, tels que Chronos doivent-ils être reportés ? Il est possible qu’il soit plus sage de se stabiliser avant d’engager des nouveautés.
La cellule est en train de recenser les plus gros irritants. Une VSI se prépare en août-septembre pour les corriger.

Pour l’UNSA-MAIF, nous déplorons le manque d’information depuis le début de ses difficultés, et le fait qu’il n’y ait pas eu de consigne globale aux managers d’informer les collègues de l’impact sur leurs objectifs. En effet, en plus de la lassitude des pannes récurrentes, le sentiment de pouvoir être pénalisé a engendré chez certains une démotivation.
Nous soutenons en parallèle le travail de l’ensemble de la filière informatique dans cette situation et espérons que la direction trouvera une solution pérenne, en comprenant que prioriser l’environnement serein du collaborateur contribue indéniablement à sa performance.
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ATTENTAT DE NICE : L'UNSA SOLIDAIRE

ATTENTAT DE NICE : L'UNSA SOLIDAIRE

L'attentat de Nice du 14 juillet vient à nouveau de plonger la France dans l'horreur. L'UNSA s'incline devant la mémoire des dizaines de victimes innocentes et partage la douleur des familles si terriblement frappées. Elle exprime sa solidarité avec les Niçois et tous les acteurs du service public mobilisés pour faire face.
Après la stupeur, l'heure est au recueillement et au deuil. Les enquêtes diront les motivations et les circonstances d'un tel acte semblant commis par un individu et qui dépasse l'entendement.
Pour l'UNSA, face au terrorisme ou à tout acte paraissant s'y rattacher, la défense des valeurs démocratiques exige dignité, courage et rassemblement de toutes les forces de la nation.

vendredi 24 juin 2016

Compte rendu de la réunion paritaire du 21 juin 2016


1. Point sur le calendrier social du second semestre 2016


Revendications des OS (organisations syndicales) : 
  • Demande d’une réunion de suivi avec documents à l’appui sur l’accord Classification-rémunération.
  • Élargir les dispositions de travail pour les contrats génération.
  • Demande que l’accès à la BDU (Base de données unique) soit élargi car pour l’instant l’outil est en test.
La direction précise qu’Office 365 qui regroupe MAYA, One Drive, Sharepoint (où la BDU est hébergée), etc., va être ouvert au fur et à mesure. Les OS devraient y avoir accès cet été.

Par ailleurs, le DRH précise qu’il souhaite coupler la négociation sur les contrats génération avec celle de la retraite progressive. Les élections CHSCT auront lieu au mois de décembre.






2. Poursuite sur la négociation sur l’accord CHSCT du 9 janvier 2016

L’UNSA-MAIF demande à notre DRH s’il souhaite toujours regrouper les instances DP/CHSCT avec des CHSCT par filière. Ce système remettrait également en cause le collège électoral. DRH confirme.

La CAT-MAIF, qui n’a pas souhaité proroger les mandats actuels mais réaliser les élections prévues, revendique des heures de mandats supplémentaires pour les élus et les représentants syndicaux. Malgré les arguments avancés, le DRH précise que sur des statistiques réalisées, il s’avère que peu de monde utilise l’intégralité de ses heures de mandats donc cette demande est un non-sens.

Pour l’UNSA-MAIF, il sera plus pertinent d’engager des discussions sur les moyens et le fonctionnement des CHSCT une fois qu’un périmètre sera défini. Nous interrogeons notre DRH afin de savoir si l’accord actuel convient toujours à la direction et si le cas échéant, nous pourrions réaliser ces élections sans pour autant revoir tout le périmètre et fonctionnement des CHSCT actuels (regroupement des instances avec les conséquences qui en découlent).

Le DRH est en effet d’accord pour négocier sur le fonctionnement de l’accord actuel. Soit on améliore l’accord d’aujourd’hui, soit on retombe sur le code du travail en cas de désaccord sur la négociation.

Tout le monde étant d’accord pour conserver l’essentiel du présent accord, le DRH demande les revendications des OS sur les améliorations à apporter. Il précise toutefois qu’il souhaite limiter les modifications à l’article 2 (entrée en vigueur et durée de l’accord) et l’article 3 concernant les moyens.


Revendications des OS : 
  • Possibilité de reporter le crédit d’heure inutilisé sur le mois suivant pour les Représentants Syndicaux et les Élus.
  • Le temps de trajet lors des visites d’entités ne doit pas être limité.
  • Nous alertons le DRH sur certaines difficultés concernant les supports envoyés par la direction avant les réunions aux élus et RS (qualité des documents, pertinence notamment sur les indicateurs de régions et délai légal qui n’est pas toujours respecté).
  • Élargir la prise de note par un prestataire à l’ensemble des CHSCT.
Par ailleurs, l’UNSA-MAIF rappelle que l’activité CHSCT est complexe mais la possibilité de transférer des heures entre élus est une chose positive ; cependant certaines situations nécessitent d’être améliorer, notamment la relation qui peut parfois être tendue entre les élus et l’équipe managériale en particulier sur les petites délégations.

Fin de la première négociation sur ce sujet. La prochaine réunion aura lieu le 1er septembre.
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mercredi 22 juin 2016

Compte rendu du comité d'entreprise ordinaire du 15 juin 2016


Compte rendu du comité d'entreprise ordinaire du 15 juin 2016

Compte rendu non officiel

1. Information sur les congés de fin d'année.
 
Filière distribution : La direction a souhaité anticiper les problématiques sur ce sujet afin de satisfaire un maximum de demandes. La validation des congés se fera au plus tard le 23 septembre.
Les principaux éléments du dispositif de la direction permettant le traitement de l’activité pendant la période de l’avis d’échéance :
  •  Renfort de 100 prestataires extérieurs pour les semaines 51 et 52.
  •  Renouvellement et renforcement du plateau de volontaires siège pour le traitement des flux froids + solidarité renforcée des autres filières.
  • Si nécessaire, mise en place d’heures supplémentaires dans le réseau sur la base du volontariat : 2 Samedis en Décembre et 2 Samedis en Janvier en cas de volume d’instances trop élevé.
  • Tous les effectifs disponibles sont positionnés principalement dans le traitement des flux « chauds » (téléphone, visites).
  • Le traitement des visites est prioritaire dans les entités de Face à Face mais avec prise de téléphone entre 2 visites.
  •  Avis d’échéance : envoi en semaine 42 (1 semaine + tôt que les années précédentes) pour lissage des plis postaux.
Par ailleurs, il est envisagé la fermeture des CATS et des PA les samedis matin 24 et 31 décembre pour faciliter la prise des congés par ces entités. 
La direction enverra un message à tous les salariés le cas échéant.
Filière sinistre : La Direction considère que pour les filières de Gestion Généraliste et Gestion Expert, la problématique des congés de fin d’année ne se pose pas.

Pour la filière Déclarations, les contrats de génération sont une solution car ils permettent d’assurer une capacité minimum de prise en charge des flux. Et de fait, chaque conseiller peut prendre au moins une semaine de congés pendant la période de la fin de l’année.
Même projet que pour la filière distribution de mettre en place des heures supplémentaires sur la base du volontariat si les instances sont élevées.

Cependant, une question concerne également les contrats de génération : les 24 & 31 décembre. Quelle consigne pour cette période, en principe travaillée selon les termes du contrat de travail ? La solution est à l’étude.
 

2. Point sur deux problématiques évoquées par le responsable de la filière sinistre :
  • Les taux d’appels le lundi sont inférieurs aux objectifs en CDS.
  • Les pics d’activité pendant les événements Pégase.
Un test va être mis en place pour répondre à ces deux items.
Modalités  Environ 20 ETP du prestataire CCInternational seront formés à partir de fin juin sur une activité CDS. A partir de septembre : traitement de flux toute la semaine pour monter en compétence et après, uniquement le lundi pour 2017 et lors événements ponctuels tels que Pégase.

Pour l’UNSA-MAIF, nous déplorons cette solution à défaut d’embauche, car nous jugeons peu pertinent le fait d’externaliser une activité du cœur de métier de la MAIF. Nous pourrions ainsi pérenniser certains de nos alternants en CDI (pour information, seul 6 sur 436 alternants ont obtenu un CDI en 2015).
Nous craignons une dérive de ce type de pratique à l’avenir et une dégradation de la qualité rendu aux sociétaires.

Pour la direction, ce dispositif est un test, donc, qui ne sera pas mis en place s’il n’est pas convaincant niveau qualité. Concernant les embauches, la direction estime que ce n’est pas un besoin aujourd’hui.

D’autre part, l’UNSA-MAIF regrette que l’insatisfaction des collègues CDS sur leurs conditions de travail ne soit pas prise en compte. Nous évoquons, au responsable de la filière sinistre, quelques irritants remontés par les collègues en particulier la planification et les remises dans le téléphone très récurrentes  sur leur peu de temps « hors tel ».
Ce dernier considère avoir très peu de retour sur la « souffrance » des collègues du terrain pour envisager une action mais a précisé qu’il ne souhaitait pas que les conditions restent ainsi. Affaire à suivre…
 

La présentation du bilan SDO inscrite à l'ordre du jour a été reportée.
 
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vendredi 10 juin 2016

Quand la négociation tourne au chantage a la MAIF



QUAND LA NÉGOCIATION TOURNE AU CHANTAGE ... ET LA CONFIANCE DANS TOUT ÇA !







L’UNSA MAIF vient d’apposer sa
signature à l’avenant à notre accord
d’intéressement, qui vous permettra de
bénéficier de la prime nette de 1 000 €
annoncée par notre directeur général.
Mais, malheureusement, fidèle à ses
habitudes, le geste de la Direction à
votre attention ne pouvait être gratuit.



LE TOUR DE PASSE-PASSE DE LA DIRECTION


Contre toute attente, l’entreprise a en effet souhaité profiter de l’occasion pour revoir les critères de calcul de l’intéressement et y fondre la prime collective perçue depuis deux ans par nos collègues du réseau.

Arguments avancés :

• une reconnaissance de la contribution des collègues du Siège social à la réussite du réseau par un élargissement de la prime à l’ensemble du personnel ;

• le bénéfice de la fiscalité avantageuse de « l’intéressement », tant pour l’entreprise que pour les salariés.

Bien que le but recherché soit louable, le montage proposé par notre Direction ne nous satisfait pas intégralement pour les raisons suivantes :

==>La direction évoque le renforcement de l’équité de traitement et la solidarité entre les différentes filières du réseau et les services du Siège.


Cependant, le système mis en place risque au contraire de susciter des crispations de part et d’autre. En effet, la prime versée à nos collègues du siège dépendra d’une formule alambiquée basée sur la moyenne pondérée des intéressements des filières du réseau.



L’UNSA Maif préconisait, quant à elle, des critères de reconnaissance spécifiques pour les collègues du Siège, au même titre que pour les autres filières, de façon à ce qu’ils puissent eux-aussi, voir directement reconnus leur contribution aux résultats de l’entreprise.


L’entreprise a préféré jouer la facilité dans le principe (et la complexité dans le calcul).


==> Le manque de progressivité dans le calcul de  l’intéressement : nous avions préconisé quatre hauteurs de marche (25 %, 50 %, 75 %, 100 %) suivant le niveau d’atteinte des indicateurs retenus. L’entreprise est restée sur une échelle de deux niveaux (50 % sous réserve que les critères de résultat soient très largement atteints, 100 % si les critères sont atteints totalement).

==> Or, au regard des objectifs de résultat assignés à chaque filière, le montant maxi de 2 100 € bruts par personne que la Direction brandit (en fait, 1 920 € nets + impôt si débloqué aussitôt) n’est qu’un but inaccessible.

==> Et lorsque vos représentants syndicaux ont l’impertinence aux yeux de la Direction de demander une augmentation de ce plafond, la réponse fuse, arrogante, déplacée : « C’est l’argent des sociétaires ! ».

 Arrogante et déplacée car les sociétaires aimeraient sans doute bien voir la couleur des excédents réalisés depuis plusieurs années, comme le permettent les Statuts de la Mutuelle au travers d’une ristourne.

==> Pour nos collègues du réseau qui participent grandement aux résultats de l’entreprise, le levier complémentaire de mobilisation et d’engagement que constituait la prime collective disparaît purement et simplement.


ET LE CHANTAGE A COMMENCÉ !



En effet, la direction a subordonné le versement de la prime nette de 1 000 € par salarié à la signature globale d’un avenant intégrant ses propositions de refonte de calcul.



Prime qui avait pourtant été promise par notre directeur Général, sans autre condition qu’un accord dérogatoire aux règles actuelles de répartition (60 % salaire, 40 % présence) et ce, par un communiqué en date du 23 mars dernier dont voici un extrait : « …j’ai souhaité saluer nos résultats par un geste supplémentaire. Aussi, chacune et chacun d’entre vous recevra une prime nette d’un montant de 1 000 euros qui sera versée en juin. Cette prime prendra la forme d’un supplément d’intéressement. »

L’UNSA MAIF, syndicat autonome et responsable, qui est l’un des 3 signataires de l’accord d’intéressement, n’a donc pas souhaité que VOUS soyez les otages d’une stratégie d’entreprise.

Mais dans ce contexte, la confiance et la considération affichée à votre égard a une fois de plus montré ses limites.

Une chose est sûre, lors de la prochaine négociation qui s’ouvrira sur l’intéressement, nous saurons rappeler à notre Direction nos revendications actuelles et leur intérêt pour l’ensemble des salariés de la Mutuelle. Dans cette optique, nous reviendrons bientôt sur d’autres sujets : la retraite progressive et le renforcement du dispositif d’épargne retraite au bénéfice des salariés, aujourd’hui très faible (à l’exception de celui mis en place pour les cadres supérieurs et dirigeants), seront nos prochaines priorités lors du prochain semestre.


lundi 23 mai 2016

Compte rendu des réunions paritaires MAIF des 12 et 18 mai 2016

Bonjour, voici notre compte rendu des réunions paritaires qui se sont tenues à Niort les 12 et 18 mai

THÈME DU 12 MAI 2016

Poursuite et fin de la négociation de l’avenant à l’accord sur l’intéressement du 27 juin 2014.

En préambule à l’ouverture de la séance de négociation, les Organisations Syndicales rappellent que l’accord de méthode OSER prévoit que les collègues puissent envoyer des informations sur le site dédié à OSER : cela ne marche pas.

Même problématique pour les syndicats qui veulent publier sur le site dédié OSER : un lien ramène vers le site classique Agora (intranet).

DRH répond que l’informatique travaille sur la résolution du problème.

DRH évoque la paritaire de la semaine prochaine, et rappelle qu’il faudra donc refaire un accord CHSCT dans le cadre des élections à venir. Les règles lui conviennent mais il remet au débat les élections (périmètre y compris).
 

REVENDICATIONS DES ORGANISATIONS SYNDICALES (OS)

Intervention de l’UNSA MAIF :
  • Demande de séparer les 2 accords (celui du supplément d’intéressement et l’avenant à l’accord d’intéressement) : nous ne souhaitons pas un chantage à la signature pour que nos collègues perçoivent le supplément d’intéressement de 1 000 euros promis par notre Directeur Général.
  • Concernant les seuils : Nous souhaitons cranter les seuils de déclenchement avec un plancher à 25 % et un intermédiaire à 75 %.
  • Revoir l’indicateur transverse : 25 % est trop important.
  • Article 2.5 du projet d’accord : la formule de calcul de l’intéressement du siège n’est pas liée aux performances de l’entreprise, comme le préconise l’article L3314-2 du code de travail. En l’espèce, pas de lien direct avec les performances du siège social.
  • Cible à 45 000 pour fidélisation trop importante.
  • Autres indicateurs : une certaine cohérence est constatée se basant sur les résultats de l’an dernier, excepté le taux militant (filière CVD) : qui reste trop élevé. Nous souhaitons une cible à 35 avec plancher à 33.
  • Production pondérée : en cas de surperformance, est-il envisagé de déplafonner la reconnaissance de l’indicateur cible ?
Réponse de la Direction des Ressources Humaines (DRH) :
  • Ne souhaite pas rajouter plancher intermédiaire.
  • Accord pour certains indicateurs. DRH liste les modifications qu’il apporte en termes d’objectifs planché et cible. Il veut une notion égalitaire, mais pas entièrement.
  • Il estime répondre à l’article du code du travail évoqué par l’UNSA mais va se renseigner auprès de leur juriste ; réponse à venir.
THÈME DU 18 MAI 2016

Fin de la négociation de l’avenant à l’accord sur l’intéressement du 27 juin 2014 (1) et Poursuite de la négociation sur l’accord CHSCT du 9 janvier 2015 (recueil des revendications) (2)


I. FIN DE LA NÉGOCIATION DE L’AVENANT À L’ACCORD SUR L’INTÉRESSEMENT

DRH répond à l’UNSA MAIF à propos du caractère légal de la formule de calcul de l’intéressement : de l’unité de travail siège. (Art. 2.5) : selon leur juriste aucun problème car cela emporte un autre périmètre (plus large), et un nouveau droit éligible à l’accord d’intéressement (rémunération aléatoire soumis à CGS/RDS). DRH confirme que l’aspect aléatoire est présent.

UNSA précise que la question portait sur la notion de performance.

DRH : le critère de la performance  est indirectement concerné dans cette formule de calcul.

UNSA MAIF indique que sur la philosophie nous ne sommes pas en accord avec la proposition car n’est pas la meilleure solution pour reconnaitre la performance du siège. Nous avions proposé un système d’épargne salarial propre au siège au travers d’un « intéressement de projet ».

Reprise du projet d’accord et de l’annexe 2 modifié par DRH. Nouvelles propositions de la Direction.


UNSA MAIF indique qu’elle prendra position à réception du projet d’accord définitif de la DRH.


II. NÉGOCIATION SUR L’ACCORD CHSCT DU 9 JANVIER 2015

Article 5.2 de l’accord actuel prévoit une échéance au 31 décembre 2016.

La Direction souhaite revoir le périmètre de l’accord par filière et, dans le cadre des lois Macron et Rebsamen, regrouper les instances CHSCT et DP.

Un tour de table est réalisé afin de recueillir les avis des OS. L’essentiel des revendications portent sur les moyens de fonctionnement de l’instance (heures de mandat…).

L’UNSA MAIF se contente de faire un constat aujourd’hui du fonctionnement de l’instance. Nos revendications viendront ultérieurement.

DRH précise que dorénavant la durée des mandats CHSCT devra être en concordance avec celle des élus CE.

Selon lui :
  • Article 1 de l’accord actuel est à réviser ;
  • ICCHSCT à renforcer (instance de coordination CHSCT) ;
  • Les moyens semblent équilibrés et donc pas de modification à envisager ;
  • Sur les temps de trajet, des efforts peuvent être faits ;
  • préfère des CHSCT par filière et non par région.

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